Nous étions nombreux aujourd’hui devant le Tribunal de Grande Instance de Saint-Etienne, en soutien à 3 de nos camarades passant en procès après avoir refusé de donner leur ADN lors du mouvement contre la Loi Travail.
La faiblesse du dossier à eu raison de la décision de justice et après un peu d’attente, nous avons appris la bonne nouvelle : ils sont tous les trois relaxés !
Vous retrouverez ci-dessous l’intervention de la Jeunesse Communiste lors de ce rassemblement:
“Aujourd’hui, si nous sommes réunis devant le palais de Justice, c’est pour exprimer notre soutien à 3 de nos camarades qui, pour leur engagement contre la Loi Travail, sont injustement poursuivis en justice pour avoir refusé le fichage supplémentaire que constitue le fichage ADN .
Rappelons que ces procès sont le fruit d’une politique de répression devenue systématique dans un Etat de plus en plus sécuritaire.
Car ne l’oublions pas, la répression judiciaire est devenue l’arme favorite du pouvoir en place qui, lui, a le monopole de la violence et de l’injustice à l’égard des habitants des quartiers populaires, des militants syndicaux, politiques et associatifs ou bien encore les ultras dans les stades.
Il est nécessaire de rappeler que nous ne faiblirons pas et que cela n’enlèvera rien à notre détermination et à notre volonté de faire en sorte de changer les choses.
Les récentes mobilisations contre la Loi Travail ont encore plus démontré l’importance du travail militant avec des forces progressistes locales. Les dynamiques et les luttes mises en place l’année dernière ont permis de créer des liens et un réseau important, qui aujourd’hui constitue un danger pour la stabilité du système en place et de l’idéologie dominante : le capitalisme. C’est pour cette raison que la répression s’abat aussi intensément à Saint-Etienne, lieu ou l’unité du mouvement social est forte.
Les choses peuvent changer à la seule condition de pouvoir être en capacité de mener un combat commun contre le système actuel. Il est plus que nécessaire de le dépasser, de pouvoir s’organiser régulièrement et de ne pas se sentir indifférent face au renforcement des dispositifs sécuritaires, face à la violence d’Etat et face à la répression judiciaire.
Plus qu’une histoire de volonté, cela en devient une nécessité, et un jour les mauvais jours finiront.”