Référendum

DÉCLARATION DU BUREAU DE PRESSE DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE DE GRÈCE – SUR LE RÉSULTAT DU RÉFÉRENDUM BRITANNIQUE EN RELATION AVEC LE RETRAIT DE LA GRANDE-BRETAGNE DE L’UE

DÉCLARATION DU BUREAU DE PRESSE DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE DE GRÈCE – SUR LE RÉSULTAT DU RÉFÉRENDUM BRITANNIQUE EN RELATION AVEC LE RETRAIT DE LA GRANDE-BRETAGNE DE L’UE

 

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  Le résultat du référendum britannique démontre le mécontentement croissant de la classe ouvrière et des forces populaires envers l’Union Européenne et ses politiques anti-populaires. Cependant, ces forces doivent se distinguer des choix des différentes fractions et forces politiques de la bourgeoisie et acquérir des caractéristiques anti-capitalistes radicales. Le résultat reflète la dissipation des espérances qui ont longtemps été cultivées par tous les partis bourgeois en Grèce et par les instances européennes qui prétendaient que les peuples pouvaient vivre une vie prospère à l’intérieur du cadre de l’UE.

Le fait que la question du départ d’un pays ait été relevée de manière si intense (même pour un pays de la taille de la Grande-Bretagne) est lié d’une part aux contradictions internes de l’UE, à l’inégalité des économies de ses pays-membres, et d’autre part à la concurrence ayant lieu entre les forces impérialistes, devenue encore plus vive dans les conditions de la récession économique. Ces facteurs renforcent le soi-disant euroscepticisme, les tendances séparatistes, mais également d’un autre côté les tendances à rechercher un changement dans la forme de gestion politique de l’UE et de la zone euro.

Les moteurs de “l’euroscepticisme” réactionnaire sont les partis nationalistes, racistes et fascistes, tels que le Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP) de Farage, le Front National de Le Pen en France, l’”Alternative pour l’Allemagne” et d’autres factions similaires en Autriche, et en Hongrie, ainsi que les fascistes de l’Aube Dorée et le parti Unité Nationale de Karatzaferis en Grèce, etc. Mais “l’euroscepticisme” est aussi exprimé par des partis affichant une étiquette de gauche, qui critiquent ou rejettent l’UE et l’euro, soutiennent le recours à une monnaie nationale et recherchent d’autres alliances impérialistes, mais dans tous les cas avec une stratégie opérant dans le cadre du système capitaliste.

Ces contradictions et antagonismes pénètrent les classes bourgeoises de chaque État membre de l’Union européenne. Les processus économiques et politiques qui sont en cours d’exécution, à la fois en Grande-Bretagne et dans l’UE, et les négociations concernant la position de la bourgeoisie britannique à l’avenir peuvent mener à de nouveaux accords temporaires entre l’UE et la Grande-Bretagne. Ce qui est certain c’est que tant que la propriété capitaliste des moyens de production et le pouvoir bourgeois resteront en place, tout nouveau développement sera accompagné de nouveaux sacrifices douloureux pour la classe ouvrière et les forces populaires.

Le résultat du référendum britannique compromet les positions des autres forces politiques en Grèce, qui ont glorifié la participation de la Grèce à l’UE durant ces dernières années, la présentant comme un processus irréversible ou semant des illusions sur la nécessité de “plus d’Europe de la justice et de la démocratie.” Ce résultat compromet également la position des forces qui considèrent le recours à une monnaie nationale comme étant un idéal qui mènerait à la prospérité du peuple. La Grande-Bretagne avec sa Livre sterling a pris les mêmes mesures anti-populaires et anti-ouvrières que les autres pays qui sont dans la Zone Euro. Elle continuera de prendre les mêmes mesures à l’extérieur de l’UE aussi, puisque cela est essentiel pour la compétitivité et la rentabilité de ses propres monopoles.

Il est certain que dans les prochains jours , les voix à s’élever ainsi que les déclarations larmoyantes vont se multiplier, tant de la part du gouvernement SYRIZA-ANEL que de la part des autres partis bourgeois, au sujet de la « nécessité de refonder l’UE », ou dans l’idée que « l’UE a fait fausse route et doit revenir à ses racines », etc. Cependant, l’UE depuis sa création a été et reste une alliance réactionnaire des classes bourgeoises de l’Europe capitaliste, dans le but de saigner les travailleurs à blanc et de voler les autres peuples du monde, dans le cadre de la concurrence avec les autres puissances impérialistes. L’UE n’a pas été et ne sera pas toujours un arrangement permanent, tout comme des alliances similaires par le passé n’ont pas duré éternellement. La variabilité/l’inégalité capitaliste, la concurrence, et l’évolution de la corrélation des forces, tôt ou tard, mettront en évidence des contradictions qui ne pourront plus être comblées par des compromis temporaires et fragiles. Simultanément, de nouveaux phénomènes, des processus pour de nouvelles alliances réactionnaires seront achevés sur le terrain du capitalisme.

  Les intérêts du peuple Grec, du peuple Britannique, et de tous les peuples d’Europe, ne doivent pas être placés sous “fausse bannière”. Ils ne doivent pas être placés sous les bannières de la bourgeoisie et de ses différentes fractions, qui déterminent leurs choix et alliances internationales selon leurs intérêts et sur la base de la plus grande exploitation possible des travailleurs. Il est nécessaire de condamner l’alliance prédatrice du capital, l’UE, de lutter pour que tous ses pays-membres s’en désengagent mais pour que cette lutte soit efficace, elle doit impérativement être reliée au renversement nécessaire du pouvoir du capital par le pouvoir des travailleurs. L’alliance sociale de la classe ouvrière et des autres couches populaires, le regroupement et le renforcement du mouvement communiste international sont des conditions préalables pour frayer la voie à cette perspective d’espoir.

ATHÈNES – 24/06/16
BUREAU DE PRESSE DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE DE GRÈCE

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(Traduction: NK)

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans International

Très bonne poursuite du référendum étudiant à l’UJM!

Aujourd’hui encore les étudiants sont venus s’exprimer en masse devant les urnes à l’appel de l’UEC Saint-Étienne.
Merci encore à tous ces votants. Sur la journée de mercredi vous êtes exactement 212 étudiants et étudiantes à avoir participé!

Nous atteignons donc maintenant plus de 660 votants en trois jours!

Nous ne tiendrons pas le bureau de vote demain en raison de la tenue des élections des représentants au CROUS mais vous pourrez vous à nouveau vous exprimer contre l’austérité à la fac vendredi dès 8h.
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Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Union des Étudiants Communistes
On lâche rien contre l’austérité à la fac!

On lâche rien contre l’austérité à la fac!

Le référendum étudiant se poursuit à l’UJM et attire toujours de très nombreux nouveaux votants.
Les étudiants communistes ont en effet continué durant toute la journée du mardi 18 à inviter les étudiants et étudiantes stéphanois à y participer pour se prononcer contre l’austérité à la fac.
Après les 250 votes de lundi, 200 étudiants au total ont voté lors de cette deuxième journée de consultation, ce qui nous amène déjà à 450 votants à l’Université Jean Monnet!
RDV mercredi dès 8h pour y prendre part si vous ne l’avez pas encore fait et si vous aussi vous souhaitez vous exprimer!
‪#‎reussir‬ ‪#‎UEC‬ ‪#‎MJCF‬ ‪#‎referendumetudiant‬
‪#‎onlacherien‬!

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Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Union des Étudiants Communistes

Succès du référendum étudiant contre l’austérité à l’UJM!

Au total en ce lundi 17 novembre, ce sont plus de 250 étudiants et étudiantes (253 précisément) qui ont pris part au référendum populaire contre l’austérité organisé par l’UEC.
Les contacts ont été très bons, aussi bien avec les étudiants qu’avec plusieurs des professeurs qui nous ont bien confirmé la dégradation des conditions d’enseignement au quotidien qu’apportent les coupes de budget à l’UJM.

Merci à tous et à demain! Dès 8h, ceux qui n’ont pas encore voté pourront se prononcer devant l’urne!
‪#‎reussir‬ ‪#‎UEC‬ ‪#‎MJCF‬ ‪#‎referendumetudiant‬
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Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Union des Étudiants Communistes
Le référendum étudiant: Une réponse aux besoins et aux exigences des étudiants

Le référendum étudiant: Une réponse aux besoins et aux exigences des étudiants

Les universités françaises peinent de plus en plus à fonctionner dans de bonnes conditions.

Les suppressions de filières s’enchaînent, comme par exemple à Poitiers, à Rennes et dans la majorité des campus universitaires de France. Des rentrées ont du être retardées d’une semaine comme à l’Université Paris – 7 Diderot faute de temps et de personnels suffisants pour la préparer.

Saint-Étienne n’est pas épargné pas ces mesures d’austérité, puisque chaque année l’Université Jean Monnet doit revoir son budget à la baisse en ayant recours entre autres à des suppressions de cours d’enseignement, ou en proposant moins de professeurs par étudiants (notamment dans la filière de Sciences de l’éducation).

Partout en France, les universités peinent de plus en plus à accueillir et former les étudiants, faute de moyens financiers suffisants. Leurs déficits explosent : il manque nationalement 3 milliards d’euros pour qu’elles puissent accomplir leurs fonctions de formation et de recherche. Ces lourds problèmes entraînent l’échec massif des étudiants. Trois étudiants sur quatre ne seront pas diplômés au bout de trois ans. Et pour ceux qui obtiennent leurs diplômes, la situation est de plus en plus critique. Le chômage des jeunes est en effet en constante augmentation et les emplois précaires se multiplient. Cela freine l’économie du pays tout entier et ne permet pas de répondre aux nouvelles exigences tant qu’économiques que sociales ou industrielles du pays.

L’Union des Étudiants Communistes a ainsi décidé de se mobiliser pour permettre à chaque étudiant de s’exprimer et de se former aux métiers qu’il a choisi. Pour cela, les coupes budgétaires qui empêchent nos universités de fonctionner doivent être arrêtées et de nouveaux moyens pour les étudiants doivent être trouvés. Un réinvestissement budgétaire de l’État est aujourd’hui une nécessité pour les université françaises, y compris pour l’Université Jean Monnet :
Des moyens financiers existent, puisque 6 milliards d’euros sont gaspillés tous les ans et distribués à la recherche privée à travers le Crédit d’Impôt Recherche qui est inutile et inefficace, cet argent doit servir aux étudiants et aux universités publiques. Nos diplômes et nos formations doivent être reconnues et de même valeur partout sur le territoire avec un cadrage national des diplômes, des moyens financiers et de l’insertion professionnelle. Pour répondre aux besoins des étudiants et des étudiantes et sortir les universités de l’impasse budgétaire, plus de 130 associations étudiantes et l’Union des Étudiants Communistes ont décidé de mettre en place un référendum étudiant partout en France.

L’Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne, qui depuis plusieurs mois alerte les étudiants quant à ces coupes budgétaires a décidé de participer pleinement à cette initiative nationale et de la décliner localement. Du 17 au 21 novembre, un bureau de vote sera donc mis en place à l’Université Jean Monnet sur le Campus Tréfilerie afin que les étudiant stéphanois puissent venir s’exprimer librement sur l’avenir de leur fac, leur conditions d’études et la qualité de leur diplôme. C’est le moment où chacun peut revendiquer une université qui répond à ses besoins et au développement économique du pays.

Plus largement, ce référendum étudiant est un point d’appui pour mettre en place, en décembre, de nouveaux budgets ambitieux et permettant de répondre aux exigences actuelles et futures de l’enseignement supérieur et de la recherche.
L’UEC Saint-Étienne.
Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Union des Étudiants Communistes