Pacifisme

Centenaire de la Révolution d’Octobre – Le socialisme,  une exigence pour aujourd’hui et pour l’avenir (RÉSOLUTION DU CC DU PCP)

Centenaire de la Révolution d’Octobre – Le socialisme, une exigence pour aujourd’hui et pour l’avenir (RÉSOLUTION DU CC DU PCP)

RÉSOLUTION DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE PORTUGAIS

Centenaire de la Révolution d’Octobre Le socialisme, une exigence pour aujourd’hui et pour l’avenir

18 Septembre 2016

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L’année 2017 marque le centenaire de la Révolution Socialiste d’Octobre 1917.

La Révolution d’Octobre est l’événement majeur du processus historique d’émancipation des exploités, des opprimés, des travailleurs et des peuples, un processus marquée par des événements révolutionnaires importants depuis l’ère des sociétés primitives, en passant par l’esclavage, le féodalisme puis le capitalisme

Après des milliers d’années de sociétés dans lesquelles les systèmes socio-économiques étaient fondées sur l’exploitation de l’homme par l’homme, la Révolution d’Octobre a ouvert une nouvelle ère dans l’histoire de l’humanité, l’ère de la transition du capitalisme au socialisme. Ce fut la première révolution qui a entrepris l’édification d’une société sans exploiteurs ni exploités, au travers de vastes transformations démocratiques dans les domaines politiques, économiques, sociaux et culturels, assurant le progrès social et la justice, et correspondant aux aspirations des travailleurs et des peuples.

A l’époque où nous vivons, suivant l’évolution du XXe siècle et 100 ans après la Révolution d’Octobre, alors que le système capitaliste, avec son caractère exploiteur, oppressant, agressif et prédateur et avec les conséquences tragiques qu’il entraîne, est affligé d’une crise structurelle qui ne fait qu’empirer, il est devenu d’autant plus évident que le capitalisme est responsable des problèmes croissants et des dangers auxquels est confronté l’Humanité. La réalité du monde prouve aujourd’hui l’importance et la portée des objectifs de la Révolution d’Octobre et affirme le socialisme comme une exigence pour aujourd’hui et pour l’avenir.

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Commémorer le centenaire de la Révolution d’Octobre , c’est affirmer celle-ci comme l’accomplissement le plus avancé dans le processus millénaire de libération de l’Humanité de toutes formes d’exploitation et d’oppression.

Commémorer ce centenaire, c’est exposer la nature du capitalisme, avec ses fléaux sociaux dramatiques et les menaces qu’il pose pour la vie des peuples et pour la survie même de l’Humanité. C’est mettre en évidence la pertinence et la validité du socialisme, réaffirmer le besoin et la possibilité d’un dépassement révolutionnaire du capitalisme, par le socialisme et le communisme.


Commémorer ce centenaire, c’est valoriser le rôle de la classe ouvrière, des travailleurs et des peuples, dans la transformation de société. C’est souligner la force qui résulte de leur unité, de leur organisation et de leur lutte. C’est réaffirmer que le succès de la résistance contre l’offensive actuelle par le grand capital et par l’impérialisme ainsi que l’accomplissement de leur émancipation sociale et nationale, se trouvent dans leurs propres mains.

Commémorer la Révolution d’Octobre, c’est rendre hommage à ceux qui l’ont fait et faire valoir les grandes réalisations politiques, économiques, sociales, culturelles, scientifiques, technologiques et civilisationnelles du socialisme en Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS) ainsi que son immense contribution à l’avancement de la lutte émancipatrice des travailleurs et des peuples.

Commémorer ce centenaire, c’est faire bon usage des enseignements, inconnus auparavant, des processus de construction du socialisme en Union soviétique et dans d’autres pays, des succès et des défaites, des avancées et des reculs, de toute la longue lutte qui les a précédé, comme des expériences importantes qui enrichissent et inspirent la lutte en cours pour le socialisme et le communisme.

Commémorer la Révolution d’Octobre c’est, sur la base du Marxisme-Léninisme, prendre l’initiative et s’opposer à l’offensive idéologique contre le socialisme et le communisme, en insistant sur les racines et le rôle de l’anti-communisme et de l’anti-soviétisme, en tant qu’outils du capital dans la lutte des classes.

La Révolution d’Octobre et l’expérience historique ultérieure de la construction du socialisme ne devraient pas être célébrés comme de simples dates historiques, d’événements figés dans le passé, mais plutôt comme une source d’enseignements importants et comme un exemple de transformations et de conquêtes qui peuvent se refléter à notre époque et qui mettent à jour la pratique révolutionnaire d’aujourd’hui, tout en la projetant dans l’avenir.


Commémorer la Révolution d’Octobre, c’est affirmer que l’avenir n’appartient pas au capitalisme, il appartient au socialisme et au communisme.

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Le 7 novembre 1917 (le 25 octobre selon l’ancien calendrier russe), le prolétariat russe, avec le rôle d’avant-garde du Parti Bolchevique, guidé par une théorie révolutionnaire, avec la contribution notable de Lénine, a pris l’avenir dans ses propres mains. Il a accédé au pouvoir et a lancé, dans une révolution victorieuse, les fondations d’une nouvelle société, dans un pays qui avait été ravagé par une guerre impérialiste (la Première Guerre mondiale) et avec un peuple qui subissait alors l’exploitation, la répression, la faim et l’analphabétisme.

La révolution incarnait les aspirations de la lutte millénaire des exploités et des opprimés, depuis les révoltes d’esclaves de l’Antiquité, en passant par les révoltes paysannes du Moyen Age, par la Révolution française de 1789 – qui faisait partie intégrante de la défaite de la féodalité et de l’avènement du capitalisme – jusqu’aux insurrections ouvrières du 19e siècle.

La Révolution d’Octobre avait, comme signes avant-coureurs historiques, dont elle a tiré des leçons importantes, la Commune de Paris en 1871 – bien que de courte durée, ce fut la première expérience historique de conquête et d’exercice du pouvoir par le prolétariat, qui présentait une supériorité évidente sur le plan de la démocratie politique ; la Révolution russe de 1905 – la première grande révolution populaire avec un rôle organisée de la classe ouvrière et des travailleurs; et la Révolution de Février 1917, qui marqua la fin du pouvoir tsariste, avec une classe ouvrière déjà expérimentée, dont une partie était déjà sur le plan organisationnel et idéologique prête à assumer la direction des masses ouvrières et populaires à la lutte pour la prise de pouvoir.

La Révolution d’Octobre a entrepris la tâche de mettre fin à toutes les formes d’exploitation et d’oppression sociale et nationale, et a significativement adopté, comme premières mesures, les décrets sur la paix et sur l’abolition de la propriété privée de la terre.

La Révolution d’Octobre fut un accomplissement révolutionnaire exaltant, qui surmonta des situations complexes et résista à de nombreuses difficultés. Les boycotts, le sabotage, l’intervention de puissances impérialistes, la guerre civile, le blocus économique, la trahison et, malgré tout, à travers ce processus irrégulier et mouvementé, elle réalisa les aspirations et les rêves des travailleurs, des exploités, des opprimés, des discriminés, ouvrant la voie à la construction d’une société jusque-là inconnue de l’humanité.
La révolution socialiste a transformé l’ancienne Russie arriérée des tsars en un pays très développé, capable de contenir, comme elle l’a fait pendant des décennies, l’objectif de domination à l’échelle mondiale de l’impérialisme.

L’URSS, dans un laps de temps historiquement court, a eu un développement industriel et agricole important, éradiqué l’analphabétisme, généralisé l’accès à l’éducation et aux sports , supprimé le chômage, assuré la santé publique et la protection sociale, garanti et promu les droits des femmes, des enfants, des jeunes et des personnes âgées, élargi l’impact des mouvements d’avant-garde artistique et des formes de création et de réalisation culturelle, atteint des niveaux scientifiques et technologiques élevés, et mettant en pratique des formes de participation démocratique des travailleurs et des masses populaires, a entrepris de résoudre la question complexe des nationalités opprimées, a fait s’élever les valeurs d’amitié, de solidarité, de paix et de coopération entre les peuples.

L’Union soviétique a été le premier pays au monde à mettre en pratique, ou développer comme aucun autre, des droits sociaux fondamentaux, tels que le droit au travail, la journée maximale de travail de 8 heures, les congés payés, l’égalité des droits entre hommes et femmes dans la famille, dans la société et au travail, les droits de maternité et de protection, le droit à un logement, les soins médicaux gratuits, une sécurité sociale universelle et gratuite et l’éducation gratuite. L’Union soviétique a mené des réalisations d’avant-garde pour l’humanité, comme celle d’envoyer le premier satellite artificiel dans l’espace – Spoutnik – ou d’envoyer le premier homme dans l’espace – le cosmonaute Youri Gagarine.
L’Union soviétique, le peuple soviétique, sous la direction du Parti communiste de l’Union soviétique, a réalisé des succès et des conquêtes de grand impact international, qui ont stimulé la lutte des travailleurs et des peuples du monde entier.

Sous l’impact de la victoire de la Révolution d’Octobre, de nombreux partis communistes ont été créés partout dans le monde, le mouvement communiste international a surgi, le mouvement ouvrier et ses idéaux sont devenus plus forts, les idéaux du marxisme-léninisme ont été propagés parmi les masses – comme au Portugal, où le 6 Mars 1921, le Parti communiste portugais a été fondée.
L’URSS, le peuple soviétique, l’Armée rouge, ont apporté une contribution décisive à la victoire sur le Nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale, dans une lutte héroïque qui leur a coûté plus de vingt millions de vies.

Après la victoire sur le nazisme, et en raison de son exemple et de son prestige énorme, en raison de la force des idéaux du socialisme qu’elle projetait, et en raison de sa solidarité et de son activité dans les affaires internationales, l’URSS a apporté un soutien majeur aux peuples qui ont choisi et se sont battus pour l’édification de sociétés socialistes, à la lutte et à la conquête par des millions de travailleurs de droits et de libertés dans les pays capitalistes, à la dynamique de lutte du mouvement de libération nationale, à la chute du colonialisme et à la conquête de l’indépendance pour de nombreux peuples et nations qui, pendant des siècles, ont été soumis à un joug colonial.


L’Union soviétique
a été solidaire des communistes et du peuple portugais en lutte contre la dictature fasciste au Portugal, et de la Révolution des Œillets d’Avril 1974 – un exploit du peuple portugais, une affirmation de la liberté, de l’émancipation sociale et de l’indépendance nationale.

L’URSS et le système socialiste ont été un facteur souvent décisif pour des réalisations et des avancées qui étaient, pour la première fois, gagnés par les travailleurs et les peuples en lutte à l’échelle mondiale pour leur émancipation.

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La disparition de l’URSS et les défaites du socialisme en Europe de l’Est, dont les causes ont été analysées par les 13ème, 14ème et 18ème Congrès du PCP, ont eu un impact négatif indéniable et profond sur l’équilibre mondial des forces, sur la conscience des masses et sur le développement de la lutte pour le socialisme. Une énorme régression des conditions politiques, économiques, sociales et culturelles des peuples de ces pays et des autres peuples du monde a eu lieu.
L’évolution du monde après les défaites du socialisme a ainsi révélé d’avantage l’importance des réalisations historiques du socialisme et des progrès civilisationnels qui lui sont associés, et a souligné la supériorité de ce nouveau système social dans la résolution des problèmes et dans la concrétisation des aspirations des peuples.

La nature du capitalisme n’a pas changé, et la nécessité de son dépassement révolutionnaire persiste. Le vingtième siècle n’a pas été celui de la «fin du communisme», mais le siècle dans lequel le communisme est né comme une société nouvelle et supérieure.

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La situation actuelle du monde révèle le caractère exploiteur, agressif et prédateur du capitalisme.

Submergé par sa crise structurelle, le capitalisme n’a plus rien à offrir aux peuples que toujours plus d’accumulation, de centralisation et de concentration des richesses, une exploitation accrue, toujours plus d’inégalité sociale et d’injustice, des attaques contre les droits sociaux et du travail, le déni des droits et des libertés démocratiques, le pillage et la destruction des ressources, des ingérences et des agressions contre la souveraineté nationale, le militarisme et la guerre, qui au stade impérialiste d’aujourd’hui, sont menés sur tous les continents.

Des millions de travailleurs sont poussés au chômage, dans la précarité, dans les formes les plus violentes de l’exploitation. Des millions d’êtres humains sont privés de leurs droits fondamentaux, et laissés à la pauvreté, la faim, la malnutrition et soumis au travail infantile, au travail d’esclaves et à toutes sortes de trafics. Des millions d’êtres humains sont victimes d’agressions impérialistes et fuient la guerre et la destruction. Des peuples entiers sont condamnés au sous-développement, à la dépendance, et à l’oppression nationale.

Le capitalisme, de par sa nature, est incapable de surmonter ses contradictions irrémédiables – en particulier entre le capital et le travail, entre le caractère social de la production et son appropriation privée et se lance dans une concentration inexorable du capital entraînant un désordre productif. Désirant ardemment l’appropriation et la concentration de capitaux, le capitalisme non seulement ne donne pas de réponses aux problèmes de l’humanité, mais bien au contraire comme il s’approprie et instrumentaliste l’immense potentiel ouvert par le travail, le progrès et le développement scientifique et technologique, il augmente l’injustice sociale, les contradictions et les inégalités. Le capitalisme est un système qui se heurte en permanence avec les besoins, les intérêts et les aspirations des travailleurs et des peuples.

Plus que jamais, le socialisme apparaît avec une pertinence redoublée comme une exigence du processus d’émancipation des travailleurs et des peuples

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Le PCP fixe comme objectif pour le peuple portugais la construction d’une société socialiste, basée sur la réalité et l’expérience de la révolution portugaise, et en assimilant de manière critique l’expérience révolutionnaire du monde.
En proposant son programme «Une démocratie avancée – Les valeurs d’Avril à l’avenir du Portugal», le PCP considère que la matérialisation de ce projet – une démocratie économique, sociale, politique et culturelle – est un processus de transformation et de développement profond de la société portugaise. Cependant, comme le programme le spécifie, «la liquidation de l’exploitation capitaliste est une tâche historique qui ne peut être atteint qu’avec la révolution socialiste».

Le PCP réaffirme la nécessité de passer avec détermination par toutes les phases et les étapes nécessaires pour atteindre cet objectif suprême. Les batailles d’aujourd’hui pour protéger, restaurer et obtenir des droits, pour une rupture avec les politiques de droite et pour parvenir à une politique patriotique et de gauche, font partie intégrante de la lutte pour une démocratie avancée, de la même manière que celle-ci fait partie intégrante de la lutte pour le socialisme.

Dans son Programme, le PCP « déclare comme objectifs fondamentaux de la révolution socialiste au Portugal, l’abolition de l’exploitation de l’homme par l’homme, la création d’une société sans classes antagoniques, inspirées par des valeurs humanistes, la démocratie comprise comme complémentaire dans tous les aspects économiques, sociaux, politiques et culturels du pays, avec la participation permanente et créative des masses populaires dans tous les aspects de la vie nationale, l’augmentation constante du bien-être matériel et spirituel des travailleurs et du peuple en général, la suppression des discriminations, des inégalités, des fléaux sociaux et de l’injustice, la réalisation de l’égalité des droits entre hommes et les femmes et l’assurance de la participation des jeunes dans la vie du pays, en tant que force sociale dynamique et créative ». Et il ajoute que « dans le cadre de ces objectifs fondamentaux, le système socialiste au Portugal prendra inévitablement en compte les spécificités et les originalités qui en résulteront, pas seulement la réalité objective du pays, mais aussi les formes concrètes que la lutte des classes prendra jusque-là, ou encore les évolutions économiques, sociales, culturelles et politiques, et enfin la réalité de la conjoncture internationale ».

Fidèle à ses idéaux de libération, nous célébrons le centenaire de la Révolution d’Octobre, dont les valeurs ont cultivé des racines profondes et sont une demande pour aujourd’hui, des valeurs qui se projettent dans l’avenir comme des objectifs, des expériences et des aspirations pour l’avenir du Portugal et de l’Humanité.

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Le Comité central du Parti communiste portugais décide que les commémorations du centenaire de la Révolution d’Octobre aura lieu sous le slogan «Centenaire de la Révolution d’Octobre – Le socialisme, une exigence pour aujourd’hui et pour l’avenir». Le programme de ces commémorations sera révélé lors d’une séance publique qui aura lieu le 7 Novembre de l’année en cours.
Le programme des commémorations aura lieu durant toute l’année 2017, avec un point culminant à la réunion du 7 Novembre – jour du centenaire – et se terminera le 9 Décembre, avec un événement intégrant une forte composante culturelle.

Le programme des commémorations, qui commencera en Janvier, avec un événement qui coïncidera avec l’anniversaire de la libération par l’Armée rouge du camp de concentration d’Auschwitz, marquera des événements historiques importants avec une relation considérable à la Révolution d’Octobre, et comprendra des initiatives et activités qui exprimeront des facettes, des événements, des dimensions et des aspects multiples de la Révolution d’Octobre et du processus de construction du socialisme, et qui exposeront la nature du capitalisme et de ses répercussions désastreuses et ruineuses pour l’humanité, en affirmant le socialisme comme une exigence, pour aujourd’hui et pour l”avenir.

Parmi d’autres initiatives, nous mettrons en place: la tenue d’une série de débats et d’autres activités thématiques, à savoir un séminaire sur «le socialisme – une exigence pour aujourd’hui et pour l’avenir»; une expression importante durant le Festival Avante de 2017, à savoir une grande exposition; une initiative le 9 mai (Jour de la Victoire) sur les questions de la paix; un traitement spécifique dans les pages des journaux Avante !, O Militante, ainsi que sur Internet, avec la création d’un site dédié; la publication de documents d’information, à savoir une exposition qui sera imprimée et destinée à une large distribution, ainsi que des dépliants et des affiches; au niveau éditorial, la réédition d’ouvrages sur la Révolution d’Octobre et sur la construction du socialisme, à savoir par Lénine et Álvaro Cunhal, la promotion de leur étude, ainsi que des éditions spécifiques pour le centenaire; la promotion d’initiatives et d’activités spécifiquement orientées vers les jeunes; la promotion de la culture (cinéma, théâtre, musique, littérature, arts visuels, etc.) et enfin des initiatives scientifiques.

Le programme des commémorations, dans toute sa portée et son contenu, doit exprimer l’importance et la signification politique et idéologique de cet événement pour la lutte des travailleurs et des peuples pour la défense de leurs droits et de leur souveraineté, face à l’offensive de l’impérialisme, pour défendre des transformations progressistes et révolutionnaires, pour le socialisme.

Pour que ces commémorations puissent prendre l’ampleur et la répercussion nécessaires, leur programme doit être préparé dès maintenant, avec des lignes directrices et des initiatives intégrées au sein de l’activité globale du Parti.

Le Comité central demande à tous ceux qui défendent la paix, la justice et le progrès social, et qui luttent pour une société de liberté et d’abondance – dans laquelle l’État et les politiques sont entièrement au service du bien-être et du bonheur des êtres humains – à se joindre à ces commémorations.

***

Atteint par différents chemins et étapes, il devient de plus en plus clair que le socialisme s’affirme comme l’objectif de la lutte des peuples, une perspective et un prérequis inséparable à un avenir de libération et de plein accomplissement humain.

Le PCP réaffirme que «sur une période historique plus ou moins longue, à travers la lutte pour l’émancipation sociale et nationale des travailleurs et des peuples, c’est le remplacement du capitalisme par le socialisme qui, au 21e siècle, continue d’être une possibilité réelle et la perspective la plus solide pour l’évolution de l’Humanité”.

Le PCP réaffirme son engagement inébranlable à lutter pour que le socialisme puisse devenir une réalité dans l’avenir du peuple portugais.

[Traduction : NK]

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans International
Match de football ASSE – Beitar Jérusalem – (Communiqué inter-organisations)

Match de football ASSE – Beitar Jérusalem – (Communiqué inter-organisations)

Savez-vous que l’ASSE recevra au stade Geoffroy Guichard l’équipe du Beitar de Jérusalem le 25 août en match retour des barrages de la ligue Europa ?

Beitar et ses supporters (la Familia)

Le club Beitar a été fondé par David Horn, le chef du mouvement de jeunesse du parti du même nom ultra sioniste et fasciste. Et l’équipe était composée de jeunes du parti. En Israël, sport et politique sont donc intimement liés. Les supporters de ce club, qui se font appeler La Familia, sont ultra sionistes, racistes et extrêmement violents. Leur slogan favori est « Mort aux arabes » et leur drapeau porte l’inscription « Beitar pur pour toujours ». Fin juillet, 19 de ces supporters ont été inculpés pour « tentative de meurtre, de sabotage aggravé, de délits racistes, de possession illégale d’armes et de violation de la législation contre les violences dans le sport» selon la police israélienne. 6 d’entre eux sont en prison pour le meurtre du jeune palestinien brûlé Vif en 2014.

Les footballeurs arabes et/ou musulmans en Israël

Le Beitar n’a jamais recruté de joueurs arabes de nationalité israélienne alors qu’ils représentent plus de 17% de la population d’Israël. En 2013, le sélectionneur a tenté de recruter 2 joueurs d’origine tchétchène. Leur entrée sur le terrain a été accueillie par des réactions de haine de la part des supporters du Beitar sous prétexte que ces joueurs étaient musulmans. Les violences ont duré plusieurs semaines, les locaux du club ont même été incendiés et les trophées détruits.

Le football en Palestine

Israël empêche systématiquement les palestiniens de jouer au niveau international, en leur bloquant l’accès aux compétitions, mais aussi aux entraînements et aux équipements sportifs en utilisant les checkpoints, le refus des visas, l’emprisonnement, la torture, etc.
En témoignent les cas d’Omar Abu Rouis, Mohammed Nemer ou Mahmoud Sarsak. Ce dernier, joueur prometteur de 24 ans a été incarcéré sans preuve ni jugement pendant 3 ans en vertu de la « détention administrative Il doit sa libération à sa grève de la faim de 92 jours et au soutien du monde du football. De nombreux joueurs palestiniens ont été emprisonnés et même tués délibérément par Israël.

La campagne BDS

En 2005, la société civile palestinienne a lancé un appel international au boycott, au désinvestissement et aux sanctions contre Israël jusqu’à la fin de l’occupation et de la colonisation jusqu’au respect du droit international. La campagne BDS appelle au boycott économique, académique, culturel et sportif. Le boycott sportif consiste exclure Israël des compétitions internationales, s’opposer à l’instrumentalisation du sport que cet état utilise à des fins de propagande pour masquer sa politique d’apartheid.

Les valeurs véhiculées par le sport sont incompatibles avec la politique de cet état colonialiste et raciste.

A l’image des supporters du Celtic Glasgow, qui le 17 août, ont brandi des drapeaux palestiniens lors du match de leur équipe contre le club israélien Hapoël Beer Sheva, il serait beau que les stéphanois montrent aussi leur rejet de cette politique criminelle et raciste.

On ne joue pas avec l’apartheid !

Organisations signataires:
BDS 42 – Collectif 69 de soutien au peuple Palestinien – AFPS 42 – Jeunes Communistes de la Loire – FUIQP 42

Un rassemblement de soutien au peuple Palestinien sera organisé le même jour à 17h devant l’Hôtel de Ville.
Plus d’informations: https://www.facebook.com/events/1106331692746235

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Communiqués
L’anniversaire, par Fidel Castro Ruz

L’anniversaire, par Fidel Castro Ruz

Le samedi 13 aout, le grand révolutionnaire cubain Fidel Castro a fêté ses 90 ans. Il a rédigé à la veille de cette journée une lettre que nous reproduisons ici où Fidel  parle de son enfance, remercie les Cubains, et conclue par un message de paix, critiquant notamment le discours d’Obama à Hiroshima où ce dernier ne s’est pas excusé auprès du peuple japonais.

L’anniversaire, par Fidel Castro

“Demain, j’aurai 90 ans. Je suis né sur le territoire qu’on appelle Birán, dans la région orientale de Cuba. On le connait sous ce nom bien que jamais il n’ait été reporté sur une carte.

Étant donné son bon comportement, il était connu par des amis proches et, certainement, c’était aussi une place de représentants politiques et d’inspecteurs qu’on voyait dans toutes les activités commerciales ou de production propres aux pays à néo-coloniser dans le monde.

Une fois, j’ai accompagné mon père à Pinares de Mayarí. J’avais alors 8 ou 9 ans. Comme il aimait parler quand il sortait de la maison de Birán ! Là, il était propriétaire des terres où on plantait la canne, les pâturages et autres cultures agricoles.

Mais aux Pinares de Mayarí, il n’était pas propriétaire mais locataire, comme beaucoup d’Espagnols qui ont été maîtres d’un continent en vertu des droits accordés par une bulle papale qu’aucun peuple ou être humain de ce continent ne connaissait. Les connaissances transmises étaient déjà en grande partie des trésors de l’humanité.

L’altitude était d’environ 500 mètres, des collines en pente, rocailleuses, où la végétation est rare et souvent hostile. Des arbres et des rochers empêchent de passer. Et tout à coup, à une certaine altitude, commence un long plateau qui s’étend environ sur 200 km carrés avec de riches gisements de nickel, de chrome, de manganèse et d’autres minerais de grande valeur. De ce plateau, on extrayait chaque jour, des pins de grande taille et de grande qualité par dizaines de camions.

Remarquez que je n’ai pas mentionné l’or, la platine, le palladium, les diamants, le cuivre, l’étain, et d’autres métaux qui sont également devenus les symboles des valeurs économiques dont la société humaine a besoin dans son étape actuelle de développement.

Peu avant le triomphe de la Révolution, mon père est mort. Auparavant, il a assez souffert.

Sur ses 3 fils, le second et le troisième étaient absents et loin. L’un et l’autre accomplissaient leur devoir dans les activités révolutionnaires. J’avais dit que je savais qui pourrait me remplacer si l’adversaire réussissait dans ses plans d’élimination. Et je me moquais presque des plans machiavéliques des présidents des États-Unis.

Le 27 janvier 1953, après le coup d’État perfide de Batista en 1952, une page de l’histoire de notre Révolution a été écrite : les étudiants de l’université et des organisations de jeunes, avec le peuple, ont organisé la première Marche aux Flambeaux pour commémorer le centenaire de la naissance de José Martí.

Et on était convaincu qu’aucune organisation n’était prête pour la lutte que nous étions en train d’organiser. Il y avait une confusion totale dans les partis politiques qui mobilisaient des masses de citoyens de la gauche jusqu’à la droite et au centre, écœurés par la politicaillerie qui régnait dans le pays.

À mes 6 ans, une maîtresse pleine d’ambition, qui faisait classe à l’école publique de Birán, avait convaincu ma famille que je devais me rendre à Santiago de Cuba pour accompagner ma sœur aînée, qui entrait dans une école de religieuses très cotée. C’est la maîtresse de la petite école de Birán elle-même qui m’y fit entrer. Magnifiquement traitée à la maison de Birán où elle mangeait à la table de la famille, elle l’avait convaincue de la nécessité de ma présence.

En définitive, je me portais mieux que mon frère Ramón – qui est mort il y a quelques mois – et pendant longtemps, il a été mon camarade de classe. Je ne veux pas être long, les années de cette époque de faim furent très dures pour la majorité de la population.

On m’envoya, après 3 ans, au Collège de La Salle de Santiago de Cuba où l’on m’a inscrit en première année. Presque 3 ans passèrent sans qu’on m’amène au cinéma.

Ainsi commença ma vie. J’écrirai peut-être, si j’ai le temps, sur cela. Excusez-moi de ne pas l’avoir fait jusqu’à présent, j’ai des idées sur ce qu’on peut et doit enseigner à un enfant. Je considère que l’absence d’éducation est le pire dommage qu’on puisse lui faire.

L’espèce humaine affronte aujourd’hui le risque le plus important de son histoire. Les spécialistes de ces sujets sont ceux qui peuvent le plus faire pour les habitants de cette planète, dont le nombre a augmenté de 1000 millions à la fin de 1800 à 7000 millions au début de 2016.

Combien y en aura-t-il sur notre planète dans quelques années ?

Les scientifiques les plus brillants, qui sont déjà plusieurs milliers, sont ceux qui peuvent répondre à cette question, ainsi qu’à bien d’autres de grande importance.

Je voudrais exprimer ma plus profonde gratitude pour les démonstrations de respect, les saluts et les cadeaux que j’ai reçus ces jours-ci, qui me donnent les forces pour y répondre avec les idées que je transmettrai aux militants de notre Parti et aux organismes appropriés.

Les moyens techniques modernes ont permis de scruter l’univers. Les grandes puissances comme la Chine et la Russie ne peuvent être soumises aux menaces pour leur imposer l’utilisation des armes nucléaires. Ce sont des peuples de grande valeur et d’une grande intelligence.

Je considère que le discours du président des États-Unis lors de sa visite au Japon a manqué de hauteur, et il n’a pas eu les mots pour s’excuser pour la mort de centaines de milliers de personnes à Hiroshima bien qu’il connaissait les effets de la bombe. Tout aussi criminelle fut l’attaque sur Nagasaki, une ville que les maîtres de la vie ont choisie au hasard.

C’est pour cela qu’il faut insister sur la nécessité de préserver la paix, et pour qu’aucune puissance ne s’arroge le droit de tuer des millions d’êtres humains.”

Fidel Castro Ruz, le 12 août 2016, 22H34

castro

Source : Bolivar Infos
Traduction : Françoise Lopez, revue et corrigée par admin site France-Cuba.
Source originale : Cubadebate

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans International
Plus jamais Hiroshima ! – Note du Bureau de presse du Parti Communiste Portugais

Plus jamais Hiroshima ! – Note du Bureau de presse du Parti Communiste Portugais

Le 6 août 1945 est une date que les forces progressistes et les amoureux de la paix du monde entier commémorent, pour ne pas oublier la mémoire de ce crime monstrueux qu’a été le lancement de la première bombe atomique sur la ville japonaise d’Hiroshima (et trois jours plus tard sur Nagasaki ) et pour retenir de cette tragédie, qui a causé des milliers de morts et de souffrances qui continuent à ce jour, des leçons pour la lutte contre le militarisme, contre la guerre et pour le désarmement nucléaire.

Il est impératif de défendre la vérité historique, de lutter contre toute tentative de justification de l’utilisation de l’arme atomique, de démystifier le faux argument selon lequel son utilisation était nécessaire pour vaincre le Japon parce qu’il était déjà vaincu, et de dénoncer l’impérialisme américain pour un crime dont le seul but était d’affirmer la puissance et les objectifs hégémoniques des États-Unis sur la scène mondiale.

Il ne faut pas oublier que les racines de la guerre et de ses conséquences tragiques se trouvent dans le pouvoir des monopoles et dans l’appétit d’exploitation et de prédation illimitée du capital financier et spéculatif, et alerter sur les grands dangers pesant sur l’Humanité, en raison de la croissance des forces xénophobes et fascistes, du militarisme, de la multiplication des sources de tension, de déstabilisation et de guerres d’agression impérialistes, dans une situation où la soi-disant «guerre contre le terrorisme» est utilisée comme une couverture pour attaquer les droits et les libertés fondamentales, pour augmenter les dépenses militaires et pour interférer dans les affaires intérieures de pays souverains.

Dans ce cadre général, une question très préoccupante est l’escalade agressive de l’impérialisme, comme en témoignent la situation en Syrie, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ou comme en témoignent les dernières décisions du sommet de l’OTAN à Varsovie, une «politique de sécurité et de défense commune” de l’Union européenne de plus en plus coordonnée avec les États-Unis et l’OTAN , la course aux armements dans la région Asie-Pacifique avec une activité militaire intense des États-Unis, le renforcement du traité américano-japonais et la renaissance du militarisme et de l’interventionnisme japonais. L’installation par les États-Unis et l’OTAN de boucliers antimissile en Europe de l’Est, dans la péninsule coréenne, et sur les frontières de la Fédération de Russie et de la République Populaire de Chine, est également particulièrement inquiétante, car elle implique des scénarios de guerre et l’admission de l’utilisation d’armes nucléaires.

Se souvenir d’Hiroshima et de Nagasaki c’est donc se battre pour qu’une telle tragédie ne se reproduise plus jamais. C’est intensifier la lutte contre le fascisme et contre la guerre, contre la politique agressive de l’impérialisme, pour la dissolution de l’OTAN, une solution politique des conflits respectant la souveraineté des peuples, pour le désarmement et, en premier lieu, pour le désarmement nucléaire. C’est unir les forces susceptibles d’être unies dans la lutte pour la paix et éliminer une fois pour toutes de l’horizon le danger d’un holocauste nucléaire.

La lutte pour le progrès social et la paix n’avait jamais été aussi liée auparavant à la lutte pour la souveraineté des États et pour le droit de chaque peuple à choisir librement sa voie de développement. Au Portugal, le PCP continuera à agir avec détermination pour libérer le pays des contraintes extérieures qui portent atteinte à sa souveraineté, contre les exigences et le chantage de l’Union européenne, contre l’implication du pays dans des opérations d’agression contre d’autres peuples, pour une politique étrangère et de défense de fierté patriotique et en conformité avec la Constitution de la République portugaise, la paix, l’amitié et la coopération avec tous les peuples du monde.

Lisbonne, le 5 août 2016.

pcp

(Traduction: NK)

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans International

Réfugiés: Face au drame, place aux actes ! STOP l’impérialisme!

refugees
La rentrée est marquée par des images extrêmement violentes et lourdes de sens concernant la situation des centaines de réfugiés forcés de quitter leur pays. Il nous faut, toutefois, adopter la bonne grille de lecture sur cette situation qualifiée de crise par les dirigeants européens. Perdu dans les amalgames xénophobes et les solutions d’urgence des gouvernements qui n’auraient rien vu venir, on en oublierait presque les véritables causes de la fuite de ces familles. La guerre et l’impérialisme sont bel et bien les causes de la situation d’urgence humanitaire actuelle.

Les Jeunes Communistes dénoncent la politique impérialiste des puissances de l’OTAN ou de notre propre gouvernement, qui n’ont cessé de déstabiliser, attaquer et piller des régions entières du monde pour servir leur désir aveugle de profit. Les guerres qui poussent ces femmes et ces hommes à fuir ne sont autres que la conséquence des enjeux de domination qui scindent notre monde et qui mettent au dernier plan le progrès de l’humanité.

Nous affirmons notre entière solidarité et fraternité envers les réfugiés victimes du système que nous combattons. Il est temps de ranger les calculatrices et de répondre à la situation en ouvrant les frontières et en accueillant les gens dans la dignité.

Nous combattrons également les responsables de cette situation. Si Hollande et Merkel se gargarisent avec leur quotas contraignants, nous ne l’entendons pas de cette manière. La contrainte est du coté des peuples qui souffrent de la guerre, pas des pompiers pyromanes européens.

guerres

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Non classé

Semaine de la Pensée Marxiste 2015: EN ROUTE VERS LA LIBERTÉ DES PEUPLES!

Bandeau FB

EN ROUTE VERS LA LIBERTÉ DES PEUPLES!
Dans le cadre de la Semaine de la Pensée Marxiste, initiative qui se tient sur l’ensemble des universités de France, l’UEC Saint-Étienne organise une semaine d’évènements autour de la Liberté des PeuplesVoici le programme de la Semaine de la pensée marxiste à Saint-Étienne :

Dimanche 22, 18h :
Soirée d’ouverture de la Semaine
Projection du film “Françafrique: l’argent roi” suivi d’un débat sur la liberté.
Local des Jeunes Communistes de la Loire, 3 rue Brossard

Lundi 23, 18h: ­
100 ans après la 1ère Guerre Mondiale:
­Libertés et dominations dans la mondialisation
Quels possible pour les peuples aujourd’hui?
présentée par Daniel Durand, Instituteur public, journaliste politique, blogueur et chercheur en relations internationales, ancien secrétaire national du Mouvement de la paix (auteur notamment de “Irak, qui a gagné” et “Changer le monde…changer l’ONU”
UJM – Amphi E01

Mardi 24, 18h: Le combat pour la liberté du peuple Palestinien,
Présentation par Nordine Idir, Secrétaire Général des Jeunes Communistes du livre “Palestine- France quand les jeunes Résistent !”, co-écrit avec Salah Hamouri, ancien prisonnier Palestinien. Cette rencontre sera l’occasion de discuter des combats autour de la liberté du peuple Palestinien, de la résistance à mener en France et de l’espoir qui existe encore et toujours pour la justice et la Paix.
UJM – Amphi D03

Mercredi 25,18h: Quelles voies vers la liberté pour les Kurdes aujourd’hui?
Cette conférence nous permettra de découvrir le peuple kurde, son histoire, sa culture, mais aussi de comprendre son combat menée au Proche et Moyen-Orient, son combat politique mais aussi sa lutte acharnée contre l’organisation armée djihadiste de l’État Islamique, et enfin quelle solidarité internationale nous pouvons avoir avec ce peuple en France.
présentée par Aydin BARAN, étudiant en Master 1, militant et représentant du Centre Démocratique Kurde de Marseille.
UJM – E01

Vendredi 27, 18h
Soirée de clôture de la semaine
Le combat contre les atteintes à la liberté en France
Témoignages de militants syndicaux CGT (5 de Roanne) sur la répression et les atteintes à la liberté dont ils ont été victimes dans le cadre de leur combat pour les salariés.
Suivi d’une soirée festive.
Local des Jeunes Communistes de la Loire, 3 rue Brossard

Venez nombreux!

L’évènement Facebook: https://www.facebook.com/events/434770323340281/
spm

Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Union des Étudiants Communistes

Communiqué du MJCF

Reconstruction de Gaza : Où est passé l’argent promis ?

le 09 février 2015

Après les bombardements meurtriers, sur Gaza cet été, 5,4 milliards avaient été promis par la communauté  internationale pour la reconstruction de Gaza. 6 mois plus tard et faute de volonté politique, cet argent n’a toujours pas été versé. L’UNWRA, organisme de l’ONU dédié aux réfugiées Palestiniens  va devoir cesser un de ses programmes d’aides. Un désastre humanitaire pour les Gazaouis…

Début octobre au Caire, une conférence s’est tenue, réunissant les pays donateurs de fonds pour la reconstruction de Gaza. A défaut de prendre des mesures coercitives contre Israël pendant son offensive meurtrière, la communauté internationale, s’est donc mobilisée par ses promesses de dons pour la reconstruction des infrastructures Gazaouies. En apparence tout  du moins (puisque la majeure partie de ses promesses de dons étaient déjà débloquées avant la guerre), la communauté internationale n’a donc fait que recycler d’anciennes promesses de dons.  Pire donc, l’ONU a annoncé devoir suspendre son aide financière faute d’avoir  pu récolter l’argent promis.

Conséquence directe, l’UNWRA  ne pourra plus remplir ses missions à commencer par aider la population de Gaza à payer leurs loyers et à réparer leurs maisons. Par ailleurs, le fond destiné à la reconstruction des maisons totalement détruites est lui aussi presque épuisé.  Près de 15.000 palestiniens vivent encore dans les centres de L’UNWRA, et de nombreuses familles vivent dans des bidonvilles sur le site de leur ancienne maison. L’ONU demande en Urgence 100 millions de dollars, pour répondre à ces besoins et pour le seul premier trimestre de l’année.

6 mois après la fin de la guerre, les Palestiniens subissent donc encore les conséquences  de l’offensive destructrice israélienne et de l’absence totale de volonté de la communauté internationale.

Il est grand temps de cesser ce bal hypocrite et que la communauté internationale s’engage réellement aux côtés des palestiniens. La France doit soutenir le travail de l’UNRWA et doit verser immédiatement de l’argent pour la reconstruction de Gaza ! Il est grand temps que les millions de Palestiniens en exil puissent bénéficier de leur droit au retour.  67 ans après la Nakba, l’ONU ne fait toujours preuve d’aucune volonté sur  la question des réfugiés Palestiniens.  Détourner le regard ne fera pas disparaitre le problème. Alors que le 20 juin prochain, L’ONU organise  la journée mondiale des réfugiés, ayons l’exigence que l’ONU s’empare réellement du problème.

En l’absence de volonté de la part de l’ONU, et d’initiatives de la France, nous continuerons notre combat avec obstination, pour obtenir la reconnaissance de l’Etat Palestinien, la libération de tous les prisonniers politiques, et le retour des réfugiés !

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Non classé

MANIF RÉPUBLICAINE EN HOMMAGE AUX VICTIMES DE CHARLIE HEBDO

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Communiqué de presse unitaire

« Nous, organisations syndicales, politiques, citoyennes, appelons à manifester en hommage aux
douze victimes lâchement assassinées dans l’attaque du journal Charlie Hebdo.
Nous manifesterons au nom de la liberté d’expression et des valeurs défendues par l’équipe de
Charlie Hebdo. Nous continuerons à porter l’impertinence, l’humour, contre l’obscurantisme et les
intégrismes religieux d’où qu’ils viennent, contre les forces de divisions et les messages de haine.
Nous condamnons toutes les tentatives d’assimiler les musulmans vivant en France à ces
actes terroristes.
Nous appelons à participer à Saint Etienne dimanche 11 janvier à 10h à la manif républicaine au
départ de Chateaucreux. »

Les organisations départementales suivantes sont signataires :
CFDT, CGT, FO, FSU
ATTAC, Ligue de l’Enseignement, Comité Roosevelt
AGA, ADECR, EELV, Ensemble, MRC, PCF, PG, PS

Publié par administrateur dans Non classé
Rassemblement pour la reconnaissance de la Palestine

Rassemblement pour la reconnaissance de la Palestine

CONTRE L’INJUSTICE, CA BOUGE EN EUROPE ET EN FRANCE…

Cet été, avec les massacres à Gaza qui ont fait 2.000 morts et 10.000 blessés, nous avons pu constater à quel point le gouvernement israélien se croit tout permis, malgré les formidables mobilisations partout dans le monde, dont en France. En l’absence de sanctions, Israël bafoue les droits des Palestiniens. Israël continue la colonisation et vient tout juste d’annoncer 200 nouveaux logements à Jérusalem-Est, le quartier palestinien de la ville. Cette politique lui permet d’expulser des Palestiniens et de rendre impossible la paix en nous mettant devant le fait accompli. Depuis quelques semaines, et grâce aux manifestations de cet été dont nous avons été acteurs, plusieurs pays en Europe ont changé leur position: la Suède a reconnu l’Etat palestinien, le Sénat irlandais et le Parlement britannique aussi. La France doit faire pareil ! Le ministre des Affaires Étrangères Fabius a récemment reconnu « qu’à un moment ou à un autre il faudrait bien reconnaître l’Etat palestinien », alors allons-y ! 30 000 personnes ont publiquement pris position pour la campagne que nous menons depuis un an, nous donnant ainsi de la force, dont Kery James, Médine, des élus, associatifs, et… toi?…

LE 28 NOVEMBRE, LES DÉPUTÉS VOTERONT. METTONS LA PRESSION.

La veille, nous irons déposer nos 30.000 pétitions au Ministère pour dire que la jeunesse de France veut un Etat pour la Palestine maintenant! Le 28 novembre, les députés français sont appelés à voter à l’Assemblée Nationale sur la reconnaissance de l’Etat palestinien, et le 11 décembre au Sénat. Si ils votent oui, il faudra encore que le gouvernement prenne en compte cette décision. Nous appelons tous les jeunes de France à signer la pétition et à participer aux rassemblements du MJCF et des organisations progressistes pour concrétiser les droits du peuple palestinien! Les Palestiniens résistent depuis plus de 60 ans, sans jamais abandonner la lutte pour leur indépendance. Depuis plusieurs années, l’Autorité Palestinienne a décidé de faire valoir ses droits sur le plan diplomatique. La Palestine a rejoint des institutions comme l’UNESCO, est devenu Etat observateur à l’ONU, est en train de saisir la Cour Pénale Internationale. Mais elle n’est pas encore un Etat à part entière…

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Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Non classé