Manifestation

La caisse de solidarité, en toute transparence (Mise à jour le 30/12/16)

La caisse de solidarité, en toute transparence (Mise à jour le 30/12/16)

Depuis plusieurs mois, les Jeunes Communistes de la Loire organisent la solidarité envers tous les jeunes poursuivis en justice pour leur mobilisation contre la Loi Travail. 

Pour que tout le monde sache où nous en sommes, et se sente concerné par cette caisse de solidarité, nous voulons évoluer en toute transparence.

Au 30 décembre 2016, le montant de la caisse de solidarité s’élève à 12 811 €

Manifestations de mai: 698€

Soirée de soutien: 500€

Chèques individuels:  260€

Fête de l’Humanité Loire: 260€

Avatarium: 160€

Rassemblement devant le 9.9 le 2 juin: 410€

Rassemblement du 3 juin devant le Tribunal: 260€

Bar de la JC le 3 juin: 135€

Manifestation de juin: 345€

Soirée au Bar et Vous: 64€

Projections de Films: 213€

Apéro solidaire à la JC: 45€

Chèque CNT : 300€

Chèque SNES42 : 100€

Chèque BDS42 : 100€

Concert Cavalerie le 21 juin: 407€

Rassemblement du 23 juin: 161€

Apéro militant à la JC le 24 juin: 81€

Manifestation du 28 juin: 153€

Fête populaire du PCF à Mably: 188€

Chèques individuels: 375€

Soirée de soutien à l’Excuse-Bar: 107€

Journée du 13 juillet devant le Tribunal + Soirée de solidarité: 2074€

Fête de l’Humanité: 1465€

Chèque de la section de Saint-Étienne du PCF: 1000€

Chèques individuels: 100€

Dons individuels: 170€

Dons individuels: 190€

Soirée de soutien à la Gueule Noire: 773€

Banquet de la JC: 310€

Congrès de l’ANECR: 776€

Premiers frais de justice payés: -254€

Soirées de soutien: 885€

Pour faciliter la comptabilité, tout est arrondi à l’euro supérieur. La différence à été prise dans la caisse de la JC.

Nous devons continuer de multiplier les actes de solidarité.

Si par chance, la somme récoltée est supérieure à celle des amendes, la différence ne finira pas dans les caisses de la JC, mais sera utilisée pour de futurs convocations, jugements, etc.

Pour la JC Loire
Simon Poudroux, trésorier fédéral.

tinmar

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Victoire des Femmes en Pologne, mais le combat pour l’IVG reste entier!

Victoire des Femmes en Pologne, mais le combat pour l’IVG reste entier!

Le droit à l’interruption volontaire de grossesse — l’lVG – est un droit primordial pour les
femmes a disposer de leur corps. Cependant ce droit a été remis en question en Pologne.
Dès 1993. la Pologne avait limité l’avortement pour uniquement trois cas: l’inceste, le viol
et la mise en danger de la santé de la mère et/ou de graves malformations pour le fœtus.
Cette loi était le fruit d’une entente entre le PIS (Droit et Justice), le parti conservateur
polonais alors au pouvoir et l’Église catholique.

La semaine dernière. le Parlement polonais, sous la pression des « pro-vie » catholiques, a
remis en question cette loi. pour tout simplement l’abroger . Si même dans le cadre légal.
de nombreuses femmes ne peuvent avorter car du fait de relus de nombreux médecin de
pratiquer l’avortement. cette interdiction totale porterait atteinte aux droits des femmes à
avoir ou non un entant, et les plus précaires devront utiliser des méthodes mettant en péril
leur vie.

C’est une régression sociale inacceptable qui s’attaque aux droits fondamentaux des
femmes et met en danger leur santé, celle-ci étant présentée intérieure à celle du fœtus.
Si cette loi avait été mise en place. toute personne aidant une femme enceinte a avorter.
médecin ou autre. risquait 5 ans de prison. En effet, la commission de la justice et des
droits de l‘homme du Sejm (la chambre basse du Parlement polonais) a rejeté, mercredi 5
octobre au soir, la proposition de loi visant a interdire totalement l’avortement. les députés
polonais ont également rejeté définitivement le texte en session plénière, jeudi 6 octobre.

Les manifestations massives du 3 octobre en Pologne. précédée de nombreux autres
rassemblements de soutiens à l’international. ont poussé le gouvernement a abandonner
ce projet de loi. Cette victoire n’est cependant qu’un premier pas :d’autres avancées sont
à conquérir par les femmes polonaises dans un pays où l’avortement reste extrêmement
limité.

Nous. Mouvement des Jeunes communistes de France et I’ Union des Étudiants Communistes.
soutenons la lutte des polonaises et de toutes les femmes dans le monde contre les attaques
d’un système patriarcal et appelons à participer aux mobilisations futures

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À Saint-Étienne, la CGT dénonce un «procès politique» (Article de l’Humanité)

À Saint-Étienne, la CGT dénonce un «procès politique» (Article de l’Humanité)

Nous reproduisons ici un article de Loan Nguyen, publié le dimanche 24 juillet sur le site humanite.fr :

“Le Procureur de la République a décidé de faire appel de la relaxe de trois militants CGT, qui étaient poursuivis pour avoir accroché sur la permanence d’un député PS une banderole lui reprochant d’avoir soutenu la loi Travail.

L’accrochage de banderole à une permanence PS vaut-il bien deux procès ? Après avoir été relaxés en première instance le 13 juillet par le tribunal correctionnel de Saint-Étienne, trois jeunes militants CGT devraient être poursuivis en appel à l’initiative du Procureur de la République pour s’être introduits par effraction dans le local du député socialiste Jean-Louis Gagnaire et pour des violences contre des agents de police à l’occasion d’une manifestation contre la loi Travail le 12 mai dernier à Saint-Étienne. Des chefs d’accusation que réfutent Nina, 24 ans, Jules, 25 ans et Yvan, 29 ans, respectivement serveuse, assistant de vie scolaire et musicien en recherche d’emploi. « La porte d’entrée de l’immeuble n’était pas fermée. Même la police n’a pas relevé de traces d’effraction sur la porte de la permanence », rappelle Maître Karine Thiébault, l’une des avocates des trois militants syndicaux. Concernant l’accusation de violences contre les forces de l’ordre, Maître Thiébault relève que les policiers qui avaient porté plainte auraient refusé la procédure dite de confrontation face aux militants, « alors que cela aurait pu permettre que chacun s’explique. C’est une atteinte au droit à un procès équitable ». Enfin, l’avocate souligne qu’en dépit des réquisitions, « la vidéo de surveillance de la permanence effectuée par Securitas n’a pas été jointe au dossier », ce qui implique que rien d’incriminant n’y a été trouvé concernant ses clients.
« Ils sont simplement rentrés dans la permanence pour afficher au balcon une banderole qui reprochait au député d’avoir soutenu la loi Travail », témoigne Jean-Michel Gourgaud, secrétaire général de l’union départementale CGT de la Loire, à qui cet acharnement du ministère public rappelle les combats pour les Manufrance et les cinq de Roanne. Pour la CGT, il s’agit clairement d’un « procès politique ». « Dans un contexte où les Français sont encore fortement opposés à la loi, ce genre de manœuvres ne va pas apaiser les choses », prévient Jean-Michel Gourgaud. « Ils sont rentrés sans dégradation ni violence », confirme Martin Pontier, secrétaire fédéral du Mouvement jeunes communistes de la Loire qui était présent en bas de l’immeuble ce jour-là, et qui est lui-même poursuivi pour violences dans une procédure distincte. Le jeune homme accuse à l’inverse la police d’avoir fait usage d’une répression excessive. « On a été chargé sans sommation, les militants interpellés ont été mis en joue et plaqués au sol. Je n’ai fait que repousser les boucliers des policiers, je me suis pris un gros coup sur la tête. Et on m’accuse d’avoir blessé à moi seul sept policiers ! », s’indigne-t-il.
Du côté du parlementaire PS – qui s’est notamment illustré ces derniers mois pour avoir reproché aux frondeurs socialistes d’avoir « un problème mental » – on a annoncé se porter à nouveau partie civile par le biais de la presse locale. En première instance, Jean-Louis Gagnaire demandait 698 euros de dédommagement au titre de la réparation de la porte de sa permanence et un euro symbolique. Les policiers blessés réclamaient des indemnités allant de 1500 à 2000 euros chacun. Le procureur avait lui requis 4 mois de prison avec sursis, 500 euros d’amendes pour Yvan et Nina, 12 mois de prison avec sursis, 600 euros d’amendes, et 5 ans d’interdiction d’exercer dans la fonction publique pour Jules. Pour Martin Pontier, le Parquet a requis 18 mois de prison dont 3 mois fermes, 5 ans d’interdiction d’exercer dans la fonction publique et 9000 euros d’indemnités à verser aux policiers. Dans ce dernier cas, le délibéré est fixé au 6 septembre. Une nouvelle occasion de se mobiliser pour les opposants à la loi Travail, avant même le rendez-vous national du 15 septembre.

Une pétition, lancée en soutien aux trois militants a déjà recueilli près de 6000 signatures. https://www.change.org/p/cgt-precaires-saint-etienne-non-au-proc%C3%A8s-politique-soutien-aux-jeunes-de-saint-%C3%A9tienne/u/17356385

 

L’article d’origine: http://www.humanite.fr/saint-etienne-la-cgt-denonce-un-proces-politique-612449

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Loi travail : les jeunes ont pris la parole, et ils comptent bien la garder !

Loi travail : les jeunes ont pris la parole, et ils comptent bien la garder !

Depuis des mois nous sommes mobilisés contre le projet de loi travail du gouvernement. Nous avons démontré que les jeunes ne sont pas résignés et qu’ils sont capables, aux côtés de salariés, de se défendre et de proposer.

A chaque étape de la mobilisation le gouvernement a tenté de nous faire taire. Il a d’abord voulu nous acheter avec des mesures rustines qui, si elles constituent de réelles victoires,  n’altèrent en rien les raisons de notre colère. Puis voyant la mobilisation s’étendre, il a misé sur la violence policière et institutionnelle. Partout dans le pays les provocations et la répression se sont amplifiées jusqu’à ce qu’ils utilisent leur dernier recours à l’Assemblée Nationale : l’article 49-3. A Saint-Étienne, plusieurs de nos camarades sont traités comme des criminels et poursuivis devant la justice.

Mais malgré ces tentatives de museler le mouvement social et la représentation nationale, la résistance des jeunes et des travailleurs n’a pas faibli ! Nous étions une nouvelle fois nombreux dans les rues le 26 mai ainsi que le 9 juin dernier pour réclamer le retrait de la loi travail. Et depuis lors nous sommes solidaires des salariés en grève, des raffineries jusqu’aux transports en passant par l’énergie.

Le combat est loin de s’arrêter, notre objectif est clair : le retrait de cette loi qui nous condamne à la précarité à vie. Nous le savons, non seulement cette loi est dangereuse et indésirable mais en plus des solutions existent pour nous permettre de construire notre avenir dans la dignité. Ces solutions nous les portons avec d’autres organisations de jeunesse depuis le début de la mobilisation.

Le gouvernement reste sourd à ces revendications et a décidé de piétiner toute forme de démocratie. En conséquence nous avons décidé d’organiser une grande votation populaire pour obtenir le retrait de la loi travail et pour y opposer nos propositions. Dans les lieux de vie, d’études et de travail, prenons la parole, imposons nos solutions !

Nous appelons également à participer massivement à la mobilisation nationale du 14 juin pour, une nouvelle fois, faire la démonstration de notre force collective. Hollande, Valls, El Khomri, Macron et consorts : contre vos projets destructeurs les jeunes ont pris la parole, et ils comptent bien la garder !

14j

Plusieurs de nos camarades montent sur Paris à cette occasion, pour Saint-Étienne une manifestation est organisée à 10h30 à partir de la Bourse du Travail, soyons nombreux-ses!

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Communiqué du MJCF – Militants, pas criminels !

Communiqué du MJCF – Militants, pas criminels !

Depuis des mois nous sommes massivement mobilisés contre la politique du gouvernement et sa loi travail qui vise à nous précariser à vie. Les jeunes et les salariés s’illustrent depuis le 9 mars dernier dans de nombreuses formes de mobilisation. Malgré les pronostics d’essoufflement et de fin de mouvement, et malgré la tentative de passage en force à l’Assemblée Nationale avec le 49-3, nous ne baissons pas les bras et nous restons plus que jamais déterminés à obtenir le retrait de ce projet de loi.

Nous, jeunes communistes, sommes pleinement solidaires et apportons notre soutien total aux salariés en grève, notamment dans toutes les raffineries du pays. Le gouvernement veut imposer sa loi contre l’avis de l’immense majorité de la population. Par cette stratégie, il joue un jeu dangereux et inacceptable. De concert avec les salariés, nous considérons que face à ce blocage gouvernemental, le rapport de force économique est un véritable moyen de nous défendre et d’échapper à cette prise en otage de la démocratie par Valls et le MEDEF.

Nous dénonçons fermement la violence avec laquelle le gouvernement choisit de traiter notre mobilisation. La répression qui s’abat depuis le début du mouvement sur nos camarades passe à la vitesse supérieure. Depuis le début de la semaine, c’est le droit de grève qui est directement attaqué par l’exécutif, qui envoie les forces de l’ordre sur des salariés dont le seul tord est d’exercer un de leur droits constitutionnels les plus fondamentaux. Ce matin par exemple la police a violemment délogé les grévistes de la raffinerie de Fos-sur-Mer et ce jusque dans leur propre locaux syndicaux.

Plus généralement, sur l’ensemble du territoire, des militants sont intimidés, violentés, voire menacés de peines lourdes, inquiétés pour avoir oser se mobiliser. C’est le cas de quelques jeunes communistes, notamment à Amiens, Saint-Étienne, ou encore dans le Puy de Dôme. Pour avoir manifesté, bloqué un lycée, interpellé un parlementaire, ou encore occupé pacifiquement un bâtiment, nos camarades se font arrêter et risquent pour certains jusqu’à 5 ans de prison ferme.

Nous condamnons les violences inacceptables à l’encontre des jeunes et des salariés mobilisés et nous réclamons l’abandon immédiat des poursuites qui visent nos camarades. Nous réaffirmons notre soutien total aux mouvements de grève en cours et nous y apportons notre aide directe partout où nous sommes présents.

Nous serons évidemment présents dans la rue lors des journées de mobilisation du 26 mai et 14 juin prochains. Et enfin, puisque le gouvernement fait le choix du déni de la démocratie, nous allons l’organiser nous mêmes, avec les organisations de jeunesse et l’intersyndicale, par une grande votation populaire.

Militants et pas criminels, notre objectif est clair : retrait de la loi travail !

http://www.jeunes-communistes.org/2016/05/24-militants-pas-criminels-12871

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La Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD) soutient la jeunesse de France en lutte contre la Loi Travail

La Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD) soutient la jeunesse de France en lutte contre la Loi Travail

Communiqué de la FMJD sur la lutte contre la Loi Travail:
(Traduction NK)

fmjd

En solidarité avec la jeunesse de France

Depuis des semaines maintenant, la jeunesse française reste mobilisée contre une loi scélérate, une loi qui serait un véritable pas en arrière pour les conditions de travail du peuple français. L’approche et les politiques gouvernementales attaquent les travailleurs et par conséquent ruinent leurs droits depuis 2012. La «Loi El-Khomri» contre laquelle les jeunes de France se battent actuellement, est en fait une étape supplémentaire à tout ce qui a précédé. Elle comprend une augmentation des heures de travail, la facilitation des licenciements ou la baisse des salaires, et l‘écrasement de conditions de travail sûres. Depuis début mars, des dizaines de milliers de jeunes, étudiants, lycéens, jeunes travailleurs et chômeurs se mobilisent dans tout le pays pour exiger le retrait de ce projet du droit du travail et se battent contre la précarité.

Le 31 Mars, plus d’un million de personnes étaient dans les rues pour protester contre la politique de l’emploi du gouvernement et pour porter une alternative à la concurrence généralisée sur le marché du travail. Malgré l’absence de majorité au Parlement, le gouvernement tente de faire passer la loi sans débat démocratique ou vote. De plus, les manifestants dans les rues font face à la violence policière et à la répression.

La Fédération mondiale de la jeunesse démocratique est solidaire avec les jeunes de France et leur mobilisation; nous soutenons leur lutte légitime et leurs revendications légitimes. Nous saluons aussi l’unité de la jeunesse avec les travailleurs de France. Nous sommes sûrs que leur présence militante dans les rues et les routes du pays pour les mobilisations restera forte. Enfin, nous condamnons la violence et la répression contre les manifestants, et nous condamnons également l’approche antidémocratique du gouvernement dans sa tentative de faire adopter cette loi impopulaire.

Au nom de la FMJD
Quartier général de la FMJD

Budapest, le 16 mai 2016.

manifloitravail

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Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”

Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”

Nous reproduisons ici un article rédigée par la journaliste Mathilde Montagnon, publiée sur le site de France Bleu Saint-Étienne Loire le Lundi 16 mai. Nous incitons au maximum de partages pour rétablir la vérité concernant la manifestation du 12 mai.
(https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/loi-travail-le-mot-d-ordre-est-de-criminaliser-la-mobilisation-le-responsable-de-la-jeunesse-communiste-de-la-loire-1463406947)

“Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”
(le responsable des jeunes communistes de la Loire)

La nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail sera particulièrement surveillée ce mardi. Notamment à Saint-Étienne où le rassemblement de la semaine dernière a entrainé des débordements devant la permanence parlementaire de Jean-Louis Gagnaire.

Les syndicats appellent à une nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail ce mardi. Une manifestation est prévue à 10h30 à Saint-Étienne. Départ devant la bourse du travail direction la place de l’Hôtel de ville. A Roanne, le rendez-vous est à 10h30 : les opposants envisagent de bloquer le Pont du Coteau avant de partir direction la mairie.

Des rassemblements sous surveillance notamment à Saint-Étienne. La semaine dernière, jeudi 12 mai, le rassemblement a dégénéré : des manifestants sont entrés dans la permanence parlementaire du socialiste Jean-Louis Gagnaire. Une banderole a été déployée. 16 policiers ont été blessés selon les syndicats de policiers. Martin Pontier, le responsable fédéral des jeunes communistes dans la Loire, revendique l’action de ces quatre militants qui ont accroché la banderole à la permanence. Une “action pacifiste et symbolique” selon lui. Et il dénonce un mensonge sur les violences perpétrées à l’encontre des policiers.


M. Pontier : Il n’y a eu aucun vol, aucune dégradation, aucune violence à l’intérieur de la part de ces quatre jeunes militants qui ont été saisis par la police, mis en joue et menacés de mort par les forces de l’ordre. Je dis qu’il y a une version mensongère. Je suis un peu scandalisé par les déclarations de la police de 16 blessés. On voit sur de nombreuses vidéos, qu’il n’y a que sept policiers qui ont chargé les manifestants. Il y a des insultes qui ont été entendues de la part de la police qui étaient non pas pour  maintenir l’ordre mais pour alimenter la haine. Le ministre Bernard Cazeneuve nous a traité de professionnels de la haine de l’État. Je dis juste qu’il y a aussi d’autres professionnels ce sont ces agents-là qui nous ont foncé dessus qui n’ont pas cherché à comprendre. Quatre manifestants ont aussi fait des déclarations sur des jours d’ITT. Nous on a pas grossi les chiffres. Je pense que le mot d’ordre c’est d’atténuer la mobilisation, de la casser, de la criminaliser, de nous faire passer pour des casseurs. Je ne vois pas à quel moment 16 policiers auraient pu être blessés“.

Un service d’ordre renforcé dans la manifestation stéphanoise

C’est donc dans ce contexte que va se dérouler la manifestation stéphanoise. Les jeunes communistes et la CGT vont mettre en place un service d’ordre renforcé. Une chaine humaine doit entourer le cortège des étudiants et des lycéens en tête de manifestation. L’objectif c’est de prévenir tout débordement. D’éviter de “tomber dans le piège” des violences que tendrait le gouvernement selon les JC qui estiment qu’il y a une volonté politique de faire dégénérer les manifestations pour “criminaliser le mouvement“. Certains manifestants seront donc chargés de filmer la manifestation, d’enregistrer des preuves en cas de besoin.

Une chose est certaine : le mouvement se durcit, se radicalise. Même s’il reste globalement bon enfant dans la Loire. Mais l’utilisation du 49-3 a remobilisé les opposants à la loi travail selon le leader de la CGT dans le Roannais, Serge Lenoir.”

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