Liberté
SOLIDARITÉ AVEC LES 8 DE GOODYEAR
Les 8 syndicalistes de Goodyear condamnés à 9 mois de prison ferme en première instance, sont aujourd’hui jugés en appel.
Condamnés pour avoir défendus leurs emplois, alors que les responsables de milliers de licenciements sont toujours en liberté, protégés par leur fortune.
Nous exigeons leur relaxe et la fin de cette justice de classe, si emblématique du quinquennat de François Hollande !
Victoire des Femmes en Pologne, mais le combat pour l’IVG reste entier!
Le droit à l’interruption volontaire de grossesse — l’lVG – est un droit primordial pour les
femmes a disposer de leur corps. Cependant ce droit a été remis en question en Pologne.
Dès 1993. la Pologne avait limité l’avortement pour uniquement trois cas: l’inceste, le viol
et la mise en danger de la santé de la mère et/ou de graves malformations pour le fœtus.
Cette loi était le fruit d’une entente entre le PIS (Droit et Justice), le parti conservateur
polonais alors au pouvoir et l’Église catholique.
La semaine dernière. le Parlement polonais, sous la pression des « pro-vie » catholiques, a
remis en question cette loi. pour tout simplement l’abroger . Si même dans le cadre légal.
de nombreuses femmes ne peuvent avorter car du fait de relus de nombreux médecin de
pratiquer l’avortement. cette interdiction totale porterait atteinte aux droits des femmes à
avoir ou non un entant, et les plus précaires devront utiliser des méthodes mettant en péril
leur vie.
C’est une régression sociale inacceptable qui s’attaque aux droits fondamentaux des
femmes et met en danger leur santé, celle-ci étant présentée intérieure à celle du fœtus.
Si cette loi avait été mise en place. toute personne aidant une femme enceinte a avorter.
médecin ou autre. risquait 5 ans de prison. En effet, la commission de la justice et des
droits de l‘homme du Sejm (la chambre basse du Parlement polonais) a rejeté, mercredi 5
octobre au soir, la proposition de loi visant a interdire totalement l’avortement. les députés
polonais ont également rejeté définitivement le texte en session plénière, jeudi 6 octobre.
Les manifestations massives du 3 octobre en Pologne. précédée de nombreux autres
rassemblements de soutiens à l’international. ont poussé le gouvernement a abandonner
ce projet de loi. Cette victoire n’est cependant qu’un premier pas :d’autres avancées sont
à conquérir par les femmes polonaises dans un pays où l’avortement reste extrêmement
limité.
Nous. Mouvement des Jeunes communistes de France et I’ Union des Étudiants Communistes.
soutenons la lutte des polonaises et de toutes les femmes dans le monde contre les attaques
d’un système patriarcal et appelons à participer aux mobilisations futures
Match de football ASSE – Beitar Jérusalem – (Communiqué inter-organisations)
Savez-vous que l’ASSE recevra au stade Geoffroy Guichard l’équipe du Beitar de Jérusalem le 25 août en match retour des barrages de la ligue Europa ?
Beitar et ses supporters (la Familia)
Le club Beitar a été fondé par David Horn, le chef du mouvement de jeunesse du parti du même nom ultra sioniste et fasciste. Et l’équipe était composée de jeunes du parti. En Israël, sport et politique sont donc intimement liés. Les supporters de ce club, qui se font appeler La Familia, sont ultra sionistes, racistes et extrêmement violents. Leur slogan favori est « Mort aux arabes » et leur drapeau porte l’inscription « Beitar pur pour toujours ». Fin juillet, 19 de ces supporters ont été inculpés pour « tentative de meurtre, de sabotage aggravé, de délits racistes, de possession illégale d’armes et de violation de la législation contre les violences dans le sport» selon la police israélienne. 6 d’entre eux sont en prison pour le meurtre du jeune palestinien brûlé Vif en 2014.
Les footballeurs arabes et/ou musulmans en Israël
Le Beitar n’a jamais recruté de joueurs arabes de nationalité israélienne alors qu’ils représentent plus de 17% de la population d’Israël. En 2013, le sélectionneur a tenté de recruter 2 joueurs d’origine tchétchène. Leur entrée sur le terrain a été accueillie par des réactions de haine de la part des supporters du Beitar sous prétexte que ces joueurs étaient musulmans. Les violences ont duré plusieurs semaines, les locaux du club ont même été incendiés et les trophées détruits.
Le football en Palestine
Israël empêche systématiquement les palestiniens de jouer au niveau international, en leur bloquant l’accès aux compétitions, mais aussi aux entraînements et aux équipements sportifs en utilisant les checkpoints, le refus des visas, l’emprisonnement, la torture, etc.
En témoignent les cas d’Omar Abu Rouis, Mohammed Nemer ou Mahmoud Sarsak. Ce dernier, joueur prometteur de 24 ans a été incarcéré sans preuve ni jugement pendant 3 ans en vertu de la « détention administrative Il doit sa libération à sa grève de la faim de 92 jours et au soutien du monde du football. De nombreux joueurs palestiniens ont été emprisonnés et même tués délibérément par Israël.
La campagne BDS
En 2005, la société civile palestinienne a lancé un appel international au boycott, au désinvestissement et aux sanctions contre Israël jusqu’à la fin de l’occupation et de la colonisation jusqu’au respect du droit international. La campagne BDS appelle au boycott économique, académique, culturel et sportif. Le boycott sportif consiste exclure Israël des compétitions internationales, s’opposer à l’instrumentalisation du sport que cet état utilise à des fins de propagande pour masquer sa politique d’apartheid.
Les valeurs véhiculées par le sport sont incompatibles avec la politique de cet état colonialiste et raciste.
A l’image des supporters du Celtic Glasgow, qui le 17 août, ont brandi des drapeaux palestiniens lors du match de leur équipe contre le club israélien Hapoël Beer Sheva, il serait beau que les stéphanois montrent aussi leur rejet de cette politique criminelle et raciste.
On ne joue pas avec l’apartheid !
Organisations signataires:
BDS 42 – Collectif 69 de soutien au peuple Palestinien – AFPS 42 – Jeunes Communistes de la Loire – FUIQP 42
Un rassemblement de soutien au peuple Palestinien sera organisé le même jour à 17h devant l’Hôtel de Ville.
Plus d’informations: https://www.facebook.com/events/1106331692746235
Plus jamais Hiroshima ! – Note du Bureau de presse du Parti Communiste Portugais
Le 6 août 1945 est une date que les forces progressistes et les amoureux de la paix du monde entier commémorent, pour ne pas oublier la mémoire de ce crime monstrueux qu’a été le lancement de la première bombe atomique sur la ville japonaise d’Hiroshima (et trois jours plus tard sur Nagasaki ) et pour retenir de cette tragédie, qui a causé des milliers de morts et de souffrances qui continuent à ce jour, des leçons pour la lutte contre le militarisme, contre la guerre et pour le désarmement nucléaire.
Il est impératif de défendre la vérité historique, de lutter contre toute tentative de justification de l’utilisation de l’arme atomique, de démystifier le faux argument selon lequel son utilisation était nécessaire pour vaincre le Japon parce qu’il était déjà vaincu, et de dénoncer l’impérialisme américain pour un crime dont le seul but était d’affirmer la puissance et les objectifs hégémoniques des États-Unis sur la scène mondiale.
Il ne faut pas oublier que les racines de la guerre et de ses conséquences tragiques se trouvent dans le pouvoir des monopoles et dans l’appétit d’exploitation et de prédation illimitée du capital financier et spéculatif, et alerter sur les grands dangers pesant sur l’Humanité, en raison de la croissance des forces xénophobes et fascistes, du militarisme, de la multiplication des sources de tension, de déstabilisation et de guerres d’agression impérialistes, dans une situation où la soi-disant «guerre contre le terrorisme» est utilisée comme une couverture pour attaquer les droits et les libertés fondamentales, pour augmenter les dépenses militaires et pour interférer dans les affaires intérieures de pays souverains.
Dans ce cadre général, une question très préoccupante est l’escalade agressive de l’impérialisme, comme en témoignent la situation en Syrie, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ou comme en témoignent les dernières décisions du sommet de l’OTAN à Varsovie, une «politique de sécurité et de défense commune” de l’Union européenne de plus en plus coordonnée avec les États-Unis et l’OTAN , la course aux armements dans la région Asie-Pacifique avec une activité militaire intense des États-Unis, le renforcement du traité américano-japonais et la renaissance du militarisme et de l’interventionnisme japonais. L’installation par les États-Unis et l’OTAN de boucliers antimissile en Europe de l’Est, dans la péninsule coréenne, et sur les frontières de la Fédération de Russie et de la République Populaire de Chine, est également particulièrement inquiétante, car elle implique des scénarios de guerre et l’admission de l’utilisation d’armes nucléaires.
Se souvenir d’Hiroshima et de Nagasaki c’est donc se battre pour qu’une telle tragédie ne se reproduise plus jamais. C’est intensifier la lutte contre le fascisme et contre la guerre, contre la politique agressive de l’impérialisme, pour la dissolution de l’OTAN, une solution politique des conflits respectant la souveraineté des peuples, pour le désarmement et, en premier lieu, pour le désarmement nucléaire. C’est unir les forces susceptibles d’être unies dans la lutte pour la paix et éliminer une fois pour toutes de l’horizon le danger d’un holocauste nucléaire.
La lutte pour le progrès social et la paix n’avait jamais été aussi liée auparavant à la lutte pour la souveraineté des États et pour le droit de chaque peuple à choisir librement sa voie de développement. Au Portugal, le PCP continuera à agir avec détermination pour libérer le pays des contraintes extérieures qui portent atteinte à sa souveraineté, contre les exigences et le chantage de l’Union européenne, contre l’implication du pays dans des opérations d’agression contre d’autres peuples, pour une politique étrangère et de défense de fierté patriotique et en conformité avec la Constitution de la République portugaise, la paix, l’amitié et la coopération avec tous les peuples du monde.
Lisbonne, le 5 août 2016.
(Traduction: NK)
À Saint-Étienne, la CGT dénonce un «procès politique» (Article de l’Humanité)
Nous reproduisons ici un article de Loan Nguyen, publié le dimanche 24 juillet sur le site humanite.fr :
“Le Procureur de la République a décidé de faire appel de la relaxe de trois militants CGT, qui étaient poursuivis pour avoir accroché sur la permanence d’un député PS une banderole lui reprochant d’avoir soutenu la loi Travail.
L’accrochage de banderole à une permanence PS vaut-il bien deux procès ? Après avoir été relaxés en première instance le 13 juillet par le tribunal correctionnel de Saint-Étienne, trois jeunes militants CGT devraient être poursuivis en appel à l’initiative du Procureur de la République pour s’être introduits par effraction dans le local du député socialiste Jean-Louis Gagnaire et pour des violences contre des agents de police à l’occasion d’une manifestation contre la loi Travail le 12 mai dernier à Saint-Étienne. Des chefs d’accusation que réfutent Nina, 24 ans, Jules, 25 ans et Yvan, 29 ans, respectivement serveuse, assistant de vie scolaire et musicien en recherche d’emploi. « La porte d’entrée de l’immeuble n’était pas fermée. Même la police n’a pas relevé de traces d’effraction sur la porte de la permanence », rappelle Maître Karine Thiébault, l’une des avocates des trois militants syndicaux. Concernant l’accusation de violences contre les forces de l’ordre, Maître Thiébault relève que les policiers qui avaient porté plainte auraient refusé la procédure dite de confrontation face aux militants, « alors que cela aurait pu permettre que chacun s’explique. C’est une atteinte au droit à un procès équitable ». Enfin, l’avocate souligne qu’en dépit des réquisitions, « la vidéo de surveillance de la permanence effectuée par Securitas n’a pas été jointe au dossier », ce qui implique que rien d’incriminant n’y a été trouvé concernant ses clients.
« Ils sont simplement rentrés dans la permanence pour afficher au balcon une banderole qui reprochait au député d’avoir soutenu la loi Travail », témoigne Jean-Michel Gourgaud, secrétaire général de l’union départementale CGT de la Loire, à qui cet acharnement du ministère public rappelle les combats pour les Manufrance et les cinq de Roanne. Pour la CGT, il s’agit clairement d’un « procès politique ». « Dans un contexte où les Français sont encore fortement opposés à la loi, ce genre de manœuvres ne va pas apaiser les choses », prévient Jean-Michel Gourgaud. « Ils sont rentrés sans dégradation ni violence », confirme Martin Pontier, secrétaire fédéral du Mouvement jeunes communistes de la Loire qui était présent en bas de l’immeuble ce jour-là, et qui est lui-même poursuivi pour violences dans une procédure distincte. Le jeune homme accuse à l’inverse la police d’avoir fait usage d’une répression excessive. « On a été chargé sans sommation, les militants interpellés ont été mis en joue et plaqués au sol. Je n’ai fait que repousser les boucliers des policiers, je me suis pris un gros coup sur la tête. Et on m’accuse d’avoir blessé à moi seul sept policiers ! », s’indigne-t-il.
Du côté du parlementaire PS – qui s’est notamment illustré ces derniers mois pour avoir reproché aux frondeurs socialistes d’avoir « un problème mental » – on a annoncé se porter à nouveau partie civile par le biais de la presse locale. En première instance, Jean-Louis Gagnaire demandait 698 euros de dédommagement au titre de la réparation de la porte de sa permanence et un euro symbolique. Les policiers blessés réclamaient des indemnités allant de 1500 à 2000 euros chacun. Le procureur avait lui requis 4 mois de prison avec sursis, 500 euros d’amendes pour Yvan et Nina, 12 mois de prison avec sursis, 600 euros d’amendes, et 5 ans d’interdiction d’exercer dans la fonction publique pour Jules. Pour Martin Pontier, le Parquet a requis 18 mois de prison dont 3 mois fermes, 5 ans d’interdiction d’exercer dans la fonction publique et 9000 euros d’indemnités à verser aux policiers. Dans ce dernier cas, le délibéré est fixé au 6 septembre. Une nouvelle occasion de se mobiliser pour les opposants à la loi Travail, avant même le rendez-vous national du 15 septembre.
Une pétition, lancée en soutien aux trois militants a déjà recueilli près de 6000 signatures. https://www.change.org/p/cgt-precaires-saint-etienne-non-au-proc%C3%A8s-politique-soutien-aux-jeunes-de-saint-%C3%A9tienne/u/17356385 ”
L’article d’origine: http://www.humanite.fr/saint-etienne-la-cgt-denonce-un-proces-politique-612449
NON AU PROCÈS POLITIQUE ! Soutien aux jeunes de Saint-Étienne !
SIGNER LA PÉTITION EN LIGNE:
Communiqué sur l’arrestation de plusieurs de nos camarades (02/06)
Nous avons appris hier l’arrestation de plusieurs de nos camarades, dont celle de notre secrétaire fédéral, voilà notre communiqué rédigée à cette occasion:
Communiqué du MJCF – Militants, pas criminels !
Depuis des mois nous sommes massivement mobilisés contre la politique du gouvernement et sa loi travail qui vise à nous précariser à vie. Les jeunes et les salariés s’illustrent depuis le 9 mars dernier dans de nombreuses formes de mobilisation. Malgré les pronostics d’essoufflement et de fin de mouvement, et malgré la tentative de passage en force à l’Assemblée Nationale avec le 49-3, nous ne baissons pas les bras et nous restons plus que jamais déterminés à obtenir le retrait de ce projet de loi.
Nous, jeunes communistes, sommes pleinement solidaires et apportons notre soutien total aux salariés en grève, notamment dans toutes les raffineries du pays. Le gouvernement veut imposer sa loi contre l’avis de l’immense majorité de la population. Par cette stratégie, il joue un jeu dangereux et inacceptable. De concert avec les salariés, nous considérons que face à ce blocage gouvernemental, le rapport de force économique est un véritable moyen de nous défendre et d’échapper à cette prise en otage de la démocratie par Valls et le MEDEF.
Nous dénonçons fermement la violence avec laquelle le gouvernement choisit de traiter notre mobilisation. La répression qui s’abat depuis le début du mouvement sur nos camarades passe à la vitesse supérieure. Depuis le début de la semaine, c’est le droit de grève qui est directement attaqué par l’exécutif, qui envoie les forces de l’ordre sur des salariés dont le seul tord est d’exercer un de leur droits constitutionnels les plus fondamentaux. Ce matin par exemple la police a violemment délogé les grévistes de la raffinerie de Fos-sur-Mer et ce jusque dans leur propre locaux syndicaux.
Plus généralement, sur l’ensemble du territoire, des militants sont intimidés, violentés, voire menacés de peines lourdes, inquiétés pour avoir oser se mobiliser. C’est le cas de quelques jeunes communistes, notamment à Amiens, Saint-Étienne, ou encore dans le Puy de Dôme. Pour avoir manifesté, bloqué un lycée, interpellé un parlementaire, ou encore occupé pacifiquement un bâtiment, nos camarades se font arrêter et risquent pour certains jusqu’à 5 ans de prison ferme.
Nous condamnons les violences inacceptables à l’encontre des jeunes et des salariés mobilisés et nous réclamons l’abandon immédiat des poursuites qui visent nos camarades. Nous réaffirmons notre soutien total aux mouvements de grève en cours et nous y apportons notre aide directe partout où nous sommes présents.
Nous serons évidemment présents dans la rue lors des journées de mobilisation du 26 mai et 14 juin prochains. Et enfin, puisque le gouvernement fait le choix du déni de la démocratie, nous allons l’organiser nous mêmes, avec les organisations de jeunesse et l’intersyndicale, par une grande votation populaire.
Militants et pas criminels, notre objectif est clair : retrait de la loi travail !
http://www.jeunes-communistes.org/2016/05/24-militants-pas-criminels-12871
Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”
Nous reproduisons ici un article rédigée par la journaliste Mathilde Montagnon, publiée sur le site de France Bleu Saint-Étienne Loire le Lundi 16 mai. Nous incitons au maximum de partages pour rétablir la vérité concernant la manifestation du 12 mai.
(https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/loi-travail-le-mot-d-ordre-est-de-criminaliser-la-mobilisation-le-responsable-de-la-jeunesse-communiste-de-la-loire-1463406947)
“Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”
(le responsable des jeunes communistes de la Loire)
La nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail sera particulièrement surveillée ce mardi. Notamment à Saint-Étienne où le rassemblement de la semaine dernière a entrainé des débordements devant la permanence parlementaire de Jean-Louis Gagnaire.
Les syndicats appellent à une nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail ce mardi. Une manifestation est prévue à 10h30 à Saint-Étienne. Départ devant la bourse du travail direction la place de l’Hôtel de ville. A Roanne, le rendez-vous est à 10h30 : les opposants envisagent de bloquer le Pont du Coteau avant de partir direction la mairie.
Des rassemblements sous surveillance notamment à Saint-Étienne. La semaine dernière, jeudi 12 mai, le rassemblement a dégénéré : des manifestants sont entrés dans la permanence parlementaire du socialiste Jean-Louis Gagnaire. Une banderole a été déployée. 16 policiers ont été blessés selon les syndicats de policiers. Martin Pontier, le responsable fédéral des jeunes communistes dans la Loire, revendique l’action de ces quatre militants qui ont accroché la banderole à la permanence. Une “action pacifiste et symbolique” selon lui. Et il dénonce un mensonge sur les violences perpétrées à l’encontre des policiers.
M. Pontier : “Il n’y a eu aucun vol, aucune dégradation, aucune violence à l’intérieur de la part de ces quatre jeunes militants qui ont été saisis par la police, mis en joue et menacés de mort par les forces de l’ordre. Je dis qu’il y a une version mensongère. Je suis un peu scandalisé par les déclarations de la police de 16 blessés. On voit sur de nombreuses vidéos, qu’il n’y a que sept policiers qui ont chargé les manifestants. Il y a des insultes qui ont été entendues de la part de la police qui étaient non pas pour maintenir l’ordre mais pour alimenter la haine. Le ministre Bernard Cazeneuve nous a traité de professionnels de la haine de l’État. Je dis juste qu’il y a aussi d’autres professionnels ce sont ces agents-là qui nous ont foncé dessus qui n’ont pas cherché à comprendre. Quatre manifestants ont aussi fait des déclarations sur des jours d’ITT. Nous on a pas grossi les chiffres. Je pense que le mot d’ordre c’est d’atténuer la mobilisation, de la casser, de la criminaliser, de nous faire passer pour des casseurs. Je ne vois pas à quel moment 16 policiers auraient pu être blessés“.
Un service d’ordre renforcé dans la manifestation stéphanoise
C’est donc dans ce contexte que va se dérouler la manifestation stéphanoise. Les jeunes communistes et la CGT vont mettre en place un service d’ordre renforcé. Une chaine humaine doit entourer le cortège des étudiants et des lycéens en tête de manifestation. L’objectif c’est de prévenir tout débordement. D’éviter de “tomber dans le piège” des violences que tendrait le gouvernement selon les JC qui estiment qu’il y a une volonté politique de faire dégénérer les manifestations pour “criminaliser le mouvement“. Certains manifestants seront donc chargés de filmer la manifestation, d’enregistrer des preuves en cas de besoin.
Une chose est certaine : le mouvement se durcit, se radicalise. Même s’il reste globalement bon enfant dans la Loire. Mais l’utilisation du 49-3 a remobilisé les opposants à la loi travail selon le leader de la CGT dans le Roannais, Serge Lenoir.”