humanité

À Saint-Étienne, la CGT dénonce un «procès politique» (Article de l’Humanité)

À Saint-Étienne, la CGT dénonce un «procès politique» (Article de l’Humanité)

Nous reproduisons ici un article de Loan Nguyen, publié le dimanche 24 juillet sur le site humanite.fr :

“Le Procureur de la République a décidé de faire appel de la relaxe de trois militants CGT, qui étaient poursuivis pour avoir accroché sur la permanence d’un député PS une banderole lui reprochant d’avoir soutenu la loi Travail.

L’accrochage de banderole à une permanence PS vaut-il bien deux procès ? Après avoir été relaxés en première instance le 13 juillet par le tribunal correctionnel de Saint-Étienne, trois jeunes militants CGT devraient être poursuivis en appel à l’initiative du Procureur de la République pour s’être introduits par effraction dans le local du député socialiste Jean-Louis Gagnaire et pour des violences contre des agents de police à l’occasion d’une manifestation contre la loi Travail le 12 mai dernier à Saint-Étienne. Des chefs d’accusation que réfutent Nina, 24 ans, Jules, 25 ans et Yvan, 29 ans, respectivement serveuse, assistant de vie scolaire et musicien en recherche d’emploi. « La porte d’entrée de l’immeuble n’était pas fermée. Même la police n’a pas relevé de traces d’effraction sur la porte de la permanence », rappelle Maître Karine Thiébault, l’une des avocates des trois militants syndicaux. Concernant l’accusation de violences contre les forces de l’ordre, Maître Thiébault relève que les policiers qui avaient porté plainte auraient refusé la procédure dite de confrontation face aux militants, « alors que cela aurait pu permettre que chacun s’explique. C’est une atteinte au droit à un procès équitable ». Enfin, l’avocate souligne qu’en dépit des réquisitions, « la vidéo de surveillance de la permanence effectuée par Securitas n’a pas été jointe au dossier », ce qui implique que rien d’incriminant n’y a été trouvé concernant ses clients.
« Ils sont simplement rentrés dans la permanence pour afficher au balcon une banderole qui reprochait au député d’avoir soutenu la loi Travail », témoigne Jean-Michel Gourgaud, secrétaire général de l’union départementale CGT de la Loire, à qui cet acharnement du ministère public rappelle les combats pour les Manufrance et les cinq de Roanne. Pour la CGT, il s’agit clairement d’un « procès politique ». « Dans un contexte où les Français sont encore fortement opposés à la loi, ce genre de manœuvres ne va pas apaiser les choses », prévient Jean-Michel Gourgaud. « Ils sont rentrés sans dégradation ni violence », confirme Martin Pontier, secrétaire fédéral du Mouvement jeunes communistes de la Loire qui était présent en bas de l’immeuble ce jour-là, et qui est lui-même poursuivi pour violences dans une procédure distincte. Le jeune homme accuse à l’inverse la police d’avoir fait usage d’une répression excessive. « On a été chargé sans sommation, les militants interpellés ont été mis en joue et plaqués au sol. Je n’ai fait que repousser les boucliers des policiers, je me suis pris un gros coup sur la tête. Et on m’accuse d’avoir blessé à moi seul sept policiers ! », s’indigne-t-il.
Du côté du parlementaire PS – qui s’est notamment illustré ces derniers mois pour avoir reproché aux frondeurs socialistes d’avoir « un problème mental » – on a annoncé se porter à nouveau partie civile par le biais de la presse locale. En première instance, Jean-Louis Gagnaire demandait 698 euros de dédommagement au titre de la réparation de la porte de sa permanence et un euro symbolique. Les policiers blessés réclamaient des indemnités allant de 1500 à 2000 euros chacun. Le procureur avait lui requis 4 mois de prison avec sursis, 500 euros d’amendes pour Yvan et Nina, 12 mois de prison avec sursis, 600 euros d’amendes, et 5 ans d’interdiction d’exercer dans la fonction publique pour Jules. Pour Martin Pontier, le Parquet a requis 18 mois de prison dont 3 mois fermes, 5 ans d’interdiction d’exercer dans la fonction publique et 9000 euros d’indemnités à verser aux policiers. Dans ce dernier cas, le délibéré est fixé au 6 septembre. Une nouvelle occasion de se mobiliser pour les opposants à la loi Travail, avant même le rendez-vous national du 15 septembre.

Une pétition, lancée en soutien aux trois militants a déjà recueilli près de 6000 signatures. https://www.change.org/p/cgt-precaires-saint-etienne-non-au-proc%C3%A8s-politique-soutien-aux-jeunes-de-saint-%C3%A9tienne/u/17356385

 

L’article d’origine: http://www.humanite.fr/saint-etienne-la-cgt-denonce-un-proces-politique-612449

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Actualités
« Ici on noie des Algériens », 17 Octobre 1961

« Ici on noie des Algériens », 17 Octobre 1961

Le 17 octobre peut paraître comme un jour banal,, une journée froide annonçant les premières neiges d’hiver. C’est dans cette atmosphère paisible que s’est déroulé le 17 octobre 1961, dans les rues de Paris, le massacre d’environ 300 manifestants algériens.
Ils étaient descendus sur les pavés dans la Capitale, lors d’une manifestation pacifiste pour l’indépendance de l’Algérie et contre le couvre-feu imposé aux nord-africains (fuyant les horreurs de la guerre qui sévissait dans leur pays) par la préfecture de Paris tenue par Maurice PAPON (qui sera jugé en 1998 pour complicité aux crimes de guerre sous l’Occupation. Mais il ne sera jamais condamné pour ses exactions du 17 octobre).
Cet événement sera marqué par la terrible répression policière qu’ordonnera le préfet à l’encontre des manifestants ; ils seront frappés, lynchés, et beaucoup finiront jetés dans la Seine ! Au total : entre 200 et 300 morts. Cette date entachera à jamais l’Histoire de France.
Dès lors, le Gouvernement de De Gaulle fera tout pour étouffer l’affaire, il emprisonnera et torturera les militants indépendantistes algériens pour tenter d’éteindre cette flamme revendicatrice.
Aujourd’hui, ce dossier sanglant commence tout juste à se rouvrir, mais il reste toujours un souvenir sensible, douloureux et tragique pour les familles des victimes.
Ayons, en ce 17 octobre 2015, une pensée pour ces hommes, ces femmes, morts pour la Liberté.

NE LES OUBLIONS PAS !

Quelques films pour se remémorer cet événement tragique :

« Ici on noie des Algériens » de Yasmina ADI : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=194359.html

« Octobre à Paris » de Jacques PANIJEL : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5847.html

La JC

Publié par administrateur dans Non classé

Réfugiés: Face au drame, place aux actes ! STOP l’impérialisme!

refugees
La rentrée est marquée par des images extrêmement violentes et lourdes de sens concernant la situation des centaines de réfugiés forcés de quitter leur pays. Il nous faut, toutefois, adopter la bonne grille de lecture sur cette situation qualifiée de crise par les dirigeants européens. Perdu dans les amalgames xénophobes et les solutions d’urgence des gouvernements qui n’auraient rien vu venir, on en oublierait presque les véritables causes de la fuite de ces familles. La guerre et l’impérialisme sont bel et bien les causes de la situation d’urgence humanitaire actuelle.

Les Jeunes Communistes dénoncent la politique impérialiste des puissances de l’OTAN ou de notre propre gouvernement, qui n’ont cessé de déstabiliser, attaquer et piller des régions entières du monde pour servir leur désir aveugle de profit. Les guerres qui poussent ces femmes et ces hommes à fuir ne sont autres que la conséquence des enjeux de domination qui scindent notre monde et qui mettent au dernier plan le progrès de l’humanité.

Nous affirmons notre entière solidarité et fraternité envers les réfugiés victimes du système que nous combattons. Il est temps de ranger les calculatrices et de répondre à la situation en ouvrant les frontières et en accueillant les gens dans la dignité.

Nous combattrons également les responsables de cette situation. Si Hollande et Merkel se gargarisent avec leur quotas contraignants, nous ne l’entendons pas de cette manière. La contrainte est du coté des peuples qui souffrent de la guerre, pas des pompiers pyromanes européens.

guerres

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Non classé

Communiqué – URGENT

Mercredi 17 juin à 6h du matin, deux familles ont été expulsées de leur logement rue Brossard à Saint-Étienne tout près de notre local. Nous avons décidé de les héberger en attendant de trouver une solution. Seulement voilà, depuis mercredi, aucun hébergement ne leur a été trouvé. Ni le Samu, ni les associations d’aide au logement, ni les pouvoirs publics ne peuvent, ou ne veulent, débloquer la situation. Alors que faire? Pour permettre à des familles de dormir ailleurs que sur le trottoir, la seule solution est-elle d’entrer dans l’illégalité? Cette situation, c’est la réalité quotidienne de milliers de personnes en France, et en particulier de personnes immigrés. Où est passé cette France qui accueillait ceux qui fuyait le fascisme, la guerre et la pauvreté? Aujourd’hui elle les ignore, les laisse à la merci de patrons voyous, de mafias, elle les laisse dans la rue. L’arrivée du PS au pouvoir n’a rien changé. Régulièrement la Préfecture, aux ordres de l’État, évacue des squats à grand renfort de CRS, et envoie aux jeunes sans-papiers scolarisés dans notre pays des “OQTF”: Obligation de Quitter le Territoire Français.
Nous, comme d’autres militants associatifs, syndicaux et politiques, continueront de nous battre pour permettre aux personnes vivant sur notre territoire de vivre dignement. L’accès au logement est un droit, l’éducation aussi.
Si à Saint-Étienne, des personnes peuvent nous aider à trouver un logement, merci de nous contacter le plus rapidement possible.

Publié par administrateur dans Non classé

Soirée du Peuple : “Peut-on être heureux au travail?” – Vendredi 29 mai – 19h30 – 3 rue Brossard St Étienne

l

Source d’accomplissement pour certains, et hélas trop souvent de souffrance pour d’autres, les jeunes travailleurs communistes vous invitent à réfléchir sur les rapports que nous entretenons avec le travail. Qu’il soit alimentaire, manuel, exaltant ou absent, venez échanger vos expériences personnelles avec le travail au cours d’un temps fraternel.

Un film documentaire sera projeté, suivi d’un débat en présence de :

– Dimitri Paraskévaidis : sociologue du travail, ergonome, syndicaliste

– Aurélien Désert : entrepreneur

– Morgane Martinez Pat : ingénieur en Génie Industriel / Écoles des Mines.

Nous poursuivrons l’échange autour d’un pot fraternel.

Permanence des jeunes travailleurs les lundi
de 18h à 20h au 3 rue Brossard St Étienne

Publié par administrateur dans Jeunes travailleurs

Soirée-débat: “De la loi de 1905 à la tragédie de janvier 2015: Laïcité, République, quels défis aujourd’hui ?”

Chers camarades et amis,

L’Association des Amis de l’Humanité LOIRE organise, en partenariat avec L’Union Fédérale des associations laïques de Saint-Étienne et la Ligue des droits de l’Homme, une nouvelle soirée-débat à Saint-Étienne intitulée:

“De la loi de 1905 à la tragédie de janvier 2015: Laïcité, République, quels défis aujourd’hui ?”
qui aura lieu le
Mercredi 15 avril à 18h
à l’Université Jean Monnet, en amphithéâtre E01
.

La conférence se fera en présence de deux intervenants:
• Pierre DHARREVILLE, membre de l’exécutif du Parti Communiste Français, auteur du livre La laïcité n’est pas ce que vous croyez.
• Pierre TARTAKOWSKY, président de la Ligue des droits de l’Homme.

Et sera animée par Philippe FORAY, professeur à l’Université Jean Monnet.

Voir l’évènement Facebook: ICI

Venez nombreux!

Télécharger (PDF, 150KB)

Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Non classé

Communiqué du MJCF

Reconstruction de Gaza : Où est passé l’argent promis ?

le 09 février 2015

Après les bombardements meurtriers, sur Gaza cet été, 5,4 milliards avaient été promis par la communauté  internationale pour la reconstruction de Gaza. 6 mois plus tard et faute de volonté politique, cet argent n’a toujours pas été versé. L’UNWRA, organisme de l’ONU dédié aux réfugiées Palestiniens  va devoir cesser un de ses programmes d’aides. Un désastre humanitaire pour les Gazaouis…

Début octobre au Caire, une conférence s’est tenue, réunissant les pays donateurs de fonds pour la reconstruction de Gaza. A défaut de prendre des mesures coercitives contre Israël pendant son offensive meurtrière, la communauté internationale, s’est donc mobilisée par ses promesses de dons pour la reconstruction des infrastructures Gazaouies. En apparence tout  du moins (puisque la majeure partie de ses promesses de dons étaient déjà débloquées avant la guerre), la communauté internationale n’a donc fait que recycler d’anciennes promesses de dons.  Pire donc, l’ONU a annoncé devoir suspendre son aide financière faute d’avoir  pu récolter l’argent promis.

Conséquence directe, l’UNWRA  ne pourra plus remplir ses missions à commencer par aider la population de Gaza à payer leurs loyers et à réparer leurs maisons. Par ailleurs, le fond destiné à la reconstruction des maisons totalement détruites est lui aussi presque épuisé.  Près de 15.000 palestiniens vivent encore dans les centres de L’UNWRA, et de nombreuses familles vivent dans des bidonvilles sur le site de leur ancienne maison. L’ONU demande en Urgence 100 millions de dollars, pour répondre à ces besoins et pour le seul premier trimestre de l’année.

6 mois après la fin de la guerre, les Palestiniens subissent donc encore les conséquences  de l’offensive destructrice israélienne et de l’absence totale de volonté de la communauté internationale.

Il est grand temps de cesser ce bal hypocrite et que la communauté internationale s’engage réellement aux côtés des palestiniens. La France doit soutenir le travail de l’UNRWA et doit verser immédiatement de l’argent pour la reconstruction de Gaza ! Il est grand temps que les millions de Palestiniens en exil puissent bénéficier de leur droit au retour.  67 ans après la Nakba, l’ONU ne fait toujours preuve d’aucune volonté sur  la question des réfugiés Palestiniens.  Détourner le regard ne fera pas disparaitre le problème. Alors que le 20 juin prochain, L’ONU organise  la journée mondiale des réfugiés, ayons l’exigence que l’ONU s’empare réellement du problème.

En l’absence de volonté de la part de l’ONU, et d’initiatives de la France, nous continuerons notre combat avec obstination, pour obtenir la reconnaissance de l’Etat Palestinien, la libération de tous les prisonniers politiques, et le retour des réfugiés !

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Non classé

MANIF RÉPUBLICAINE EN HOMMAGE AUX VICTIMES DE CHARLIE HEBDO

c

Communiqué de presse unitaire

« Nous, organisations syndicales, politiques, citoyennes, appelons à manifester en hommage aux
douze victimes lâchement assassinées dans l’attaque du journal Charlie Hebdo.
Nous manifesterons au nom de la liberté d’expression et des valeurs défendues par l’équipe de
Charlie Hebdo. Nous continuerons à porter l’impertinence, l’humour, contre l’obscurantisme et les
intégrismes religieux d’où qu’ils viennent, contre les forces de divisions et les messages de haine.
Nous condamnons toutes les tentatives d’assimiler les musulmans vivant en France à ces
actes terroristes.
Nous appelons à participer à Saint Etienne dimanche 11 janvier à 10h à la manif républicaine au
départ de Chateaucreux. »

Les organisations départementales suivantes sont signataires :
CFDT, CGT, FO, FSU
ATTAC, Ligue de l’Enseignement, Comité Roosevelt
AGA, ADECR, EELV, Ensemble, MRC, PCF, PG, PS

Publié par administrateur dans Non classé

JE SUIS CHARLIE

Communiqué de l’Association des Amis de l’Humanité Loire et de la Fédération de la Loire du PCF:
Saint-Étienne, mercredi 7 janvier 2015

Un ignoble attentat

« Un choc profond et une émotion immense tels sont les sentiments qui nous envahissent à l’annonce de l’attentat au siège de Charlie hebdo.
Notre solidarité est totale envers les familles des victimes de cet ignoble attentat.
En s’attaquant à ce journal satirique, plein de talents et d’humour, c’est la liberté de la presse et la République qui sont frappées au cœur.
Dans l’attente d’informations officielles sur les auteurs de ce crime inqualifiable, commis de sang-froid, tout doit être mis en œuvre pour les identifier et les juger.
Cette tragédie intervient dans un climat délétère et de promotion médiatique d’un discours attisant les peurs, et des crispations identitaires et agressives.
Nous devons engager la résistance contre tous les ostracismes qui détruisent le vivre ensemble. Sur ces bases nous appelons au rassemblement des progressistes, des républicains pour remettre au centre de notre société les valeurs essentielles de la République.
Nous nous joignons à l’appel à se rassembler demain jeudi 8 à 18h place Jean Jaurès devant la statue de Jaurès. »

Daniel Linossier, Président des Amis de l’Humanité Loire
Vincent Bony secrétaire départemental du PCF

Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Non classé