PARTI COMMUNISTE D’IRLANDE – Communiqué de presse : les travailleurs doivent continuer à faire pression pour la propriété publique de l’eau

PARTI COMMUNISTE D’IRLANDE – Communiqué de presse : les travailleurs doivent continuer à faire pression pour la propriété publique de l’eau

Le Parti Communiste d’Irlande (CPI) est satisfait du soutien du Fianna Fail (centre-droit d’opposition, NdT) à la mise en place d’un référendum incluant la propriété et le contrôle public de l’eau dans la constitution irlandaise, annoncé aujourd’hui. Cela fait suite au soutien annoncé par le Parti Travailliste. Nous félicitons les travailleurs de notre pays pour ne pas avoir lâché prise et avoir refusé de céder à la force ou d’être chassés des rues. Leurs revendications et leur lutte sont justes.

Cette déclaration est une victoire pour la mobilisation continue de centaines de milliers de travailleurs par Right2Water, à travers tout le pays. C’est aussi une victoire pour ces syndicats qui ont mobilisé des ressources considérables et donné une organisation et une direction stratégique aux luttes locales partout en Irlande. Cette mobilisation conséquente et soutenu à rendu impossible pour les partis bourgeois d’ignorer la revendication populaire de cet amendement constitutionnel. Le CPI félicite la députée Joan Collins ainsi que d’autres députés indépendants pour avoir proposé cet amendement.

La revendication d’un référendum constitutionnel sur la propriété populaire a été une revendication centrale du Parti Communiste d’Irlande dès le début de la lutte pour l’eau. En tant que parti, nous avons mené une campagne vigoureuse en faveur de cette revendication démocratique. C’est la première étape pour faire un pas en avant vers une victoire permanente concernant l’eau. La campagne n’est pas encore terminée – il faut maintenir la pression jusqu’à ce que le référendum soit posé, et appliqué.

La grande lutte de l’eau montre ce qu’une classe ouvrière mobilisée et concentrée avec des objectifs clairs peut accomplir. Des franges des directions syndicales et de la gauche ne croyaient pas cela faisable. Les travailleurs peuvent s’encourager avec cette avancée, conscients de leur capacité pour la lutte.

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans International
Centenaire de la Révolution d’Octobre – Le socialisme,  une exigence pour aujourd’hui et pour l’avenir (RÉSOLUTION DU CC DU PCP)

Centenaire de la Révolution d’Octobre – Le socialisme, une exigence pour aujourd’hui et pour l’avenir (RÉSOLUTION DU CC DU PCP)

RÉSOLUTION DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE PORTUGAIS

Centenaire de la Révolution d’Octobre Le socialisme, une exigence pour aujourd’hui et pour l’avenir

18 Septembre 2016

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L’année 2017 marque le centenaire de la Révolution Socialiste d’Octobre 1917.

La Révolution d’Octobre est l’événement majeur du processus historique d’émancipation des exploités, des opprimés, des travailleurs et des peuples, un processus marquée par des événements révolutionnaires importants depuis l’ère des sociétés primitives, en passant par l’esclavage, le féodalisme puis le capitalisme

Après des milliers d’années de sociétés dans lesquelles les systèmes socio-économiques étaient fondées sur l’exploitation de l’homme par l’homme, la Révolution d’Octobre a ouvert une nouvelle ère dans l’histoire de l’humanité, l’ère de la transition du capitalisme au socialisme. Ce fut la première révolution qui a entrepris l’édification d’une société sans exploiteurs ni exploités, au travers de vastes transformations démocratiques dans les domaines politiques, économiques, sociaux et culturels, assurant le progrès social et la justice, et correspondant aux aspirations des travailleurs et des peuples.

A l’époque où nous vivons, suivant l’évolution du XXe siècle et 100 ans après la Révolution d’Octobre, alors que le système capitaliste, avec son caractère exploiteur, oppressant, agressif et prédateur et avec les conséquences tragiques qu’il entraîne, est affligé d’une crise structurelle qui ne fait qu’empirer, il est devenu d’autant plus évident que le capitalisme est responsable des problèmes croissants et des dangers auxquels est confronté l’Humanité. La réalité du monde prouve aujourd’hui l’importance et la portée des objectifs de la Révolution d’Octobre et affirme le socialisme comme une exigence pour aujourd’hui et pour l’avenir.

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Commémorer le centenaire de la Révolution d’Octobre , c’est affirmer celle-ci comme l’accomplissement le plus avancé dans le processus millénaire de libération de l’Humanité de toutes formes d’exploitation et d’oppression.

Commémorer ce centenaire, c’est exposer la nature du capitalisme, avec ses fléaux sociaux dramatiques et les menaces qu’il pose pour la vie des peuples et pour la survie même de l’Humanité. C’est mettre en évidence la pertinence et la validité du socialisme, réaffirmer le besoin et la possibilité d’un dépassement révolutionnaire du capitalisme, par le socialisme et le communisme.


Commémorer ce centenaire, c’est valoriser le rôle de la classe ouvrière, des travailleurs et des peuples, dans la transformation de société. C’est souligner la force qui résulte de leur unité, de leur organisation et de leur lutte. C’est réaffirmer que le succès de la résistance contre l’offensive actuelle par le grand capital et par l’impérialisme ainsi que l’accomplissement de leur émancipation sociale et nationale, se trouvent dans leurs propres mains.

Commémorer la Révolution d’Octobre, c’est rendre hommage à ceux qui l’ont fait et faire valoir les grandes réalisations politiques, économiques, sociales, culturelles, scientifiques, technologiques et civilisationnelles du socialisme en Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS) ainsi que son immense contribution à l’avancement de la lutte émancipatrice des travailleurs et des peuples.

Commémorer ce centenaire, c’est faire bon usage des enseignements, inconnus auparavant, des processus de construction du socialisme en Union soviétique et dans d’autres pays, des succès et des défaites, des avancées et des reculs, de toute la longue lutte qui les a précédé, comme des expériences importantes qui enrichissent et inspirent la lutte en cours pour le socialisme et le communisme.

Commémorer la Révolution d’Octobre c’est, sur la base du Marxisme-Léninisme, prendre l’initiative et s’opposer à l’offensive idéologique contre le socialisme et le communisme, en insistant sur les racines et le rôle de l’anti-communisme et de l’anti-soviétisme, en tant qu’outils du capital dans la lutte des classes.

La Révolution d’Octobre et l’expérience historique ultérieure de la construction du socialisme ne devraient pas être célébrés comme de simples dates historiques, d’événements figés dans le passé, mais plutôt comme une source d’enseignements importants et comme un exemple de transformations et de conquêtes qui peuvent se refléter à notre époque et qui mettent à jour la pratique révolutionnaire d’aujourd’hui, tout en la projetant dans l’avenir.


Commémorer la Révolution d’Octobre, c’est affirmer que l’avenir n’appartient pas au capitalisme, il appartient au socialisme et au communisme.

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Le 7 novembre 1917 (le 25 octobre selon l’ancien calendrier russe), le prolétariat russe, avec le rôle d’avant-garde du Parti Bolchevique, guidé par une théorie révolutionnaire, avec la contribution notable de Lénine, a pris l’avenir dans ses propres mains. Il a accédé au pouvoir et a lancé, dans une révolution victorieuse, les fondations d’une nouvelle société, dans un pays qui avait été ravagé par une guerre impérialiste (la Première Guerre mondiale) et avec un peuple qui subissait alors l’exploitation, la répression, la faim et l’analphabétisme.

La révolution incarnait les aspirations de la lutte millénaire des exploités et des opprimés, depuis les révoltes d’esclaves de l’Antiquité, en passant par les révoltes paysannes du Moyen Age, par la Révolution française de 1789 – qui faisait partie intégrante de la défaite de la féodalité et de l’avènement du capitalisme – jusqu’aux insurrections ouvrières du 19e siècle.

La Révolution d’Octobre avait, comme signes avant-coureurs historiques, dont elle a tiré des leçons importantes, la Commune de Paris en 1871 – bien que de courte durée, ce fut la première expérience historique de conquête et d’exercice du pouvoir par le prolétariat, qui présentait une supériorité évidente sur le plan de la démocratie politique ; la Révolution russe de 1905 – la première grande révolution populaire avec un rôle organisée de la classe ouvrière et des travailleurs; et la Révolution de Février 1917, qui marqua la fin du pouvoir tsariste, avec une classe ouvrière déjà expérimentée, dont une partie était déjà sur le plan organisationnel et idéologique prête à assumer la direction des masses ouvrières et populaires à la lutte pour la prise de pouvoir.

La Révolution d’Octobre a entrepris la tâche de mettre fin à toutes les formes d’exploitation et d’oppression sociale et nationale, et a significativement adopté, comme premières mesures, les décrets sur la paix et sur l’abolition de la propriété privée de la terre.

La Révolution d’Octobre fut un accomplissement révolutionnaire exaltant, qui surmonta des situations complexes et résista à de nombreuses difficultés. Les boycotts, le sabotage, l’intervention de puissances impérialistes, la guerre civile, le blocus économique, la trahison et, malgré tout, à travers ce processus irrégulier et mouvementé, elle réalisa les aspirations et les rêves des travailleurs, des exploités, des opprimés, des discriminés, ouvrant la voie à la construction d’une société jusque-là inconnue de l’humanité.
La révolution socialiste a transformé l’ancienne Russie arriérée des tsars en un pays très développé, capable de contenir, comme elle l’a fait pendant des décennies, l’objectif de domination à l’échelle mondiale de l’impérialisme.

L’URSS, dans un laps de temps historiquement court, a eu un développement industriel et agricole important, éradiqué l’analphabétisme, généralisé l’accès à l’éducation et aux sports , supprimé le chômage, assuré la santé publique et la protection sociale, garanti et promu les droits des femmes, des enfants, des jeunes et des personnes âgées, élargi l’impact des mouvements d’avant-garde artistique et des formes de création et de réalisation culturelle, atteint des niveaux scientifiques et technologiques élevés, et mettant en pratique des formes de participation démocratique des travailleurs et des masses populaires, a entrepris de résoudre la question complexe des nationalités opprimées, a fait s’élever les valeurs d’amitié, de solidarité, de paix et de coopération entre les peuples.

L’Union soviétique a été le premier pays au monde à mettre en pratique, ou développer comme aucun autre, des droits sociaux fondamentaux, tels que le droit au travail, la journée maximale de travail de 8 heures, les congés payés, l’égalité des droits entre hommes et femmes dans la famille, dans la société et au travail, les droits de maternité et de protection, le droit à un logement, les soins médicaux gratuits, une sécurité sociale universelle et gratuite et l’éducation gratuite. L’Union soviétique a mené des réalisations d’avant-garde pour l’humanité, comme celle d’envoyer le premier satellite artificiel dans l’espace – Spoutnik – ou d’envoyer le premier homme dans l’espace – le cosmonaute Youri Gagarine.
L’Union soviétique, le peuple soviétique, sous la direction du Parti communiste de l’Union soviétique, a réalisé des succès et des conquêtes de grand impact international, qui ont stimulé la lutte des travailleurs et des peuples du monde entier.

Sous l’impact de la victoire de la Révolution d’Octobre, de nombreux partis communistes ont été créés partout dans le monde, le mouvement communiste international a surgi, le mouvement ouvrier et ses idéaux sont devenus plus forts, les idéaux du marxisme-léninisme ont été propagés parmi les masses – comme au Portugal, où le 6 Mars 1921, le Parti communiste portugais a été fondée.
L’URSS, le peuple soviétique, l’Armée rouge, ont apporté une contribution décisive à la victoire sur le Nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale, dans une lutte héroïque qui leur a coûté plus de vingt millions de vies.

Après la victoire sur le nazisme, et en raison de son exemple et de son prestige énorme, en raison de la force des idéaux du socialisme qu’elle projetait, et en raison de sa solidarité et de son activité dans les affaires internationales, l’URSS a apporté un soutien majeur aux peuples qui ont choisi et se sont battus pour l’édification de sociétés socialistes, à la lutte et à la conquête par des millions de travailleurs de droits et de libertés dans les pays capitalistes, à la dynamique de lutte du mouvement de libération nationale, à la chute du colonialisme et à la conquête de l’indépendance pour de nombreux peuples et nations qui, pendant des siècles, ont été soumis à un joug colonial.


L’Union soviétique
a été solidaire des communistes et du peuple portugais en lutte contre la dictature fasciste au Portugal, et de la Révolution des Œillets d’Avril 1974 – un exploit du peuple portugais, une affirmation de la liberté, de l’émancipation sociale et de l’indépendance nationale.

L’URSS et le système socialiste ont été un facteur souvent décisif pour des réalisations et des avancées qui étaient, pour la première fois, gagnés par les travailleurs et les peuples en lutte à l’échelle mondiale pour leur émancipation.

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La disparition de l’URSS et les défaites du socialisme en Europe de l’Est, dont les causes ont été analysées par les 13ème, 14ème et 18ème Congrès du PCP, ont eu un impact négatif indéniable et profond sur l’équilibre mondial des forces, sur la conscience des masses et sur le développement de la lutte pour le socialisme. Une énorme régression des conditions politiques, économiques, sociales et culturelles des peuples de ces pays et des autres peuples du monde a eu lieu.
L’évolution du monde après les défaites du socialisme a ainsi révélé d’avantage l’importance des réalisations historiques du socialisme et des progrès civilisationnels qui lui sont associés, et a souligné la supériorité de ce nouveau système social dans la résolution des problèmes et dans la concrétisation des aspirations des peuples.

La nature du capitalisme n’a pas changé, et la nécessité de son dépassement révolutionnaire persiste. Le vingtième siècle n’a pas été celui de la «fin du communisme», mais le siècle dans lequel le communisme est né comme une société nouvelle et supérieure.

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La situation actuelle du monde révèle le caractère exploiteur, agressif et prédateur du capitalisme.

Submergé par sa crise structurelle, le capitalisme n’a plus rien à offrir aux peuples que toujours plus d’accumulation, de centralisation et de concentration des richesses, une exploitation accrue, toujours plus d’inégalité sociale et d’injustice, des attaques contre les droits sociaux et du travail, le déni des droits et des libertés démocratiques, le pillage et la destruction des ressources, des ingérences et des agressions contre la souveraineté nationale, le militarisme et la guerre, qui au stade impérialiste d’aujourd’hui, sont menés sur tous les continents.

Des millions de travailleurs sont poussés au chômage, dans la précarité, dans les formes les plus violentes de l’exploitation. Des millions d’êtres humains sont privés de leurs droits fondamentaux, et laissés à la pauvreté, la faim, la malnutrition et soumis au travail infantile, au travail d’esclaves et à toutes sortes de trafics. Des millions d’êtres humains sont victimes d’agressions impérialistes et fuient la guerre et la destruction. Des peuples entiers sont condamnés au sous-développement, à la dépendance, et à l’oppression nationale.

Le capitalisme, de par sa nature, est incapable de surmonter ses contradictions irrémédiables – en particulier entre le capital et le travail, entre le caractère social de la production et son appropriation privée et se lance dans une concentration inexorable du capital entraînant un désordre productif. Désirant ardemment l’appropriation et la concentration de capitaux, le capitalisme non seulement ne donne pas de réponses aux problèmes de l’humanité, mais bien au contraire comme il s’approprie et instrumentaliste l’immense potentiel ouvert par le travail, le progrès et le développement scientifique et technologique, il augmente l’injustice sociale, les contradictions et les inégalités. Le capitalisme est un système qui se heurte en permanence avec les besoins, les intérêts et les aspirations des travailleurs et des peuples.

Plus que jamais, le socialisme apparaît avec une pertinence redoublée comme une exigence du processus d’émancipation des travailleurs et des peuples

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Le PCP fixe comme objectif pour le peuple portugais la construction d’une société socialiste, basée sur la réalité et l’expérience de la révolution portugaise, et en assimilant de manière critique l’expérience révolutionnaire du monde.
En proposant son programme «Une démocratie avancée – Les valeurs d’Avril à l’avenir du Portugal», le PCP considère que la matérialisation de ce projet – une démocratie économique, sociale, politique et culturelle – est un processus de transformation et de développement profond de la société portugaise. Cependant, comme le programme le spécifie, «la liquidation de l’exploitation capitaliste est une tâche historique qui ne peut être atteint qu’avec la révolution socialiste».

Le PCP réaffirme la nécessité de passer avec détermination par toutes les phases et les étapes nécessaires pour atteindre cet objectif suprême. Les batailles d’aujourd’hui pour protéger, restaurer et obtenir des droits, pour une rupture avec les politiques de droite et pour parvenir à une politique patriotique et de gauche, font partie intégrante de la lutte pour une démocratie avancée, de la même manière que celle-ci fait partie intégrante de la lutte pour le socialisme.

Dans son Programme, le PCP « déclare comme objectifs fondamentaux de la révolution socialiste au Portugal, l’abolition de l’exploitation de l’homme par l’homme, la création d’une société sans classes antagoniques, inspirées par des valeurs humanistes, la démocratie comprise comme complémentaire dans tous les aspects économiques, sociaux, politiques et culturels du pays, avec la participation permanente et créative des masses populaires dans tous les aspects de la vie nationale, l’augmentation constante du bien-être matériel et spirituel des travailleurs et du peuple en général, la suppression des discriminations, des inégalités, des fléaux sociaux et de l’injustice, la réalisation de l’égalité des droits entre hommes et les femmes et l’assurance de la participation des jeunes dans la vie du pays, en tant que force sociale dynamique et créative ». Et il ajoute que « dans le cadre de ces objectifs fondamentaux, le système socialiste au Portugal prendra inévitablement en compte les spécificités et les originalités qui en résulteront, pas seulement la réalité objective du pays, mais aussi les formes concrètes que la lutte des classes prendra jusque-là, ou encore les évolutions économiques, sociales, culturelles et politiques, et enfin la réalité de la conjoncture internationale ».

Fidèle à ses idéaux de libération, nous célébrons le centenaire de la Révolution d’Octobre, dont les valeurs ont cultivé des racines profondes et sont une demande pour aujourd’hui, des valeurs qui se projettent dans l’avenir comme des objectifs, des expériences et des aspirations pour l’avenir du Portugal et de l’Humanité.

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Le Comité central du Parti communiste portugais décide que les commémorations du centenaire de la Révolution d’Octobre aura lieu sous le slogan «Centenaire de la Révolution d’Octobre – Le socialisme, une exigence pour aujourd’hui et pour l’avenir». Le programme de ces commémorations sera révélé lors d’une séance publique qui aura lieu le 7 Novembre de l’année en cours.
Le programme des commémorations aura lieu durant toute l’année 2017, avec un point culminant à la réunion du 7 Novembre – jour du centenaire – et se terminera le 9 Décembre, avec un événement intégrant une forte composante culturelle.

Le programme des commémorations, qui commencera en Janvier, avec un événement qui coïncidera avec l’anniversaire de la libération par l’Armée rouge du camp de concentration d’Auschwitz, marquera des événements historiques importants avec une relation considérable à la Révolution d’Octobre, et comprendra des initiatives et activités qui exprimeront des facettes, des événements, des dimensions et des aspects multiples de la Révolution d’Octobre et du processus de construction du socialisme, et qui exposeront la nature du capitalisme et de ses répercussions désastreuses et ruineuses pour l’humanité, en affirmant le socialisme comme une exigence, pour aujourd’hui et pour l”avenir.

Parmi d’autres initiatives, nous mettrons en place: la tenue d’une série de débats et d’autres activités thématiques, à savoir un séminaire sur «le socialisme – une exigence pour aujourd’hui et pour l’avenir»; une expression importante durant le Festival Avante de 2017, à savoir une grande exposition; une initiative le 9 mai (Jour de la Victoire) sur les questions de la paix; un traitement spécifique dans les pages des journaux Avante !, O Militante, ainsi que sur Internet, avec la création d’un site dédié; la publication de documents d’information, à savoir une exposition qui sera imprimée et destinée à une large distribution, ainsi que des dépliants et des affiches; au niveau éditorial, la réédition d’ouvrages sur la Révolution d’Octobre et sur la construction du socialisme, à savoir par Lénine et Álvaro Cunhal, la promotion de leur étude, ainsi que des éditions spécifiques pour le centenaire; la promotion d’initiatives et d’activités spécifiquement orientées vers les jeunes; la promotion de la culture (cinéma, théâtre, musique, littérature, arts visuels, etc.) et enfin des initiatives scientifiques.

Le programme des commémorations, dans toute sa portée et son contenu, doit exprimer l’importance et la signification politique et idéologique de cet événement pour la lutte des travailleurs et des peuples pour la défense de leurs droits et de leur souveraineté, face à l’offensive de l’impérialisme, pour défendre des transformations progressistes et révolutionnaires, pour le socialisme.

Pour que ces commémorations puissent prendre l’ampleur et la répercussion nécessaires, leur programme doit être préparé dès maintenant, avec des lignes directrices et des initiatives intégrées au sein de l’activité globale du Parti.

Le Comité central demande à tous ceux qui défendent la paix, la justice et le progrès social, et qui luttent pour une société de liberté et d’abondance – dans laquelle l’État et les politiques sont entièrement au service du bien-être et du bonheur des êtres humains – à se joindre à ces commémorations.

***

Atteint par différents chemins et étapes, il devient de plus en plus clair que le socialisme s’affirme comme l’objectif de la lutte des peuples, une perspective et un prérequis inséparable à un avenir de libération et de plein accomplissement humain.

Le PCP réaffirme que «sur une période historique plus ou moins longue, à travers la lutte pour l’émancipation sociale et nationale des travailleurs et des peuples, c’est le remplacement du capitalisme par le socialisme qui, au 21e siècle, continue d’être une possibilité réelle et la perspective la plus solide pour l’évolution de l’Humanité”.

Le PCP réaffirme son engagement inébranlable à lutter pour que le socialisme puisse devenir une réalité dans l’avenir du peuple portugais.

[Traduction : NK]

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans International
SOLIDARITÉ AVEC LES 8 DE GOODYEAR

SOLIDARITÉ AVEC LES 8 DE GOODYEAR

Les 8 syndicalistes de Goodyear condamnés à 9 mois de prison ferme en première instance, sont aujourd’hui jugés en appel.

Condamnés pour avoir défendus leurs emplois, alors que les responsables de milliers de licenciements sont toujours en liberté, protégés par leur fortune.

Nous exigeons leur relaxe et la fin de cette justice de classe, si emblématique du quinquennat de François Hollande !

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Communiqués
Victoire des Femmes en Pologne, mais le combat pour l’IVG reste entier!

Victoire des Femmes en Pologne, mais le combat pour l’IVG reste entier!

Le droit à l’interruption volontaire de grossesse — l’lVG – est un droit primordial pour les
femmes a disposer de leur corps. Cependant ce droit a été remis en question en Pologne.
Dès 1993. la Pologne avait limité l’avortement pour uniquement trois cas: l’inceste, le viol
et la mise en danger de la santé de la mère et/ou de graves malformations pour le fœtus.
Cette loi était le fruit d’une entente entre le PIS (Droit et Justice), le parti conservateur
polonais alors au pouvoir et l’Église catholique.

La semaine dernière. le Parlement polonais, sous la pression des « pro-vie » catholiques, a
remis en question cette loi. pour tout simplement l’abroger . Si même dans le cadre légal.
de nombreuses femmes ne peuvent avorter car du fait de relus de nombreux médecin de
pratiquer l’avortement. cette interdiction totale porterait atteinte aux droits des femmes à
avoir ou non un entant, et les plus précaires devront utiliser des méthodes mettant en péril
leur vie.

C’est une régression sociale inacceptable qui s’attaque aux droits fondamentaux des
femmes et met en danger leur santé, celle-ci étant présentée intérieure à celle du fœtus.
Si cette loi avait été mise en place. toute personne aidant une femme enceinte a avorter.
médecin ou autre. risquait 5 ans de prison. En effet, la commission de la justice et des
droits de l‘homme du Sejm (la chambre basse du Parlement polonais) a rejeté, mercredi 5
octobre au soir, la proposition de loi visant a interdire totalement l’avortement. les députés
polonais ont également rejeté définitivement le texte en session plénière, jeudi 6 octobre.

Les manifestations massives du 3 octobre en Pologne. précédée de nombreux autres
rassemblements de soutiens à l’international. ont poussé le gouvernement a abandonner
ce projet de loi. Cette victoire n’est cependant qu’un premier pas :d’autres avancées sont
à conquérir par les femmes polonaises dans un pays où l’avortement reste extrêmement
limité.

Nous. Mouvement des Jeunes communistes de France et I’ Union des Étudiants Communistes.
soutenons la lutte des polonaises et de toutes les femmes dans le monde contre les attaques
d’un système patriarcal et appelons à participer aux mobilisations futures

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Communiqués
Match de football ASSE – Beitar Jérusalem – (Communiqué inter-organisations)

Match de football ASSE – Beitar Jérusalem – (Communiqué inter-organisations)

Savez-vous que l’ASSE recevra au stade Geoffroy Guichard l’équipe du Beitar de Jérusalem le 25 août en match retour des barrages de la ligue Europa ?

Beitar et ses supporters (la Familia)

Le club Beitar a été fondé par David Horn, le chef du mouvement de jeunesse du parti du même nom ultra sioniste et fasciste. Et l’équipe était composée de jeunes du parti. En Israël, sport et politique sont donc intimement liés. Les supporters de ce club, qui se font appeler La Familia, sont ultra sionistes, racistes et extrêmement violents. Leur slogan favori est « Mort aux arabes » et leur drapeau porte l’inscription « Beitar pur pour toujours ». Fin juillet, 19 de ces supporters ont été inculpés pour « tentative de meurtre, de sabotage aggravé, de délits racistes, de possession illégale d’armes et de violation de la législation contre les violences dans le sport» selon la police israélienne. 6 d’entre eux sont en prison pour le meurtre du jeune palestinien brûlé Vif en 2014.

Les footballeurs arabes et/ou musulmans en Israël

Le Beitar n’a jamais recruté de joueurs arabes de nationalité israélienne alors qu’ils représentent plus de 17% de la population d’Israël. En 2013, le sélectionneur a tenté de recruter 2 joueurs d’origine tchétchène. Leur entrée sur le terrain a été accueillie par des réactions de haine de la part des supporters du Beitar sous prétexte que ces joueurs étaient musulmans. Les violences ont duré plusieurs semaines, les locaux du club ont même été incendiés et les trophées détruits.

Le football en Palestine

Israël empêche systématiquement les palestiniens de jouer au niveau international, en leur bloquant l’accès aux compétitions, mais aussi aux entraînements et aux équipements sportifs en utilisant les checkpoints, le refus des visas, l’emprisonnement, la torture, etc.
En témoignent les cas d’Omar Abu Rouis, Mohammed Nemer ou Mahmoud Sarsak. Ce dernier, joueur prometteur de 24 ans a été incarcéré sans preuve ni jugement pendant 3 ans en vertu de la « détention administrative Il doit sa libération à sa grève de la faim de 92 jours et au soutien du monde du football. De nombreux joueurs palestiniens ont été emprisonnés et même tués délibérément par Israël.

La campagne BDS

En 2005, la société civile palestinienne a lancé un appel international au boycott, au désinvestissement et aux sanctions contre Israël jusqu’à la fin de l’occupation et de la colonisation jusqu’au respect du droit international. La campagne BDS appelle au boycott économique, académique, culturel et sportif. Le boycott sportif consiste exclure Israël des compétitions internationales, s’opposer à l’instrumentalisation du sport que cet état utilise à des fins de propagande pour masquer sa politique d’apartheid.

Les valeurs véhiculées par le sport sont incompatibles avec la politique de cet état colonialiste et raciste.

A l’image des supporters du Celtic Glasgow, qui le 17 août, ont brandi des drapeaux palestiniens lors du match de leur équipe contre le club israélien Hapoël Beer Sheva, il serait beau que les stéphanois montrent aussi leur rejet de cette politique criminelle et raciste.

On ne joue pas avec l’apartheid !

Organisations signataires:
BDS 42 – Collectif 69 de soutien au peuple Palestinien – AFPS 42 – Jeunes Communistes de la Loire – FUIQP 42

Un rassemblement de soutien au peuple Palestinien sera organisé le même jour à 17h devant l’Hôtel de Ville.
Plus d’informations: https://www.facebook.com/events/1106331692746235

Publié par Jeunes Communistes de la Loire dans Communiqués
L’anniversaire, par Fidel Castro Ruz

L’anniversaire, par Fidel Castro Ruz

Le samedi 13 aout, le grand révolutionnaire cubain Fidel Castro a fêté ses 90 ans. Il a rédigé à la veille de cette journée une lettre que nous reproduisons ici où Fidel  parle de son enfance, remercie les Cubains, et conclue par un message de paix, critiquant notamment le discours d’Obama à Hiroshima où ce dernier ne s’est pas excusé auprès du peuple japonais.

L’anniversaire, par Fidel Castro

“Demain, j’aurai 90 ans. Je suis né sur le territoire qu’on appelle Birán, dans la région orientale de Cuba. On le connait sous ce nom bien que jamais il n’ait été reporté sur une carte.

Étant donné son bon comportement, il était connu par des amis proches et, certainement, c’était aussi une place de représentants politiques et d’inspecteurs qu’on voyait dans toutes les activités commerciales ou de production propres aux pays à néo-coloniser dans le monde.

Une fois, j’ai accompagné mon père à Pinares de Mayarí. J’avais alors 8 ou 9 ans. Comme il aimait parler quand il sortait de la maison de Birán ! Là, il était propriétaire des terres où on plantait la canne, les pâturages et autres cultures agricoles.

Mais aux Pinares de Mayarí, il n’était pas propriétaire mais locataire, comme beaucoup d’Espagnols qui ont été maîtres d’un continent en vertu des droits accordés par une bulle papale qu’aucun peuple ou être humain de ce continent ne connaissait. Les connaissances transmises étaient déjà en grande partie des trésors de l’humanité.

L’altitude était d’environ 500 mètres, des collines en pente, rocailleuses, où la végétation est rare et souvent hostile. Des arbres et des rochers empêchent de passer. Et tout à coup, à une certaine altitude, commence un long plateau qui s’étend environ sur 200 km carrés avec de riches gisements de nickel, de chrome, de manganèse et d’autres minerais de grande valeur. De ce plateau, on extrayait chaque jour, des pins de grande taille et de grande qualité par dizaines de camions.

Remarquez que je n’ai pas mentionné l’or, la platine, le palladium, les diamants, le cuivre, l’étain, et d’autres métaux qui sont également devenus les symboles des valeurs économiques dont la société humaine a besoin dans son étape actuelle de développement.

Peu avant le triomphe de la Révolution, mon père est mort. Auparavant, il a assez souffert.

Sur ses 3 fils, le second et le troisième étaient absents et loin. L’un et l’autre accomplissaient leur devoir dans les activités révolutionnaires. J’avais dit que je savais qui pourrait me remplacer si l’adversaire réussissait dans ses plans d’élimination. Et je me moquais presque des plans machiavéliques des présidents des États-Unis.

Le 27 janvier 1953, après le coup d’État perfide de Batista en 1952, une page de l’histoire de notre Révolution a été écrite : les étudiants de l’université et des organisations de jeunes, avec le peuple, ont organisé la première Marche aux Flambeaux pour commémorer le centenaire de la naissance de José Martí.

Et on était convaincu qu’aucune organisation n’était prête pour la lutte que nous étions en train d’organiser. Il y avait une confusion totale dans les partis politiques qui mobilisaient des masses de citoyens de la gauche jusqu’à la droite et au centre, écœurés par la politicaillerie qui régnait dans le pays.

À mes 6 ans, une maîtresse pleine d’ambition, qui faisait classe à l’école publique de Birán, avait convaincu ma famille que je devais me rendre à Santiago de Cuba pour accompagner ma sœur aînée, qui entrait dans une école de religieuses très cotée. C’est la maîtresse de la petite école de Birán elle-même qui m’y fit entrer. Magnifiquement traitée à la maison de Birán où elle mangeait à la table de la famille, elle l’avait convaincue de la nécessité de ma présence.

En définitive, je me portais mieux que mon frère Ramón – qui est mort il y a quelques mois – et pendant longtemps, il a été mon camarade de classe. Je ne veux pas être long, les années de cette époque de faim furent très dures pour la majorité de la population.

On m’envoya, après 3 ans, au Collège de La Salle de Santiago de Cuba où l’on m’a inscrit en première année. Presque 3 ans passèrent sans qu’on m’amène au cinéma.

Ainsi commença ma vie. J’écrirai peut-être, si j’ai le temps, sur cela. Excusez-moi de ne pas l’avoir fait jusqu’à présent, j’ai des idées sur ce qu’on peut et doit enseigner à un enfant. Je considère que l’absence d’éducation est le pire dommage qu’on puisse lui faire.

L’espèce humaine affronte aujourd’hui le risque le plus important de son histoire. Les spécialistes de ces sujets sont ceux qui peuvent le plus faire pour les habitants de cette planète, dont le nombre a augmenté de 1000 millions à la fin de 1800 à 7000 millions au début de 2016.

Combien y en aura-t-il sur notre planète dans quelques années ?

Les scientifiques les plus brillants, qui sont déjà plusieurs milliers, sont ceux qui peuvent répondre à cette question, ainsi qu’à bien d’autres de grande importance.

Je voudrais exprimer ma plus profonde gratitude pour les démonstrations de respect, les saluts et les cadeaux que j’ai reçus ces jours-ci, qui me donnent les forces pour y répondre avec les idées que je transmettrai aux militants de notre Parti et aux organismes appropriés.

Les moyens techniques modernes ont permis de scruter l’univers. Les grandes puissances comme la Chine et la Russie ne peuvent être soumises aux menaces pour leur imposer l’utilisation des armes nucléaires. Ce sont des peuples de grande valeur et d’une grande intelligence.

Je considère que le discours du président des États-Unis lors de sa visite au Japon a manqué de hauteur, et il n’a pas eu les mots pour s’excuser pour la mort de centaines de milliers de personnes à Hiroshima bien qu’il connaissait les effets de la bombe. Tout aussi criminelle fut l’attaque sur Nagasaki, une ville que les maîtres de la vie ont choisie au hasard.

C’est pour cela qu’il faut insister sur la nécessité de préserver la paix, et pour qu’aucune puissance ne s’arroge le droit de tuer des millions d’êtres humains.”

Fidel Castro Ruz, le 12 août 2016, 22H34

castro

Source : Bolivar Infos
Traduction : Françoise Lopez, revue et corrigée par admin site France-Cuba.
Source originale : Cubadebate

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Plus jamais Hiroshima ! – Note du Bureau de presse du Parti Communiste Portugais

Plus jamais Hiroshima ! – Note du Bureau de presse du Parti Communiste Portugais

Le 6 août 1945 est une date que les forces progressistes et les amoureux de la paix du monde entier commémorent, pour ne pas oublier la mémoire de ce crime monstrueux qu’a été le lancement de la première bombe atomique sur la ville japonaise d’Hiroshima (et trois jours plus tard sur Nagasaki ) et pour retenir de cette tragédie, qui a causé des milliers de morts et de souffrances qui continuent à ce jour, des leçons pour la lutte contre le militarisme, contre la guerre et pour le désarmement nucléaire.

Il est impératif de défendre la vérité historique, de lutter contre toute tentative de justification de l’utilisation de l’arme atomique, de démystifier le faux argument selon lequel son utilisation était nécessaire pour vaincre le Japon parce qu’il était déjà vaincu, et de dénoncer l’impérialisme américain pour un crime dont le seul but était d’affirmer la puissance et les objectifs hégémoniques des États-Unis sur la scène mondiale.

Il ne faut pas oublier que les racines de la guerre et de ses conséquences tragiques se trouvent dans le pouvoir des monopoles et dans l’appétit d’exploitation et de prédation illimitée du capital financier et spéculatif, et alerter sur les grands dangers pesant sur l’Humanité, en raison de la croissance des forces xénophobes et fascistes, du militarisme, de la multiplication des sources de tension, de déstabilisation et de guerres d’agression impérialistes, dans une situation où la soi-disant «guerre contre le terrorisme» est utilisée comme une couverture pour attaquer les droits et les libertés fondamentales, pour augmenter les dépenses militaires et pour interférer dans les affaires intérieures de pays souverains.

Dans ce cadre général, une question très préoccupante est l’escalade agressive de l’impérialisme, comme en témoignent la situation en Syrie, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ou comme en témoignent les dernières décisions du sommet de l’OTAN à Varsovie, une «politique de sécurité et de défense commune” de l’Union européenne de plus en plus coordonnée avec les États-Unis et l’OTAN , la course aux armements dans la région Asie-Pacifique avec une activité militaire intense des États-Unis, le renforcement du traité américano-japonais et la renaissance du militarisme et de l’interventionnisme japonais. L’installation par les États-Unis et l’OTAN de boucliers antimissile en Europe de l’Est, dans la péninsule coréenne, et sur les frontières de la Fédération de Russie et de la République Populaire de Chine, est également particulièrement inquiétante, car elle implique des scénarios de guerre et l’admission de l’utilisation d’armes nucléaires.

Se souvenir d’Hiroshima et de Nagasaki c’est donc se battre pour qu’une telle tragédie ne se reproduise plus jamais. C’est intensifier la lutte contre le fascisme et contre la guerre, contre la politique agressive de l’impérialisme, pour la dissolution de l’OTAN, une solution politique des conflits respectant la souveraineté des peuples, pour le désarmement et, en premier lieu, pour le désarmement nucléaire. C’est unir les forces susceptibles d’être unies dans la lutte pour la paix et éliminer une fois pour toutes de l’horizon le danger d’un holocauste nucléaire.

La lutte pour le progrès social et la paix n’avait jamais été aussi liée auparavant à la lutte pour la souveraineté des États et pour le droit de chaque peuple à choisir librement sa voie de développement. Au Portugal, le PCP continuera à agir avec détermination pour libérer le pays des contraintes extérieures qui portent atteinte à sa souveraineté, contre les exigences et le chantage de l’Union européenne, contre l’implication du pays dans des opérations d’agression contre d’autres peuples, pour une politique étrangère et de défense de fierté patriotique et en conformité avec la Constitution de la République portugaise, la paix, l’amitié et la coopération avec tous les peuples du monde.

Lisbonne, le 5 août 2016.

pcp

(Traduction: NK)

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À Saint-Étienne, la CGT dénonce un «procès politique» (Article de l’Humanité)

À Saint-Étienne, la CGT dénonce un «procès politique» (Article de l’Humanité)

Nous reproduisons ici un article de Loan Nguyen, publié le dimanche 24 juillet sur le site humanite.fr :

“Le Procureur de la République a décidé de faire appel de la relaxe de trois militants CGT, qui étaient poursuivis pour avoir accroché sur la permanence d’un député PS une banderole lui reprochant d’avoir soutenu la loi Travail.

L’accrochage de banderole à une permanence PS vaut-il bien deux procès ? Après avoir été relaxés en première instance le 13 juillet par le tribunal correctionnel de Saint-Étienne, trois jeunes militants CGT devraient être poursuivis en appel à l’initiative du Procureur de la République pour s’être introduits par effraction dans le local du député socialiste Jean-Louis Gagnaire et pour des violences contre des agents de police à l’occasion d’une manifestation contre la loi Travail le 12 mai dernier à Saint-Étienne. Des chefs d’accusation que réfutent Nina, 24 ans, Jules, 25 ans et Yvan, 29 ans, respectivement serveuse, assistant de vie scolaire et musicien en recherche d’emploi. « La porte d’entrée de l’immeuble n’était pas fermée. Même la police n’a pas relevé de traces d’effraction sur la porte de la permanence », rappelle Maître Karine Thiébault, l’une des avocates des trois militants syndicaux. Concernant l’accusation de violences contre les forces de l’ordre, Maître Thiébault relève que les policiers qui avaient porté plainte auraient refusé la procédure dite de confrontation face aux militants, « alors que cela aurait pu permettre que chacun s’explique. C’est une atteinte au droit à un procès équitable ». Enfin, l’avocate souligne qu’en dépit des réquisitions, « la vidéo de surveillance de la permanence effectuée par Securitas n’a pas été jointe au dossier », ce qui implique que rien d’incriminant n’y a été trouvé concernant ses clients.
« Ils sont simplement rentrés dans la permanence pour afficher au balcon une banderole qui reprochait au député d’avoir soutenu la loi Travail », témoigne Jean-Michel Gourgaud, secrétaire général de l’union départementale CGT de la Loire, à qui cet acharnement du ministère public rappelle les combats pour les Manufrance et les cinq de Roanne. Pour la CGT, il s’agit clairement d’un « procès politique ». « Dans un contexte où les Français sont encore fortement opposés à la loi, ce genre de manœuvres ne va pas apaiser les choses », prévient Jean-Michel Gourgaud. « Ils sont rentrés sans dégradation ni violence », confirme Martin Pontier, secrétaire fédéral du Mouvement jeunes communistes de la Loire qui était présent en bas de l’immeuble ce jour-là, et qui est lui-même poursuivi pour violences dans une procédure distincte. Le jeune homme accuse à l’inverse la police d’avoir fait usage d’une répression excessive. « On a été chargé sans sommation, les militants interpellés ont été mis en joue et plaqués au sol. Je n’ai fait que repousser les boucliers des policiers, je me suis pris un gros coup sur la tête. Et on m’accuse d’avoir blessé à moi seul sept policiers ! », s’indigne-t-il.
Du côté du parlementaire PS – qui s’est notamment illustré ces derniers mois pour avoir reproché aux frondeurs socialistes d’avoir « un problème mental » – on a annoncé se porter à nouveau partie civile par le biais de la presse locale. En première instance, Jean-Louis Gagnaire demandait 698 euros de dédommagement au titre de la réparation de la porte de sa permanence et un euro symbolique. Les policiers blessés réclamaient des indemnités allant de 1500 à 2000 euros chacun. Le procureur avait lui requis 4 mois de prison avec sursis, 500 euros d’amendes pour Yvan et Nina, 12 mois de prison avec sursis, 600 euros d’amendes, et 5 ans d’interdiction d’exercer dans la fonction publique pour Jules. Pour Martin Pontier, le Parquet a requis 18 mois de prison dont 3 mois fermes, 5 ans d’interdiction d’exercer dans la fonction publique et 9000 euros d’indemnités à verser aux policiers. Dans ce dernier cas, le délibéré est fixé au 6 septembre. Une nouvelle occasion de se mobiliser pour les opposants à la loi Travail, avant même le rendez-vous national du 15 septembre.

Une pétition, lancée en soutien aux trois militants a déjà recueilli près de 6000 signatures. https://www.change.org/p/cgt-precaires-saint-etienne-non-au-proc%C3%A8s-politique-soutien-aux-jeunes-de-saint-%C3%A9tienne/u/17356385

 

L’article d’origine: http://www.humanite.fr/saint-etienne-la-cgt-denonce-un-proces-politique-612449

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États-Unis : Violences policières, Racisme et Politiques de Polarisation

États-Unis : Violences policières, Racisme et Politiques de Polarisation

Par John Peterson, traduit de l’anglais par Hugo H.

Les images macabres constamment diffusées sur les ondes ou sur la toile sont inévitables : voitures piégées, massacres dans des boîtes de nuit, policiers assassins et assassins de policiers. C’est ce que Lénine appelait « l’horreur capitaliste continue »-sans fin. Non seulement en ces « lointaines » terres d’Irak, d’Afghanistan et du Mexique mais également dans des villes comptant dans les plus riches et prospères de la planète. Voici l’infernal visage de la crise du système capitaliste, la crise systémique qui menace de faire sombrer l’humanité avec elle.

Éditorial du numéro de Juillet 2016 de Socialist Appeal

Presque un siècle après que la Révolution Russe montra la marche à suivre, la civilisation toute entière se trouve dans une impasse. Pour paraphraser la verve poétique de Marx dans le Manifeste, l’humanité a enfin conjuré d’insondables merveilles technologiques et productives du sein du travail social. Un monde de surabondance pour tous est à portée de main. Le schisme entre ce qui est possible et la réalité du labeur et de l’humiliation que nous sommes forcés d’endurer se fait maintenant sentir au plus profond de millions d’individus. Ce qui s’oppose encore à une société véritablement humaine est structurel, institutionnel, systémique. Ce qui s’y oppose encore n’est autre que le capitalisme.

À l’origine, cette polarisation grandissante n’est qu’une fonction de l’accroissement de l’écart entre les classes. Mais, sans exutoire ou marche à suivre claire, la pression grandissante génère une frustration menant à un défouloir de violence amoncelée. La Police a, depuis le début de l’année, tué plus de 500 personnes. Malgré le scandale croissant, aucun officier de Police n’a été condamné depuis l’apparition du mouvement Black Lives Matter après les meurtres de Mike Brown et Eric Garner il y a maintenant plus de deux ans. Les assassinats effrontés commis à l’encontre d’Alton Sterling à Baton Rouge et de Philando Castile à Minneapolis-Saint Paul furent les funèbres flammes qui redonnèrent à Black Lives Matter un nouveau souffle. Des manifestations spontanées à travers le pays ont une nouvelle fois inondé les rues, et des centaines de manifestants se firent arrêter.

À Dallas, un vétéran de l’armée Américaine, déployé en Afghanistan, furieux des dernières exécutions sommaires perpétrées par la police, tua cinq agents en uniforme et en blessa plusieurs autres en fin de cortège d’une manifestation pacifique de BLM.

Mais la terreur individuelle, bien qu’en réponse à la terreur organisée du capital, ne peut qu’en accentuer la réaction. Elle ne peut changer la relation fondamentale entre exploitants et exploités, entre classe des oppresseurs et opprimés. Léon Trotski déclarait que « la vengeance individuelle ne nous satisfait pas. Les comptes que nous avons à régler avec le système capitaliste sont bien trop colossaux pour êtres portés par un simple fonctionnaire. »

Le mieux que les politiciens et autre flagorneurs libéraux puissent offrir sont des larmes de crocodiles et de caducs appels à l’unité et à la non-violence. Ils se lamentent de la « fracturation » du pays, et implorent de mettre fin à cette division entre la police et le peuple qu’ils « servent », et dépeignent nerveusement le pays comme une « poudrière » prête à exploser. Armés jusqu’au dents, profitant des milliards issus de la vente d’armes, bombardant et dronant partout dans le monde et poussant la légifération du désarmement de la classe ouvrière, pieusement, ils nous rappellent que « all lives matter » (toutes les vies comptent) – ce à quoi George Orwell aurait répondu « mais certaines plus que d’autres ! »

La paix sociale relative du boom d’après-guerre -en insistant sur le « relative », la « War on Drugs » ayant été une guerre civile unilatérale menée contre les pauvres- fut fondée sur un boom économique sans précédent. La prospérité amortissant la dureté de la dictature du Capital pour une couche importante de la population. Mais cela ne pouvait durer éternellement. Le système pourrit de l’intérieur. Le nombre de personne tirant bénéfice de ce système diminue. Le tampon que représente la soi-disant « classe moyenne » s’étant impitoyablement érodé. En première ligne des hérauts de la propriété privée se trouvent les petites armées en la personne de la police militarisée -n’étant guère signe de paix sociale. Le règne de la terreur imposé par l’État est nécessaire car prolétaires et pauvres constituent une majorité écrasante. L’autorité et la peur que représente la police s’émoussant, les capitalistes en redoutent les conséquences alors que leur stratégie de « diviser pour mieux régner » menace de devenir incontrôlable -ils sont bien trop peu nombreux pour défendre leurs pouvoirs et richesses eux-mêmes.

 

Antrell Williams via Flickr

Antrell Williams via Flickr

Traités comme des rats affamés et encagés, les êtres humains interagissent en conséquence. Si tout le monde avait un travail, avait accès aux soins, à l’éducation, et au logement, les relations entre nous seraient transformés : sans ordre à maintenir, nul besoin de police. Mais avec la pénurie et le manque advient la nécessité de faire respecter cette distribution inégale des ressources. La contradiction absurde que nous nous devons de résoudre est celle de la pénurie artificielle capitaliste. Il existe sur Terre bien assez de ressources pour nous tous. Le motif seul du profit barre la route d’un système de production, de distribution et d’échange rationnel, en harmonie avec son environnement.

La classe ouvrière a le pouvoir de se décharger du capitalisme une fois pour toute -pourvu que l’énergie de notre classe, vaste et inexploitée puisse être dirigée sciemment. En absence d’une telle direction, l’impasse qu’est l’instabilité peut s’en retrouver prolongée des années, voire des décennies durant. En définitive, la responsabilité de cette impasse est à imputer aux dirigeants travaillistes pro-capitalistes, siégeant sur un volcan de potentiel révolutionnaire mais refusant de déchaîner le pouvoir latent des prolétaires. Une nouvelle direction doit être bâtie avec un sens de l’urgence.

Alors que nous nous dirigeons vers ce qu’un sénateur Républicain appela un « feu de poubelles » en guise d’élections, la polarisation et le chaos ne feront que s’accroître. La trahison de Bernie Sanders à l’encontre de la confiance de ses partisans mène ces derniers à rechercher des solutions en dehors du système bipartite -et au deçà les frontières du réformisme. La part de votant s’identifiant comme « indépendants » n’a jamais été aussi importante en 75 ans -39%- une majorité relative de l’électorat. Des millions d’électeurs n’arrivent aujourd’hui pas à choisir quel candidat est celui du « moindre mal. » En ces conditions, un parti socialiste indépendant pourrait rapidement gagner de l’élan -et de la puissance politique.

En tant que Marxistes nous comprenons que pour mettre fin aux violences policières, au racisme, à la pauvreté, à l’exploitation et à l’oppression, nous devons anéantir le capitalisme. Nous analysons que la seule manière de triompher de la résistance des capitalistes et de leurs défenseurs est par une lutte politique et économique de classe. Nous reconnaissons qu’il existe de puissantes forces centrifuges cherchant à découdre l’unité de la classe ouvrière. Heureusement, ces dernières sont compensées par des forces autrement supérieures nous poussant inexorablement à défendre nos intérêts communs. Cependant l’unité de classe traversant toutes ces lignes auxiliaires ne peut être simplement déclarée, mais doit être forgée au sein d’une lutte commune. Voici la tâche des temps à venir.

Construire une organisation capable de fournir des méthodes d’organisation et des repères théoriques nécessaires ne sera ni automatique ni aisé. Mais selon notre bon vieux pragmatisme Américain, « tout problème a sa solution », et « il y a un outil pour tout travail. » Le problème étant le capitalisme et l’outil un parti révolutionnaire de masse enraciné dans chaque lieu de travail, quartier et dans chaque campus. Nous vous invitons à rejoindre l’IMT afin de nous aider à le bâtir.

Article d’origine:
http://www.marxist.com/usa-police-brutality-racism-and-the-politics-of-polarization.htm

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