Récents événements en Grèce, par Dimitri

Le calendrier est annoncé : ce sera mercredi 19 et jeudi 20 novembre que sera voté à l’assemblée nationale Grecque (VOULI) le nouveau plan d’austérité. Le préavis de grève est lancé par le PAME, syndicat de travailleurs, proche du KKE. (PAME, panellinio métopo ergasoménon : front des travailleurs grecs). Les syndicats révisionnistes majoritaires, ADEDY (secteur public) et GSEE (secteur privé) proches du PASOK ne résistent pas à la pression de leurs bases militantes et du PAME et appellent également à 2 jours de grève et de manifestations.

Depuis 2 ans, sous la pression des commissaires de la Troïka, le gouvernement grec a annoncé pas moins de 70 mesures d’austérité. Les principales mesures de ce nouveau plan d’austérité, le 4ème depuis le début de la crise, consistent surtout à imposer des « Contributions exceptionnelles » :

– « Contribution exceptionnelle » de DEI (EDF grecque) pour chaque propriétaire, pouvant aller de 500€ à 2000€

– « Contribution exceptionnelle » au niveau de l’impôt sur le revenu pour tous les salariés. Le seuil d’imposition est abaissé de 12 000€ à 5000€ par an, avec …effet rétroactif

– La TVA est passée de 19% à 23% sur tous les produits en quelques mois. Sont particulièrement frappés les restaurants où la TVA est passée de 13% à 23%

– Coupes nettes pour les allocations familiales et autres aides aux plus démunis

– « Harmonisation » du prix du fioul domestique avec le prix du gasoil à la pompe pour 2012 (1,40 € ) et l’hiver arrive !

– « Flexibilisation » du Code du Travail avec la mise en place de nouveaux contrats d’embauche qui allègent le patronat, pas seulement au niveau des charges sociales mais aussi au niveau de toute contrainte liée au respect de la loi.

N’oublions pas que c’est un gouvernement socialiste qui met en place ces mesures que même la droite la plus réactionnaire n’avait pas osé mettre…

Mais la mesure la plus symbolique consiste à baisser les salaires des salariés du public comme du privé (jusqu’à 35% pour les fonctionnaires, ce qui est rendu possible grâce au regroupement des 2 caisses de traitements et confié à la gestion du trésor public). Le « RSA » grec à presque disparu laissant les bénéficiaires dépendants de la charité familiale. On pousse les salariés à se mettre en préretraite et on calcule les droits à la retraite sur les revenus des préretraites. Les associations subventionnées par l’Etat disparaissent. Les heures sup’ sont rarement payées. Les retards de salaires de 3 à 4 mois sont courants. Le SMIC tombe à 500 euros dans un pays où, dans les grandes villes, le coût de la vie est sensiblement le même qu’en France. Conséquence de tout ça, la faim fait son apparition dans certains foyers et surtout chez les jeunes étudiants ou inactifs, loin de leur famille ou en rupture avec cette dernière.

La situation des écoles est particulièrement alarmante. Les cantines scolaires ont du mal à être ravitaillées, les enfants ne mangent pas à leur faim, certains font des malaises. Les directeurs d’écoles demandent aux fédérations de parents d’élèves de faire la quête pour acheter du fioul pour chauffer les écoles. Les livres scolaires ne sont plus distribués, un CD est donné pour chaque classe, les élèves sont invités à l’emprunter pour faire des photocopies des livres. La solution trouvée est d’adapter le modèle Américain aux écoles Grecques en faisant appel à des boites privées pour fournir du fioul aux écoles en échange d’un affichage visible de la marque.

Je ne reviendrai pas sur ce qui a provoqué cette situation mais je suis scandalisé par les propos tenus par les responsables politiques, et par certains « spécialistes » de la question qui donnent des leçons de morale. Si la Grèce est dans cette situation c’est à cause de gestion calamiteuse des gouvernements européens mais surtout à cause de la logique libérale qui, dans sa nature même, est amenée à provoquer ce genre de situation. L’histoire nous la montré. Ces « spécialistes » qui vomissent à tour de rôle des mensonges et insultent le peuple grec en disant : « la situation économique de l’UE est très fragilisé à cause de la dette grecque, cette dette grecque est due à la fainéantise des travailleurs grecs, à leurs avantages et au fait que les Grec volent le fisc en ne payant pas d’impôts… ». En clair ils nous clament que c’est à cause du comportement irresponsable des travailleurs Grecs que le travailleur Allemand ou Français doit subir, à son tour, une cure d’austérité. Messieurs, la stigmatisation d’un peuple est extrêmement dangereuse. L’histoire nous l’a prouvé.

Ces propos ne rendent pas insensibles les grecs qui, en plus de se faire humilier par la Troïka, leur gouvernement et leurs patrons, deviennent la risée, la honte de l’Europe. Les dirigeants politiques accusent les révoltés de ne pas être des bons patriotes et de fuir leurs responsabilités. Mais qui sont les vrais patriotes? Ceux qui saignent les masses populaires à blanc ou ceux qui résistent et luttent pour le droit du peuple à vivre de façon décente?

Les solutions pour la jeunesse grecque? Accepter des jobs très mal rémunérés, la plupart du temps sans contrat de travail où il faudra marcher au pas pour ne pas se faire virer. Accepter des retards de salaires, parfois de plus de 8 mois. Retourner à 30-40 ans au domicile parental pour partager les frais… Ou alors, partir à l’étranger. Espérer pouvoir travailler dans un autre pays et quitter sa famille, ses amis, son conjoint(e), son quartier… On notera une augmentation de 40% du taux de suicide en Grèce en un an, et les dernières mesures prises ne feront qu’accentuer ce phénomène.

Les dernières 24h de grève ont été très suivies, plusieurs centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue le mercredi formant ainsi la plus grande manifestation jamais organisé depuis 1974 et la chute de la dictature des colonels. Malheureusement lors de la manifestation du jeudi 20 à Athènes des affrontements ont éclaté entre le service d’ordre du PAME-KNE et des « cagoulés ».

http://www.youtube.com/watch?v=b-hKOGZABp4&feature=player_embedded#t=0s

Déroulement des faits par différentes sources (pas seulement communistes) :

Comme à l’habitude le premier cortège, le plus massif, arrivé sur la place Syndagma (Place de la Constitution) est celui du PAME, syndicat de travailleurs proche du KKE (PC Grec) et des Jeunes Communistes. Le bureau national du KKE l’a annoncé, ils bloqueront les entrées du Parlement pour « empêcher les députés » de s’y rendre, un geste surtout fort en symbole. L’occasion pour des groupes de « koukouloforoi », traduisez cagoulés, d’infiltrer la manifestation pour tenter de rentrer dans l’assemblée et, comme ils le disaient, « y foutre le feu ». Chassés de la manif par le SO de la manif (surement sans ménagement) les cagoulés répliquent et, rejoints par différents groupuscules, ils entament un lynchage spectaculaire sur la manif, protégée vaillamment par le SO. Jets de pierres, de bouteilles, de fumigènes, de cocktails Molotov, de lacrymogènes…pendant plusieurs dizaines de minutes. Le SO garde les rangs et ne réplique qu’aux assauts aux corps à corps. Résultats, des dizaines de blessés et un mort. Un syndicaliste du PAME de 53 ans, ouvrier du bâtiment qui a succombé à une crise cardiaque due aux lacrymogènes.

Mais qui sont ces « cagoulés » ? Il est difficile de le savoir mais ce qui est sûr c’est que l’on trouve un peu de tout : certains anarchistes évidemment qui ont étés déçus de ne pas avoir pu profiter de la force du SO pour réaliser leur fantasme de brûler l’assemblée, « symbole du pouvoir », comme ils ont brûlé la banque avec salariés et clients à l’intérieur en 2009, ce qui a servi de catalyseur au mouvement populaire de l’époque. On peut y rajouter certains libertaires, trotskystes, autonomes, opportunistes. Mais aussi des groupuscules d’extrême droite qui ont par là l’occasion de frapper sur leur plus grand ennemi historique, les communistes. Mais également des policiers en civil. De nombreuses vidéos disponibles sur internet montrent en effet des « cagoulés » sortir de la manif pour rejoindre les cordons de CRS cachés dans les rues adjacentes. Toutes des personnes qui ont, de près ou de loin, un intérêt à semer la panique et la peur dans les manifs populaires, œuvrant ainsi pour le plus grand bonheur des dictateurs financiers.

Le versement, décidé il y a quelques jours, de 1000 milliards d’euros et l’effacement d’une partie de la dette ne fera que repousser l’échéance de la fin inévitable de l’implosion du système financier. Mais d’où viendrait la solution? Des « aganaktismenoi » (indignés) qui après avoir campé pour un temps sur la place Syndagma, se sont rendus compte que sans action radicale et sans bloquer le système de production rien ne changera? De la droite qui promet une gestion de la crise bien plus « humaine » si elle était amenée à reprendre le pouvoir? Ce qui est sûr c’est que les sondages montrent que s’il y avait une élection partielle, aucun parti ne pourrait gouverner seul.

Le Parti Communiste Grec est crédité aujourd’hui de 15% et chaque jour il se renforce un peu plus en masse militante et en crédibilité. Les évènements de la dernière manif ont consolidé encore d’avantage la confiance et le soutien d’une grande partie de l’opinion publique envers le KKE.

Le KKE, par l’intermédiaire de son secrétaire général Aleka Papariga, vient de lancer un appel à « ne pas payer les nouveaux impôts » et à remettre aux délégués syndicaux et aux responsables locaux du KKE les factures pour les retourner à l’envoyeur (à ne pas confondre avec le collectif « den plirono » , je ne paye pas, un collectif groupusculaire).

Des initiatives courageuses qui montrent que la seule réponse, la seule solution à apporter doit être audacieuse et radicale. Un soulèvement du peuple et par le peuple en Grèce et dans toute l’Europe pour s’émanciper de la dictature des marchés financiers. Rien d’utopique dans cela, juste une nécessité pour sauver la dignité humaine.

Publié par administrateur dans Non classé

Fusillade de Chateaubriant, il y a 70 ans

Le 23 octobre 1941, la presse nazie publiait la liste de 48 otages fusillés la veille. Dont 27 à Châteaubriant (au camp) avec la mention « Communiste ». 16 à Nantes, 5 au Mont Valérien avec la mention « Action en faveur de l’ennemi ». 50 autres le seront 48h après, à Souges, près de Bordeaux.

chateaubriand

C’est parce que les fusillades du 22 octobre 1941 furent « la première illustration éclatante » de la sauvagerie nazie et de la complicité du gouvernement de Vichy que son impact fut si fort. Dès 1945, au retour des déportés, les anciens, les familles des fusillés, décidèrent la création d’une Amicale regroupant les 3 camps où nos camarades avaient été internés.

Celle-ci a pour but de faire connaître aux jeunes ces années noires, comprendre le rôle joué par ses militants, pour la plupart dirigeants de grandes centrales syndicales, à l’heure où nous commémorons le 70ème anniversaire de ce triste événement. Aujourd’hui, plus que jamais, les jeunes doivent connaître ce passé car l’avenir leur appartient! –> http://www.amicale-chateaubriant.fr/

source : http://www.ulcgt10.fr/spip.php?article1145

Publié par administrateur dans Non classé

Manif le 11 octobre!


>> A l’appel d’une large intersyndicale de salariés
Journée nationale de grève et de mobilisation MARDI 11 OCTOBRE
A Saint-Étienne RDV 10h30 Place du Peuple << ETUDIANTS, LYCEENS, TRAVAILLEURS... MEME GALERE, MEME COMBAT!

L’ampleur de la mobilisation du 27 septembre dans l’Éducation Nationale, rassemblant de manière exceptionnelle lycéens et salariés du public et du privé, témoigne la détresse dans laquelle se trouvent les enseignants, le personnel, les élèves et leurs parents. C’est la conséquence des 16 000 nouvelles suppressions de postes et des «réformes» en cours (sur-effectifs dans les classes, baisse de la scolarisation des moins de 3 ans, suppression des aides aux élèves en difficulté, absence de formation des enseignants, réforme des lycées, LRU…).
Tous les services publics sont attaqués, car l’objectif est simple: détruire les valeurs et les fondements de notre système scolaire et de notre protection sociale pour en céder les ruines au secteur privé. La crise est l’occasion de profondes réformes visant à développer de nouveaux marchés dans des secteurs considérés jusqu’alors comme relevant du domaine public (santé, éducation, retraites etc…). Le capitalisme ne trouve aucune limite à son expansion.
Le gouvernement a annoncé le 24 août des mesures pour réduire le déficit de la France. Sur les 10 Milliards d’euros de recettes, 6,1 le seront par les ménages, 2,9 par les entreprises, et seulement moins d’1 milliard pour les grosses fortunes! Bref, ceux qui engrangent des bénéfices énormes sont préservés, le peuple, lui, doit payer. Ceci devrait se faire à travers la hausse du prix de l’alcool fort, du tabac, des boissons sucrées (au nom de la santé publique, bah voyons !), mais aussi surtout avec une taxe sur les mutuelles. La conséquence directe va être que beaucoup d’entre nous vont renoncer à une complémentaire santé et, au final, aux soins car nous serons trop peu remboursés. Comme pour les services publics, l’objectif est de permettre aux assurances privées d’envahir ce marché, alors que les mutuelles n’avaient, comme le nom l’indique, aucun but lucratif.
Le rapport de force se trouve entre les peuples et les puissances financières.
Comme dans la plupart des pays d’Europe, nos syndicats de salariés appellent à rejeter ces plans d’austérité pour une plus juste répartition des richesses. Il faut prouver, surtout nous, les jeunes, que nous ne sommes pas dupes, que nous ne voulons pas d’une société individualiste, que nous ne sommes pas résignés!

Publié par administrateur dans Non classé

Attentats de cet été en Norvège et conséquences, par Méli

oslo

Nous savons tous ce qui s’est passé le 22 juillet en Norvège. Les actions de cet homme, Anders Breivik, ont plongé le pays dans un état semblable a celui des Etats-Unis, au lendemain du 11 septembre 2001. Comme pour les américains, les norvégiens seront marqués pour longtemps par cette date, et n’oublieront pas de si tôt les boulversements infligés à leur pays, leur économie, leurs esprits. Seulement, cette forme de terrorisme est en tout point différente à celui orchestré par Al-Quaïda. Elle en est même sûrement une conséquence.
En effet, depuis cet attentat en 2001, les occidentaux ont entretenu cette peur du terrorisme intégriste, en oubliant que l’extrême droite pourrait, en réaction, vouloir répondre à la violence, ou se donner une meilleure place dans les prises de décisions politiques concernant l’immigration. C’est donc plus généralement contre celle-ci qu’ils se sont insurgés, accusant les communautés musulmanes de ruiner l’économie européenne et les gouvernements de ne pas traiter assez efficacement ce qui leur semblait être une dangereuse menace.
L’idéologie apportée par Breivik comporte une nuance. C’est pourquoi il ne doit absolument pas être traité à la légère, comme “une exception norvégienne”, mais bien comme un criminel politique sérieux, dont les actes sont représentatifs d’une nouvelle vague de pensée, qu’il serait risqué de laisser se déferler sur l’Europe.

Breivik, loin de l’extrémiste de droite traditionnel, rejette l’idée néo-nazie de suprématie raciale. Il ne porte aucune haine à l’Islam, sachant bien que cette position n’aurait récolté qu’un succès relativement faible. S’inspirant de l’English Defence League (ELD) et de la croissance de ses mouvements, il préfère considèrer que “les musulmans ne sont pas biologiquement inférieurs mais culturellement incompatibles” avec la culture occidentale, et que cette incompatibilité entraine un “choc des civilisations”. Ces nouvelles idées ont ceci de menaçant qu’elle peuvent toucher un public plus large : rappelez-vous, par exemple, du débat sensible qui a eu lieu en France à propos du port de la burka…

Maintenant, toute personne se sentant mise en péril par la présence d’une communauté issue de l’immigration dans sa ville, son quartier ou en face de chez elle, pourra se sentir concernée par cette idéologie, et si celle-ci s’étend, la culture de la violence existant au sein de l’extrême droite amènera de plus en plus ce public à penser qu’une action radicale pourra éliminer ce danger. Bien sûr, personne n’aura cette impulsion aussi destructrice qui a poussé Breivik à réaliser son oeuvre, mais pour l’instant, personne ne peut prévoir si les attentats qu’il a perpétué en inspireront d’autres en Europe. La vigilance doit être de rigueur.

Je ne m’oppose pas aux traditions et à la culture européenne dont je suis moi-même imprégnée, mais au conservatisme culturel nationaliste, courant auquel Breivik se dit appartenir. Je tiens les émetteurs de cette pensée pour responsables de la difficulté qui existe parfois à mettre en place une cohabitation pacifique avec les communautés musulmanes, qui plus est parce que celles-ci sont à leur tour entrainées à exprimer un rejet de la culture occidentale. L’espèce humaine évolue, comme elle l’a toujours fait. Nous ne devons pas remettre en cause un changement progressif vers une société à laquelle la mondialisation a apporté le multiculturalisme, avec la richesse que celui-ci apporte, mais l’accepter pour l’amélioration des rapports entre les hommes de toutes les origines.

Publié par administrateur dans Non classé

Le 11 septembre… et le Chili!


Solidarité avec les étudiants chiliens!

“L’éducation est un droit, pas un privilège !”

Si la mobilisation des étudiants chiliens ne cesse pas d’ici le 11 septembre, date anniversaire du coup d’état de Pinochet en 1973, le gouvernement prévoit de faire intervenir l’armée. En effet, le 11 septembre est une date hautement symbolique pour les étudiants chiliens !

Il y a 38 ans tombait le Chili d’Allende pour laisser la place à celui, autoritaire et ultra-libéral, d’Augusto Pinochet. Le gouvernement putschiste commence par rétablir l’ordre dans les établissements scolaires, notamment en exécutant les professeurs marxistes et apparentés. De même, les étudiants qui se sont engagés auprès de l’Unidad Popular sont réprimés. Le 12 septembre 1973, un décret braque le canon du régime sur la tempe des universitaires : tous les fonctionnaires de l’État sont déclarés intérimaires et les militaires envahissent les campus. Ainsi, l’appareil d’état aux mains de la junte est d’abord utilisé pour briser les résistances.

Cette première offensive permet d’organiser la libéralisation de l’enseignement sans encombres : élimination du fonctionnariat, suppression des écoles normales, charcutage des aides sociales (santé, restauration…). Le processus de restructuration s’achève avec l’autonomie des établissements désormais gérés par les muicipalités. En 1980, un décret permet aux mairies de céder les biens et édifices des organismes publics aux entreprises. La flexibilité devient le maître-mot des universités : chaque établissement développe les programmes qu’il veut vendre au patronat sur le marché de l’éducation. Evidemment, les enseignants sont frappés de plein fouet. Leur statut est liquidé : nombre d’heures, contenus et conditions de travail sont traités au cas par cas.

La population est de moins en moins scolarisée, la sélection sociale pour accéder à l’instruction prend un caractère général et massif, et la condition des enseignants se dégrade considérablement. Leur salaire est divisé par deux au terme des réformes, alors même que dans ce laboratoire de l’ultra-libéralisme où tout s’achète (santé, retraite, éducation), le coût de la vie ne cesse d’augmenter.

Pour la bourgeoisie chilienne, c’est l’El Dorado : l’éducation des travailleurs lui demande un investissement minimal et lui promet une grande rentabilité en termes de main-d’œuvre précaire, désarmée face à l’organisation capitaliste du travail et formée sur deniers publics aux seuls travaux dont se nourrissent les différents bassins d’emploi.

Ces différents éléments indiquent à quel point les intérêts du capital sont partout les mêmes, du Chili putschiste à la France sarkozyste, et quels moyens ses valets sont prêts à mettre en œuvre pour parvenir à leurs fins. Il nous appartient de faire barrage à ces logiques ! Les étudiants communistes français soutiennent la lutte des étudiants chiliens, pour la construction d’une Université émancipatrice et aux services de nos besoins sociaux !

L’UEC

Publié par administrateur dans Non classé

Des jours sombres – André Chassaigne

Article d’André Chassaigne, député PCF du Puy de Dôme, sur l’expulsion d’une famille de Roms dans son village…

Jeudi 1er septembre, 6h30, le petit matin annonçait une belle journée dans notre village de St-Amant-Roche-Savine. Ce sera en fait un jeudi noir. De ces jours où on a mal à la France, celle que l’on aime, faite de luttes et solidarités. Pas celle des sombres heures de notre histoire. Celle de « Ma France » de Jean Ferrat, pas celle de « Nuits et brouillard ».

En partance pour Paris, j’apprends la terrible nouvelle : 6 enfants de 1 à 11 ans tirés du lit, leurs parents et grands-parents sommés d’embarquer dans les véhicules de gendarmerie sans même avoir le temps de ramasser toutes leurs affaires, fruits de la solidarité locale. J’imagine alors les véhicules bleus traversant le bourg, les uniformes se déployant pour l’opération, les coups sur la porte, les yeux des enfants. Et cette frénésie d’éloigner la famille Ajeti-Hasani au plus vite de notre village où s’est construit depuis trois semaines un formidable mouvement de solidarité. Direction : Thiers, à 50 km. Puis une attente de plusieurs heures avant le transfert jusqu’au centre de rétention de Rouen : 6h de bus.

Voilà 3 semaines, cette famille de Roms kosovars avait déjà traversé la France, de Clermont-Ferrand au centre de rétention de Lille, dans l’attente de leur reconduite en Serbie. Puis ils étaient revenus en Auvergne, à la suite d’un jugement du Tribunal Administratif s’opposant à leur enfermement. A la demande de RESF, St-Amant-Roche-Savine, sa population et la Compagnie Jolie Môme avaient ouvert les bras à cette famille interdite de tout centre d’hébergement par décision préfectorale. En attente d’une expulsion, il faut accepter la rétention ou se trouver à la rue !

Depuis, les visages et les yeux des enfants ne nous quittent pas, les échanges avec les parents et grands-parents nous reviennent en tête. L’espoir était tellement vivace. Une décision d’humanité nous semblait à portée de main. Je m’étais engagé à conduire personnellement une démarche de régularisation par un contact direct avec le Préfet. Ce jeudi 1er septembre devait être celui des inscriptions à l’école. Il aura été celui de la mathématique et du verbe sarkoziens : faire du chiffre pour atteindre 30 000 expulsions en 2011, donner des gages au discours xénophobe et raciste.

Pourtant, un arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 28 avril 2011 est sans ambiguïté : « Les Etats membres ne sauraient prévoir une peine privative de liberté pour le seul motif qu’un ressortissant d’un pays tiers continue, après qu’un ordre de quitter le territoire national lui a été notifié, de se trouver présent de manière irrégulière sur le territoire ».

D’autant plus que l’installation de cette famille au cœur du village s’était faite ouvertement, à la vue de tous. L’enfermement en centre de rétention se justifiait d’autant moins que la famille n’était pas cachée, vivant même à quelques dizaines de mètres de la brigade de gendarmerie locale, qui connaissait la situation. Dans l’attente des recours engagés, n’était-il pas légitime que cette famille puisse disposer de conditions d’accueil correctes, dans un environnement favorable et permettant la scolarisation des enfants?

Un jour, les livres d’histoire retraceront sans doute ces pages de notre histoire, même s’ils restent encore trop silencieux sur les exactions de l’Etat français contre les Roms de 1941 à 1944. Peut-être diront-ils que nous n’avons pas assez fait, que nous en sommes restés à l’indignation. Peut-être diront-ils aussi que ce même jour, ce jeudi noir du 1er septembre 2011, la presse économique affichait l’explosion des bénéfices du CAC 40 : 47 milliards de profits au cours des dix derniers mois ! Que ce même jour, ce jeudi noir, le Président Sarkozy négociait un accord attribuant aux pétroliers français 35% de l’or noir libyen à la suite de l’aide apportée à « un peuple en danger de mort ».

Ce même jour aussi, lors d’une réunion de la section locale du PCF de Villejuif dont j’étais l’invité, j’ai échangé avec une famille qui venait d’être expulsée de son logement avec ses quatre enfants. Et à Villejuif, comme à St-Amant, la population a réagi, s’est rassemblée, a manifesté, a pétitionné, et a commencé à construire à partir de sa lutte des alternatives à cette politique qui fait honte à notre pays. Car, au-delà de l’indignation et de nos actions de résistance, n’est-ce pas essentiel pour arracher ce changement que les urnes seules ne nous apporteront pas ?

Ce lundi matin 5 septembre, à 10h, le tribunal administratif de Rouen devait statuer sur le maintien en centre de rétention. Nous nous étions mobilisés, apportant nos témoignages, pour obtenir le retour au village. Mais l’Etat a fait le choix de procéder à l’expulsion avant l’audience. Au petit matin là encore, les enfants, leur mère et la grand-mère ont été transportés par avion privé pour Belgrade, évitant ainsi un passage gênant à Roissy, limité au père et grand-père, reconduits en vol régulier.

Quant au Tribunal Administratif de Rouen, il a condamné ce matin la mesure de rétention : un acte illégal commis par l’Etat… illégal parmi tant d’autres avec un pouvoir qui se permet désormais tous les abus. Aussi, ce soir, il me revient à l’esprit les propos du Secrétaire général de la Préfecture de Clermont-Ferrand me disant, la semaine dernière, qu’étaient hors la loi les élus parrainant des sans-papiers et les maires hébergeant des familles en attente d’expulsion. Sans doute pensait-il même qu’un député de la République perdait toute légitimité en pratiquant ou soutenant de tels actes ?

Du jeudi noir à un lundi noir, les jours sombres se succèdent. Nous ne baisserons pas les bras. Mais au-delà de la colère, l’urgence est bien d’ouvrir le grand chantier du changement de société pour que nous ne vivions plus ces actes cyniques d’un système à bout de souffle.

Publié par administrateur dans Non classé

Des tentes espagnoles à l’Hotel de ville de St-Etienne

Depuis le 15 mai 2011 des dizaines de milliers d’Indignés Espagnols se sont mobilisés dans les rues chaque jour pour exprimer leur ras le bol de la crise, des politiques de rigueur, des problèmes de démocratie qui rongent nos sociétés, etc.

Cela a été le déclencheur d’une multitude de rassemblements internationaux ; les indignés de chaque pays, de chaque ville, ont ressenti le besoin de se joindre à ce mouvement et d’exposer leur mécontentement. Ils ont décidé de lutter parce qu’un autre système devait être mis en place et veulent trouver des alternatives politiques. C’est une nécessité et c’est pourquoi le MJCF affirme son soutien à ce mouvement, et les JC de la Loire étaient ainsi à l’initiative de la création du collectif “Les Indignés Stéphanois” il y a quelques mois.

Aujourd’hui, de nombreux Indignés Espagnols parcourent l’Europe en direction de Bruxelles et de ses institutions pour la semaine du 8 au 15 octobre. Un groupe s’est arrêté à Saint-Etienne le 28 août…

tentes

Les marcheurs étaient une cinquantaine, ils ont été accueillis à l’Hotel de Ville de St-Etienne dans un esprit bon enfant, et toujours selon un concept très alternatif. Beaucoup de questions pratiques leur ont été posées, sur la logitique, sur le temps de marche quotidien.., mais nous déplorons le faible nombre d’interrogations politiques. Tout le risque de ce mouvement est justement de confondre le non-étiquettage et l’apolitisme (nous considérons d’ailleurs que personne n’est vraiment apolitique). Ne pas se déclarer de tel ou tel bord, ne pas brandir tel ou tel drapeau, ne devrait pas empêcher des militants revendiquant une “démocratie réelle” de discuter de politique!

Biensûr nous reconnaissons la beauté du mouvement des Indignés, nous le soutenons, nous y déposons beaucoup d’espoir, mais nous ne pouvons nous empêcher d’y joindre tout de même un peu de doute, d’appréhension. Ils ont créé un nouveau mode de mobilisation, qui force le respect et nous pousse à la réflexion. Mais ce type original de mouvement permet-il plus que d’autres,une large conscientisation du peuple et qu’en est-il de son poids effectif dans le rapport de force avec les gouvernements et les financiers de ce monde? Nous doutons qu’une “large conscientisation du peuple” soit possible sans organisation, et nous nous interrogeons sur la portée de ce mouvement, du moins en ce qui concerne notre pays : il semblerait que les français restent plus attachés aux traditionnelles manifestations comme celles de l’automne dernier et que le mouvement des Indignés ne rencontre pas un vif succès ici. Dès lors, il est difficile d’envisager une mobilisation efficace en France, dans ce pays où l’on ne compte actuellement que quelques milliers d’Indignés (pacifistes, ne bloquant aucun secteur de l’économie, ne faisant pas grève) et où les 3.5 millions de français mobilisés l’an dernier (avec des grèves, blocages, manifs, actions coups de poing) n’ont pas fait reculer le gouvernement… Le modèle “Indignados” ne serait-il pas transposable?

Le débat reste ouvert, vos commentaires sont les bienvenus!

Publié par administrateur dans Non classé

Le retour en force du conflit Nord Irlandais

inla

Chaque année, l’été est synonyme de violences en Irlande du Nord.

Pour rappel historique, cela fait des siècles que les Protestants et les Catholiques s’affrontent en Irlande. Affrontements quasiment totalement déplacés en Irlande du Nord (aussi appelée Ulster) depuis la naissance d’un État Libre d’Irlande en 1921 (avec le statut de dominion, c’est à dire un état autonome mais toujours au sein de l’Empire Britannique, ce statut a évolué en une République totalement autonome et indépendante en 1931) en ce qui concerne le sud et l’ouest de l’île.

L’Ulster est donc partagé entre Protestants Unionistes qui soutiennent l’appartenance de cette province au Royaume Uni et Catholiques Républicains qui ont vu avec regret l’Irlande du Nord restée Britannique lors de la partition de l’île en 1921 avec le Traité de Londres, qui a, comme dit précédemment, apporté l’indépendance d’une partie de l’île.

Chaque été, les Unionistes célèbrent, le 12 juillet, l’anniversaire de la bataille de la Boyne (en 1690) bataille après laquelle l’Irlande est tombée sous domination Protestante (malgré une forte majorité Catholique) par la Victoire de Guillaume III (ou Guillaume d’Orange) sur le Roi Catholique Jacques II d’Angleterre.

Cette année, ces violences estivales sont arrivées plus tôt que d’habitude. C’est en effet dans la nuit du 20 au 21 juin, qu’ont eut lieu à Belfast les premiers affrontements, alors qualifiés par la presse comme les plus violents depuis dix ans avec de gros dégâts matériels et de nombreux blessés. A ce moment là, aucun élément de réponse n’avait été donné quant à la raison de ces affrontements, a priori provoqués par des Protestants Unionistes ayant attaqué une enclave Catholique et en réponse de quoi les Républicains seraient sortis les affronter.

Ces émeutes se sont prolongées la nuit suivante, alourdissant encore le nombre de blessés. Cette nuit là, environ 700 personnes se sont battues, allant jusqu’aux cocktails Molotov. Ce ne sera que le matin que les forces de l’ordre arriveront à contenir ces centaines d’émeutiers se battant alors à mains nues.

Après ces deux nuits d’affrontements, le gouvernement nord-irlandais s’est inquiété du bilan, étant alors obligé de constater qu’il s’agit effectivement des événements les plus violents depuis 1998. Les violences avaient alors été plus ou moins réglées par l’Accord du Vendredi Saint, accord visant à mettre fin à la période dite des Troubles c’est à dire aux trente années (de 1969 à 1998) particulièrement sanglantes en Irlande du Nord. Cet accord, aussi nommé Accord de Paix, prévoit notamment la création d’une assemblée locale et d’un conseil des ministres, dirigé par un premier ministre. Il accorde aussi aux Nord Irlandais le droit de choisir leur nationalité : Britannique, Irlandaise ou les deux. Il est aussi demandé aux groupes paramilitaires de déposer les armes. Cet accord est largement approuvé par référendum en Irlande du Nord (à presque 75%) et en République d’Irlande (à 94%).

springhill

L’UVF (groupe paramilitaire Protestant Unioniste) semble de plus en plus indiqué comme étant à l’origine de ces violences. Toutefois, après quelques jours d’accalmie, durant la nuit du 1er au 2 juillet, Belfast a une nouvelle fois fait face à des affrontements nocturnes, faisant six blessés parmi les forces de l’ordre, qui ont su, cette fois-ci, contenir rapidement les événements.

Enfin, le 12 juillet a été marqué par de nouvelles violences, déclarées par les Unionistes, allant, comme chaque année, provoquer les Catholiques dans leurs quartiers, souvent à Belfast. Depuis, les forces de l’ordre sont très attentifs aux émeutes et débordements susceptibles d’avoir lieu afin de contenir au maximum les violences entre Catholiques et Protestants…

Red Shamrock

Publié par administrateur dans Non classé

Communiqué du MJCF : rencontre avec Fadwah Barghouti

Les jeunes communistes apportent leur soutien à Marwan Barghouti :
La délégation de la JC en Palestine a rencontré Fadwah Barghouti!

barghouti

Après notre rencontre avec Salah mercredi, nous sommes parvenus a rencontrer Fadwah Barghouti, responsable politique palestinienne majeure, dans son bureau de Ramallah où sont centralisées et impulsées les initiatives visant la libération de son époux, le député Marwan Barghouti.

Depuis près de dix ans – nous commémorerons ce sinistre anniversaire le 15 avril 2012 – le leader palestinien croupit dans les prisons israéliennes, mais il va bien et, surtout, la tactique du gouvernement israélien qui a mené à son enfermement est durement mise en échec. La popularité et l’écho de la figure de proue de l’unité palestinienne demeurent intacts. Nous avons ainsi vu son portrait dans de nombreuses villes palestiniennes, comme à Bil’in où nous avons manifesté hier contre le mur d’apartheid.

Fadwah Barghouti a tenu à délivrer un message très fort en direction de la jeunesse. La jeunesse palestinienne a un rôle majeur à jouer : elle représente une très large part de la population palestinienne – 60 pour cent – à Gaza et porte l’avenir entre ses mains. En quête de démocratie et de liberté, mais aussi de vivre dignement avec les mêmes droits que n’importe quelle autre dans le monde, cette jeunesse a besoin du soutien de tous les jeunes progressistes du monde!

En ce sens, Marwan et Fadwah soutiennent fortement l’unité du peuple palestinien – rapprochement Fatah-Hamas – et nous ont demandé de mener une campagne active pour pousser l’État français à prendre ses responsabilités en se prononçant en septembre à l’ONU pour la reconnaissance de l’indépendance du peuple palestinien. Cette action est d’autant plus nécessaire que les États-Unis et Israël sont déterminés à faire barrage à cette reconnaissance, y compris par des pressions économiques sur des États endettés, tout reste pourtant possible puisque 118 États sur les 130 requis ont déjà annoncé leur soutien à l’indépendance palestinienne. Les peuples d’Europe – la plupart des gouvernements européens ne se sont pas encore prononces clairement pour l’instant – ont donc un rôle déterminant à jouer pour faire pression sur les dirigeants de leur pays.

Continuons donc notre combat avec une détermination toujours plus grande!

Luttons pour la libération de Marwan! Luttons pour une paix juste et durable en Palestine!

>> A Saint-Etienne, dans la Loire, en France, en Europe,

partout dans le monde : une pétition pour la Palestine!

Publié par administrateur dans Non classé

Communiqué du MJCF : rencontre avec Salah Hamouri

Ce mercredi 20 juillet, deux jeunes communistes ont pu rencontrer Salah Hamouri pendant près de trois heures. Pour nous qui menons la campagne pour la libération des prisonniers politiques palestiniens et en particulier celle de Marwan Barghouti et de notre compatriote Salah Hamouri, cette rencontre était capitale.

Après avoir passé les nombreux sas de sécurité, les deux jeunes communistes prennent place dans une ancienne salle de classe pour la rencontre. Après plusieurs minutes d’attente, Salah arrive enfin. L’émotion est sur tous les visages.

Très vite pourtant, Salah évoque la situation de tous les prisonniers politiques palestiniens faisant primer le « nous » sur le « je » avec une modestie extrême. Aussitôt, s’oubliant, il évoque les 300 enfants âgés de 7 à 18 ans qui croupissent dans les geôles israéliennes. « Qu’est-ce qu’un État comme Israël et ses 250 bombes nucléaires peut craindre d’un enfant de sept ans ? Pourquoi refuser aux 18 prisonniers atteints du cancer le droit de mourir dignement chez eux ? » Le traitement des prisonniers politiques palestiniens par Israël brave toutes les conventions internationales, mais ce n’est toujours pas assez pour certains ! Le gouvernement veut durcir encore la détention des prisonniers politiques avec la « loi Shalit ».

Face au sort réservé aux prisonniers politiques palestiniens et au peuple palestinien tout entier, Salah Hamouri a souligné avec force la nécessité de l’unité de tous les Palestiniens. « Divisé, aucun peuple, n’a jamais obtenu sa libération nationale » ! Dans ce combat, la reconnaissance de l’ État palestinien à l’ONU au mois de septembre est aux yeux de Salah un point très important même s’il souligne dans le même temps qu’il s’agira – si cette reconnaissance a bien lieu – d’un point de départ et non d’arrivée (mur, colonies, checkpoints, refugiés…).

La rencontre s’est close avec les questions d’actualité. Salah a ainsi évoqué l’arraisonnement du bateau français pour Gaza. Il a pointé la responsabilité de l’ État français, de l’Union européenne et de la communauté internationale dans cet épisode tragique. En décourageant, en critiquant et en ne protégeant pas cette initiative de solidarité internationale, ils se rendent complices du blocus de Gaza.

Salah a enfin tenu à remercier avec chaleur tous les jeunes communistes pour leurs actions : « Sans vous tous qui luttez en France et dans le monde pour la cause palestinienne, notre combat ne pourra pas être victorieux. »

Ne relâchons pas nos efforts avant la libération de Salah prévue le 28 novembre prochain!

Liberté pour Salah! Liberté pour tous les prisonniers politiques palestiniens!

Liberté pour la Palestine!

Publié par administrateur dans Non classé