Transport, Culture, Emploi : des combats qui concernent les jeunes !

Communiqué du Mouvement Jeunes Communistes de France:

Toute l’année, les jeunes font face aux difficultés pour se déplacer ou pouvoir accéder aux espaces culturels. Dans le contexte de crise, notre génération subit des décennies de politique de dégradation, de casse des services publics. C’est sans parler de l’emploi puisque tout est fait pour nous promettre l’enfer dans le monde du travail et dès notre formation !

C’est pour cette raison que les jeunes communistes mènent un certain nombre de combats et se retrouvent dans ceux menés actuellement. Ce n’est pas par compassion que nous exprimons notre soutien aux luttes en cours mais parce que notre génération a soif de dignité !

Les jeunes communistes œuvrent sur les territoires pour des transports publics et gratuits de qualité pour rendre chaque jeune libre de ses déplacements. C’est un enjeu d’égalité et d’accès aux droits les plus fondamentaux (éducation, culture, vacances). De Rennes à Nice en passant par Le Havre ou encore Bordeaux, nous exigeons un meilleur réseau de transports en termes de tarification, de fréquence, de desserte.

Toute l’année nous exigeons une culture pour tous, réellement démocratisée. La culture est un droit qui fait partie de la construction sociale de notre jeunesse et personne ne doit en être privé ! Nous sommes ainsi porteurs de pratiques culturelles fortes et encore une fois dans les mobilisations pour un réel accès à la culture des jeunes.

Enfin, face au chômage qui broie notre génération, nous portons tout au long de nos combats, tous les jours l’exigence d’un travail pour tous, avec des droits et un salaire digne pour nos vies reconnaissant nos qualifications et nos aspirations. Nous sommes aux côtés des jeunes pour la reconnaissance de nos droits au travail, à la formation.

Aujourd’hui, de  grands mouvements sociaux d’ampleur nationale défendent les aspirations des jeunes en matière de transport et de culture.

Les cheminots se battent contre la privatisation de la SNCF, la mise en concurrence et contre les gâchis organisés par la direction de la SNCF. Par leur grève, par leur lutte, c’est le service public des transports pour tous qu’ils défendent.

Contrairement à ce qui est régulièrement affirmé le projet porté par le gouvernement ne vise pas à réduire la dette de l’entreprise mais à préparer le terrain pour la mise en concurrence de la SNCF exigée par l’Union européenne et soutenue par l’UMP et le PS. Or dans tous les pays du monde où les transports ferroviaires ont été privatisés les prix des billets ont augmenté et les accidents se sont multipliés. Les jeunes y ont toutes leur place en raison de leur combat pour les transports publics et gratuits. Les ambitions d’une industrie ferroviaire publique nécessitera l’implication de notre génération pour développer les besoins de mobilité et énergétiques de demain.

Les intermittents sont des artistes et des techniciens qui rendent possible notre découverte de la culture, qui font vivre les festivals. Ils bénéficient d’un régime d’assurance chômage particulier calqué sur leur manière de travailler à des rythmes qui changent beaucoup. S’attaquer au statut des intermittents, c’est mettre en danger la culture populaire, c’est porter une vision élitiste de la culture et surtout ne faire vivre que les grandes productions. Pour gagner le droit pour tous à la culture, pour permettre aux classes populaires, aux jeunes des quartiers de bénéficier d’un accès libre au théâtre, aux concerts, il faut soutenir le combat des intermittents d’autant plus que les jeunes travailleurs de la culture sont nombreux et sont de moteurs de la vie culturelle française.

Dans l’industrie et les services, dans de nombreuses usines comme Seita ou Alsthom les salariés se mobilisent et parfois avec succès comme à Fralib ou à Seneval. Parfois dans des conflits très durs, les grèves se multiplient sur le territoire chez les salariés du pays. encore une fois, ces combats concernent les jeunes car ils montrent que les solutions d’avenir sont portés par les salariés qui construisent des projets alternatifs aux destructions d’emploi des actionnaires. L’avenir de ces industries, de ces emplois passe également par la formation et la transformation de l’outil industriel aux enjeux écologiques du XXIè siècle.

Personne ne fait la grève par plaisir. Les salariés perdent un jour de salaire par jour de grève qui est un droit constitutionnel. La tentative du gouvernement d’opposer cheminots grévistes et lycéens, intermittents et spectateurs, salariés grévistes et compétitivité de la France ne marche pas car elle est fausse. Alors que les vacances approchent, rappelons qu’une majorité de jeunes ne se rendra pas en vacances faute de moyens : faute de conditions de vie dignes, faute de transport trop chers, faute d’une culture trop élitiste.

Les cheminots, les intermittents, les salariés tracent par leurs luttes et leurs revendications les contours de la France de demain, d’une société où la richesse produite appartient aux travailleurs, où ceux qui travaillent décident de l’organisation de leurs entreprises.

Par leurs luttent, ils permettent d’avancer dans la satisfaction des revendications de la jeunesse pour la liberté de travailler, de se déplacer et de se cultiver.

Lorsque les travailleurs se battent, c’est notre avenir qu’ils défendent!
Soutien inconditionnel aux cheminots, aux intermittents et travailleurs en lutte de la Loire!

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Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Non classé

Soirée du Peuple: Projection #21: Valse avec Bachir

Chers camarades et ami(e)s,
L’Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne vous invite:
Jeudi 28 mai 2014 à 20H
A sa prochaine Soirée du Peuple

Dans les locaux de la Fédération de La Loire du PCF au 51 Ter Rue Robespierre, 42000 Saint-Étienne

Au programme:
Projection du film Valse avec Bachir, suivie d’un débat puis d’une soirée festive avec vente de sandwichs et boissons.

Le film Valse avec Bachir est un dessin animé documentaire retraçant la quête du réalisateur à la recherche de sa mémoire des massacres de 1982 dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth, orchestrée par l’armée israélienne durant la guerre du Liban.

Cliquer ici pour s’inscrire à l’évènement Facebook

La bande-annonce:

 

“Un soir, dans un bar, un vieil ami raconte au réalisateur, Ari Folman, un rêve récurrent qui vient hanter toutes ses nuits et dans lequel il est poursuivi par 26 chiens féroces. Toutes les nuits, le même nombre de chiens. Les deux hommes en concluent qu’il y a certainement un lien avec leur expérience commune dans l’armée israélienne lors de la première guerre du Liban, au début des années 80.
Ari est surpris de n’avoir plus aucun souvenir de cette période. Intrigué, il décide de partir à la rencontre de ses anciens camarades de guerre maintenant éparpillés dans le monde entier. Afin de découvrir la vérité sur cette période et sur lui-même. Au fur et à mesure de ses rencontres, Ari plonge alors dans le mystère et sa mémoire commence à être parasitée par des images de plus en plus surréalistes…”

Venez nombreux et n’hésitez pas à partager l’information autour de vous!

Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Non classé

Démystifier et contrer l’extrême droite!

Dimanche 27 avril, Jean-Marie Le Pen vient à Saint-Étienne.
Celui qui a été condamné pour avoir qualifié les camps nazis de “détail de l’Histoire” choisit le jour de la commémoration officielle de la Déportation pour venir lancer la campagne des élections européennes de son parti dans la Loire. C’est insupportable.

Nous ne laisserons pas le champ libre au Président “d’honneur” du Front National.
Nous ne laisserons pas le champ libre à l’extrême-droite.

Fondamentalement, l’extrême-droite représente le refus de l’égalité sociale.
Leur vision de la société, violemment réactionnaire, est celle d’un “ordre social naturel” qui prône le refus de l’égalité des droits entre travailleurs en fonction de leur nationalité, le refus de l’égalité entre les hommes et les femmes, le refus de l’égalité des citoyens en fonction de leurs convictions, le refus de l’égalité en fonction de leur orientation sexuelle.

Parce que l’extrême-droite ne pose pas de bonnes questions, elle ne peut absolument pas apporter de réponses aux préoccupations de la population.

Son discours de division vise à affaiblir toujours plus le monde du travail pour lier les pieds et les mains des salariés au patronat.

Nous appelons à démystifier l’extrême-droite et son opération de dédiabolisation.
Nous appelons à combattre son dangereux projet de régression sociale, économique, culturelle, démocratique.
Nous appelons à construire des mobilisations pour l’égalité des droits pour l’emploi, les salaires, les retraites, les services publics, les droits de la jeunesse.
C’est l’austérité qu’il faut dénoncer. Ce sont les banquiers qu’il faut sanctionner.
Ne laissons pas l’extrême-droite détourner la colère populaire contre des boucs-émissaires.

Unissons nous pour la justice et le progrès social.

MANIFESTONS samedi 26 Avril à 14h30 depuis la Bourse du Travail de Saint-Étienne avec toutes celles et ceux qui veulent contrer l’extrême-droite.

 

Organisations signataires au 25 avril:
Association nationale des élus communistes et républicains, Fédération de la Loire du Parti Communiste Français, Fédération de la Loire du Mouvement des Jeunes Communistes de France, Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne, Union Départementale CGT 42, Front de Gauche Loire, PG 42, Ensemble!, NPA Loire, SOS Racisme Loire, FSU42, Sud Éducation Loire.

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Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Non classé

La situation ukrainienne

Le mois dernier, l’un de nos camarades de l’Union des Étudiants Communistes a réalisé une entrevue avec Vladimir, jeune professeur de 24 ans à l’Université de Lougansk, située dans le bassin houiller du Donbass, à l’Est de l’Ukraine.

Sa vision, qui est celle d’un habitant de l’Est du pays, ayant vécu les faits de l’intérieur, nous permet de mieux saisir les événements récents, de revenir sur ce qui s’est passé en Crimée, un scénario qui semble aujourd’hui se répéter et s’étendre dans tous l’Est de l’Ukraine, où de nouvelles insurrections contre le nouveau gouvernement de Kiev ont éclaté, avec une mobilisation massive des habitants ainsi que la défection d’unités entières de l’armée ou de la police ukrainienne. Cette entrevue permet également de mieux comprendre dans quelles circonstances a pu se dérouler le coup d’État à Kiev et l’instauration d’un nouveau gouvernement oligarchique, avec notamment l’implication de groupuscules fascistes tels que le parti Svoboda ou le Secteur droit, mais aussi avec l’ingérence directe de forces impérialistes occidentales dans le pays (États-Unis et Union Européenne)

Les Jeunes Communistes condamnent les ingérences occidentales impérialistes opérées en Ukraine et expriment leur solidarité envers la jeunesse et le peuple d’Ukraine. De même, nous apportons notre plein soutien au Parti Communiste Ukrainien et à la Jeunesse Communiste Ukrainienne, qui, depuis plusieurs mois, sont victimes de menaces, de tentatives d’interdiction, d’intimidations et d’agressions physiques mais aussi d’actes intolérables de vandalisme contre leurs locaux, en particulier à Kiev.

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Le règlement de la situation doit se faire par la voie démocratique et pacifique et se réaliser avec le peuple Ukrainien et non par l’ingérence de forces impérialistes ou par l’utilisation de la force militaire, seule réponse envoyée à ce jour contre les populations insurgés de l’Est par le nouveau gouvernement de Kiev. C’est pourquoi, comme la défendu le PCU depuis le début des événements, nous défendons la tenue d’un référendum qui puisse permettre aux Ukrainiens de décider de manière souveraine de toutes les questions de politique intérieure et extérieure, et économiques qui engagent leur avenir.

Cliquer ici pour voir l’entrevue avec Vladimir

Publié par administrateur dans Non classé

Vue d’un habitant de l’est de l’Ukraine

L’interview de Vladimir ci-dessous:

“Quelles sont les raisons des protestations à Kiev ?

La principale cause des protestations est la non signature de l’accord d’association avec l’Union Européenne par le gouvernement ukrainien. Les manifestations étaient pacifiques jusqu’au 30 novembre où il y a eu une dispersion par la force, ces images ont fait le tour du monde.
De plus, les manifestants de la place Maïdan croyaient sincèrement qu’avec cet accord d’association le régime des visas aurait été aboli ou simplifié alors qu’il n’y a aucun mot à ce propos dans le document d’association. Je dirais même que la majorité des gens ne comprennent pas ce que contient ce document et ils ont été délibérément induits en erreur par les déclarations nébuleuses de l’opposition à propos de l’intégration à l’Union Européenne. La dispersion par les forces de l’ordre a causé la réaction du public et très rapidement des gens de différentes régions du pays sont venus à Kiev. Dans le même temps la partie la plus radicale des manifestants s’est activée, capturant le bâtiment du conseil municipal de Kiev. L’autre signification et but de ce mouvement, et ce n’était pas caché, était la volonté d’un renversement total du pouvoir, un coup d’État, si nécessaire par la force et les armes. C’est ce qui s’est ensuite passé. Les manifestants de Maïdan ont appelé ça une révolution.

Peux-tu nous expliquer comment le gouvernement a été renversé ?

Tout d’abord, il faut parler du rôle des dirigeants de l’opposition. Après une série de négociations sans fin, à laquelle le pouvoir a été forcé, à un moment où il y avait des morts dans les rues, l’opposition a obtenu avec chantages et mensonges cette décision du Président à propos de la démission du gouvernement, non sans l’aide d’hommes politiques intermédiaires occidentaux. Le gouvernement ukrainien a donc accepté de démissionner et a accordé des concessions aux manifestants pour éviter la confrontation militaire et pour réduire le degré de tension dans les négociations. On a vu par la suite que ce n’a pas été suffisant.

Qui a pris le pouvoir à Kiev ?

En ce moment le pouvoir a été saisi par l’opposition sous la direction stricte des radicaux. Les sièges du gouvernement sont répartis sur la base de la loyauté au Maïdan, pas grâce aux qualités professionnelles. L’organisation radicale d’extrême-droite “Secteur Droit” (Pravyi Sektor) a promu le pouvoir de ses partisans par la pression et les menaces, ce sont souvent des gens peu instruits et ayant peu de compréhension de la politique et de la gestion d’un pays, mais ce sont les plus ardents défenseurs des idées nationalistes.

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Quelle est ton opinion (et celle des habitants de l’Est en général) sur ces événements ?

Les avis des gens du Sud et de l’Est sont divisés. Certains reconnaissent le gouvernement actuel comme légitime, mais la plupart pensent que ce qui s’est passé est un coup d’État, n’ayant rien en commun avec un changement de pouvoir constitutionnel. Inutile de dire que l’un des premiers actes du Parlement qui a été la suppression de la «loi sur les langues régionales» (le russe est une langue régionale dans de nombreuses régions) est une manifestation d’intolérance aux habitants du Sud-Est de l’Ukraine. Plus tard, le Parlement a modifié son point de vue, mais la réaction des gens n’a pas changé. Dans de nombreuses villes du Sud-Est s’est déroulé et se déroule d’importants meetings pro-russes en faveur de la fédéralisation de l’Ukraine et de la reconnaissance du russe comme deuxième langue officielle. Toute cette agitation se déroule dans un contexte de stagnation économique, de reculs généralisés des salaires et des avantages sociaux.

Quel est le rôle des hommes politiques occidentaux dans ces événements?

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Les hommes politiques européens et américains ont depuis le début des événements ouvertement soutenu l’opposition ukrainienne (le gouvernement actuel), montrant un manque de respect flagrant pour le Président légitimement élu. Cette grossièreté ostentatoire ne s’est pas manifestée seulement par les discours officiels des chefs d’état européens et de l’Union Européenne, mais aussi par l’arrivée d’une multitude de personnes venant d’Occident sur le Maïdan (ndlr : par exemple les français Bernard Henri Lévy ou Raphael Glucksmann). Depuis l’estrade de la place Maïdan, ils ont entonné des slogans anti-gouvernementaux, vanté les mérites de l’intégration dans l’UE et encouragé la lutte. Leur rhétorique a été de faire passer leurs opinions comme celles de tous les citoyens de l’Union européenne ou des États-Unis. Ces méthodes ont intentionnellement augmenté le degré de pression du public. Tout le mal et la misère présents dans le pays ont été mis sur le dos du Président sans preuves évidentes ou faits réels. Un exemple spécifique : la mort tragique du 19 au 21 Février au centre de Kiev de plus de 80 personnes tués par des snipers inconnus. Les médias ont immédiatement accusé le Président d’avoir du sang sur les mains. Les médias et hommes politiques occidentaux ont relayé ces informations. Mais deux semaines plus tard, grâce à la publication d’une conversation téléphonique entre des hauts fonctionnaires européens (ndlr : entre Cathrine Ashton, 1re vice-présidente de la Commission européenne, et Urmas Paet, ministre des Affaires étrangères estonien), il a été révélé la nature mystérieuse de ces meurtres, l’absence de toute enquête sur ces faits et l’implication possible de dirigeants de l’opposition. Regardez aussi l’étrange renversement du Président qui a eu lieu immédiatement après la signature d’un accord entre le Président et l’opposition lors une table ronde avec la présence des Européens “garants de la démocratie”. C’est arrivé seulement quelques jours avant la fin des Jeux olympiques d’hiver à Sotchi. C’est comme si les exécuteurs voulaient réaliser ce scénario juste à temps. Ils l’ont fait dans les temps en effet, mais n’ont pas pris en compte un autre scénario, celui de la Crimée.

Que se passe-t-il en Crimée ?

Après la capture du pouvoir à Kiev par les radicaux, tout dissident pouvait être persécuté. L’un des représentants du “Secteur Droit” a déclaré qu’un soi-disant « Train de l’Amitié » sera envoyé en Crimée, pour rétablir l’ordre dans la région. En fait, c’était une menace militaire pour la population de la péninsule de Crimée. Actuellement, la péninsule est de facto contrôlée par les forces armées du pays voisin, par les Cosaques et par les unités d’auto-défense. Cela s’est produit pour quatre raisons principales :

-Les manifestations de masse de la population de Crimée, où les manifestants ont appelé à l’aide à la Russie et à Poutine personnellement. En conséquence, les autorités de Crimée ont rédigé une déclaration officielle demandant de l’aide à la Fédération de Russie;

– La composante ethnique. La population de Crimée est en effet composée de plus de 60% de russes;

– La caractéristique historique de la péninsule. La Crimée était une terre historiquement russe (depuis 1783);

– À la lumière de ce qui précède, la Russie n’a pas le droit de laisser ses compatriotes sans protection. Et les revendications de la Fédération de Russie pour que la péninsule de Crimée redevienne russe n’ont pas été fermées.

Dans les manifestations du Sud et de l’Est du pays, on peut voir des drapeaux russes et même des drapeaux soviétiques, quelles sont les sentiments de la population à propos de la Russie et de l’Union Soviétique ?

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L’émergence de drapeaux russes et soviétiques dans les manifestations des villes du Sud-Est de l’Ukraine est un indicateur de soutien en faveur d’un rapprochement avec la Russie, ainsi qu’un appel à honorer notre passé commun. Les appels à l’adhésion à la Fédération de Russie n’ont pas de soutien réel, bien que dans certaines circonstances cette option soit possible. Quant aux réactions du public aux actions de la Russie en Crimée, de nouveau la population est divisée en deux parties. La première estime que c’est une agression injustifiée, la seconde que c’est une nécessité logique. Qui a raison ? Le temps le dira. Personnellement, je pense que les événements qui ont eu lieu à Kiev prouvent le triomphe de la violence sur la loi et le bon sens. Dans le même temps, il y a une guerre médiatique féroce, puisqu’on peut voir les informations de trois sources différentes se contredire.

Les pensées sur l’URSS sont positives. Cela rappelle une période de stabilité, de prospérité et de confiance en l’avenir. C’est la nostalgie d’une vie meilleure, qui est restée dans les cœurs et les esprits depuis 23 ans. C’est ce que beaucoup de gens pensent dans le Sud et l’Est de l’Ukraine.

Sur la base de ce qui précède, je voudrais résumer que la population ukrainienne devient à son insu l’otage d’un grand jeu géopolitique d’échelle mondiale, dont la fin est très imprévisible. Une Ukraine globale et unifiée, secouée par des contradictions internes ne permettra pas de répondre aux questions réelles de la société ukrainienne et de la réalité ukrainienne. Le soutien des dirigeants occidentaux au gouvernement actuel, ainsi que le manque de reconnaissance envers les autorités russes menacent un développement sain de la situation.

Chacun de nous croit en la sagesse des gens, c’est ce dont dépend le sort du pays. Mais peut-on vraiment attendre de la prudence après ce qu’il s’est passé à Kiev? C’est une vraie question.”

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Travailleurs saisonniers : salariés à part entière !

Le contrat de travail

Il est obligatoire. Le contrat doit être signé par ton employeur et toi même. Tu dois avoir (et garder !) une copie de tout ce que tu signes.
Attention, vérifie de quelque contrat il s’agit. La prime de précarité ne vaut que pour les CDD et non pour le contrat saisonnier.

La rupture de contrat

Pendant la période d’essai, toi (démission) comme ton employeur (licenciement), a le droit de rompre le contrat. Le préavis est de 24h.
Après la période d’essai, le contrat peut être rompu pour cas de force majeur (à prouver), après un accord à l’amiable. Ton employeur peut également te licencier pour faute grave (à prouver). Un préavis doit être respecté.

Les heures sup’

La durée légale du travail est de 35h/semaine. Tes heures de travail doivent t’être précisées. Au-delà, on parle d’heures supplémentaires. Dans le cas des heures sup’, le travail est tout de même limité à 44H/semaine et 10h/jour. Les heures sup’ doivent être majorées.
Note tes heures sup’ régulièrement, à la fin de la saison, tu ne t’en souviendras peut-être pas !

Les pauses et les congés payés

Les pauses journalières sont à définir avec ton employeur. Tu as le droit à 20 minutes par tranche de 6h travaillées. Si tu travailles plus, ta pause peut être en une seule fois ou morcelée.
Un repos hebdomadaire de 24h doit t’être consacré. La règle est 7jours = 6 jours travaillé + 1 jour de congés. Il doit y avoir 11h de repos quotidien entre chaque période travaillée, si ce repos ne peut t’être accordé, un repos compensatoire doit être prévu. A partir de 4 semaines travaillées, tout salarié a le droit à 2,5 jours de congés payés. Le plus souvent, ils te seront payés et ils correspondront à 10% de la rémunération totale brut.

La période d’essai

Elle doit être précisée dans le contrat. Si ton contrat n’a pas de dates précises, elle est calculée en fonction de la durée minimale du contrat. La règle est 1 jour d’essai pour 6 jours travaillés, dans la limite de 2 semaines.

Le salaire

Il existe un salaire minimum. Il est déterminé par la convention collective de ta branche. Renseigne-toi auprès de l’Inspection du travail. Les mineurs peuvent percevoir moins. Leur salaire est également réglementé par ses conventions collectives.

Contre la casse de l’industrie

Les capitalistes organisent la concurrence des travailleurs au niveau mondial afin de tirer toujours plus nos conditions de travail vers le bas et délocalisent là où les conditions d’exploitation des salariés sont les plus dures. Si l’industrie dans notre département et en France est ainsi démantelée c’est parce que pour les capitalistes il n’y a qu’une seule règle qui vaille : accroître toujours plus les taux de profits au lieu de satisfaire nos besoins.

Imposons des nationalisations démocratiques sous contrôle des travailleurs et orientées vers la satisfaction de nos besoins

Le patronat organise notre précarité

Nous sommes toujours confrontés aux contrats précaires (intérim, CDD…) qui ne cessent de se multiplier. Ces conditions de travail nous contraignent à accepter des conditions d’exploitation de plus en plus dures (rémunération au SMIC, interdiction des activités syndicales…) sous la menace de voir son contrat non renouvelé.

Exigeons des emplois stables pour tous et des augmentations de salaires qui nous permettent de vivre dignement

Organises-toi pour rompre avec le capitalisme

Organisés nous pouvons faire céder le patronat pour améliorer nos conditions de vie, rompre avec le système capitaliste et construire une nouvelle société. Cette société nous l’appelons la « société socialiste » dans laquelle les moyens de production et d’échanges sont mis en commun et la production organisée pour satisfaire nos besoins. Elle seule est garante d’un changement durable de nos conditions de vie.

 

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Manifestation contre l’expulsion de 5 jeunes demandeurs d’asile d’un foyer stéphanois:

Rendez vous le Jeudi 17 avril à 10h30, Place du Peuple:

Ils étudient ici et vivent ici, nous voulons qu’ils restent ici!

Cette manifestation sera l’occasion de montrer aux autorités compétentes que les jeunes ne baissent pas les bras et veulent que Mirush, ainsi que la famille Tali et les 4 autres jeunes du foyer Clairvivre menacés d’expulsion puissent vivre sereinement en France et poursuivre leurs études.

Les Jeunes Communistes de la Loire appellent la jeunesse stéphanoise à participer en grand nombre à ce mouvement de solidarité avec les jeunes menacés d’expulsion par la Préfecture!

Rendez-vous Place du Peuple à 10h30 et marche jusqu’à Jean-Jaurès et devant la préfecture.

 

Voir l’appel des lycéens de Jean Monnet:
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Publié par Union des Étudiants Communistes de Saint-Étienne dans Non classé

BANQUET REPUBLICAIN

Inscription pour le repas (10euros): contacter Simon 06 67 05 66 03
Dimanche 13 avril à La Ricamarie, salle Fernand Montagnon,
les communistes de la Loire et leurs amis du Front de Gauche ont rendez-vous pour partager un moment de politique et de fraternité.
Accueil dès 11h30
11h45 : prises de parole
– Marc Faure, maire de La Ricamarie
– Responsables du Front de Gauche Loire
– Marie Christine Vergiat, députée européenne du Front de Gauche
12h30 : apéritif
13h : repas
après-midi récréative.
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