La Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD) soutient la jeunesse de France en lutte contre la Loi Travail

La Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD) soutient la jeunesse de France en lutte contre la Loi Travail

Communiqué de la FMJD sur la lutte contre la Loi Travail:
(Traduction NK)

fmjd

En solidarité avec la jeunesse de France

Depuis des semaines maintenant, la jeunesse française reste mobilisée contre une loi scélérate, une loi qui serait un véritable pas en arrière pour les conditions de travail du peuple français. L’approche et les politiques gouvernementales attaquent les travailleurs et par conséquent ruinent leurs droits depuis 2012. La «Loi El-Khomri» contre laquelle les jeunes de France se battent actuellement, est en fait une étape supplémentaire à tout ce qui a précédé. Elle comprend une augmentation des heures de travail, la facilitation des licenciements ou la baisse des salaires, et l‘écrasement de conditions de travail sûres. Depuis début mars, des dizaines de milliers de jeunes, étudiants, lycéens, jeunes travailleurs et chômeurs se mobilisent dans tout le pays pour exiger le retrait de ce projet du droit du travail et se battent contre la précarité.

Le 31 Mars, plus d’un million de personnes étaient dans les rues pour protester contre la politique de l’emploi du gouvernement et pour porter une alternative à la concurrence généralisée sur le marché du travail. Malgré l’absence de majorité au Parlement, le gouvernement tente de faire passer la loi sans débat démocratique ou vote. De plus, les manifestants dans les rues font face à la violence policière et à la répression.

La Fédération mondiale de la jeunesse démocratique est solidaire avec les jeunes de France et leur mobilisation; nous soutenons leur lutte légitime et leurs revendications légitimes. Nous saluons aussi l’unité de la jeunesse avec les travailleurs de France. Nous sommes sûrs que leur présence militante dans les rues et les routes du pays pour les mobilisations restera forte. Enfin, nous condamnons la violence et la répression contre les manifestants, et nous condamnons également l’approche antidémocratique du gouvernement dans sa tentative de faire adopter cette loi impopulaire.

Au nom de la FMJD
Quartier général de la FMJD

Budapest, le 16 mai 2016.

manifloitravail

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Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”

Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”

Nous reproduisons ici un article rédigée par la journaliste Mathilde Montagnon, publiée sur le site de France Bleu Saint-Étienne Loire le Lundi 16 mai. Nous incitons au maximum de partages pour rétablir la vérité concernant la manifestation du 12 mai.
(https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/loi-travail-le-mot-d-ordre-est-de-criminaliser-la-mobilisation-le-responsable-de-la-jeunesse-communiste-de-la-loire-1463406947)

“Loi travail : “Le mot d’ordre est de criminaliser la mobilisation”
(le responsable des jeunes communistes de la Loire)

La nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail sera particulièrement surveillée ce mardi. Notamment à Saint-Étienne où le rassemblement de la semaine dernière a entrainé des débordements devant la permanence parlementaire de Jean-Louis Gagnaire.

Les syndicats appellent à une nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail ce mardi. Une manifestation est prévue à 10h30 à Saint-Étienne. Départ devant la bourse du travail direction la place de l’Hôtel de ville. A Roanne, le rendez-vous est à 10h30 : les opposants envisagent de bloquer le Pont du Coteau avant de partir direction la mairie.

Des rassemblements sous surveillance notamment à Saint-Étienne. La semaine dernière, jeudi 12 mai, le rassemblement a dégénéré : des manifestants sont entrés dans la permanence parlementaire du socialiste Jean-Louis Gagnaire. Une banderole a été déployée. 16 policiers ont été blessés selon les syndicats de policiers. Martin Pontier, le responsable fédéral des jeunes communistes dans la Loire, revendique l’action de ces quatre militants qui ont accroché la banderole à la permanence. Une “action pacifiste et symbolique” selon lui. Et il dénonce un mensonge sur les violences perpétrées à l’encontre des policiers.


M. Pontier : Il n’y a eu aucun vol, aucune dégradation, aucune violence à l’intérieur de la part de ces quatre jeunes militants qui ont été saisis par la police, mis en joue et menacés de mort par les forces de l’ordre. Je dis qu’il y a une version mensongère. Je suis un peu scandalisé par les déclarations de la police de 16 blessés. On voit sur de nombreuses vidéos, qu’il n’y a que sept policiers qui ont chargé les manifestants. Il y a des insultes qui ont été entendues de la part de la police qui étaient non pas pour  maintenir l’ordre mais pour alimenter la haine. Le ministre Bernard Cazeneuve nous a traité de professionnels de la haine de l’État. Je dis juste qu’il y a aussi d’autres professionnels ce sont ces agents-là qui nous ont foncé dessus qui n’ont pas cherché à comprendre. Quatre manifestants ont aussi fait des déclarations sur des jours d’ITT. Nous on a pas grossi les chiffres. Je pense que le mot d’ordre c’est d’atténuer la mobilisation, de la casser, de la criminaliser, de nous faire passer pour des casseurs. Je ne vois pas à quel moment 16 policiers auraient pu être blessés“.

Un service d’ordre renforcé dans la manifestation stéphanoise

C’est donc dans ce contexte que va se dérouler la manifestation stéphanoise. Les jeunes communistes et la CGT vont mettre en place un service d’ordre renforcé. Une chaine humaine doit entourer le cortège des étudiants et des lycéens en tête de manifestation. L’objectif c’est de prévenir tout débordement. D’éviter de “tomber dans le piège” des violences que tendrait le gouvernement selon les JC qui estiment qu’il y a une volonté politique de faire dégénérer les manifestations pour “criminaliser le mouvement“. Certains manifestants seront donc chargés de filmer la manifestation, d’enregistrer des preuves en cas de besoin.

Une chose est certaine : le mouvement se durcit, se radicalise. Même s’il reste globalement bon enfant dans la Loire. Mais l’utilisation du 49-3 a remobilisé les opposants à la loi travail selon le leader de la CGT dans le Roannais, Serge Lenoir.”

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Communiqué inter-organisations suite aux événements du jeudi 12 mai 2016

Communiqué inter-organisations suite aux événements du jeudi 12 mai 2016

communiqué-12mai

Face à un enjeu politique sans précédent que représente la casse du Code du Travail, c’est 150 ans d’acquis sociaux qui sont piétinés par un gouvernement inféodé aux ordres du Capital et du patronat.

L‘arme absolue est alors brandie : le 49-3. Si ce dernier apparaît bien dans la constitution, il n’en apparaît pas moins d’une violence inouïe de la part d’un gouvernement qui se dit de gauche. Cette violence est ressentie par beaucoup comme un totalitarisme inacceptable.

Prenons garde que si ces dérives devaient perdurer, cela laisserait le champ libre à une extrême droite prête à ouvrir en grand la porte d’une dictature pour museler le peuple. Aujourd’hui, c’est bien ce même peuple qui peut et doit reprendre le pouvoir.

La réaction est à la hauteur de l’écœurement d’une population qui refuse le diktat à plus de 75% et la mobilisation spontanée du 10 mai en est l’illustration. Le peuple ulcéré a fait du 12 mai une réussite après l’annonce du vote de la loi et sa présence devant les deux permanences des députés socialistes Régis Juanico et Jean-Louis Gagnaire se voulait déterminée pour leur rappeler de qui ils tenaient leur mandat.

NI CASSEURS NI VOYOUS !

Mais des manifestants déterminés à faire entendre leur colère malgré les provocations de la BAC infiltrant les manifestations. C’est bien leur détermination et leur sens des responsabilités qui a permis que ces « provocateurs » soient sortis des rangs de la manifestation. Cette attitude est d’autant plus irresponsable de la part des forces de l’ordre que la veille, le préfet en personne, devant la CGT, affirmait sa volonté d’apaisement. Alors nous le redisons haut et fort : qui est
irresponsable ?

MAIS EN COLÈRE ET DÉTERMINÉS !

Comment en vouloir à cette jeunesse désespérée a qui ce gouvernement enlève toute perspective d’avenir, de montrer à travers une action symbolique, tant sa colère que sa détermination. Encore une fois, tout se serait bien passé sans l’intervention policière d’une brutalité gratuite en cognant cette jeunesse pour un déploiement de banderole au balcon de la permanence de Jean-Louis Gagnaire, qui nous le rappelons a soutenu le 49-3 et la loi travail. Comment appeler un État qui frappe sur sa jeunesse et qui piétine la démocratie ?

Nous tenons à rappeler que l’action a été symbolique et qu’aucune dégradation de la permanence n’a été faite. Cependant, la répression a été disproportionnée face à un appel à l’aide d’une jeunesse désenchantée. En effet, quatre de nos camarades ont été arrêtés alors qu’ils déployaient pacifiquement une banderole condamnant les trahisons du député Jean-Louis Gagnaire. La police, déjà présente sur les lieux de la permanence, a laissé l’acte se commettre pour ensuite interpeller les quatre jeunes, armes en joue pointées sur leur tête. Ensuite, plusieurs violences physiques et des menaces de mort ont été commises par les « gardiens de la paix » à l’égard de nos camarades.

Au même moment, dans la rue, les manifestants ont repoussé une horde de CRS – matraques, gazeuses et boucliers aux poings – alors que le peuple protestait contre ces excès de zèle de la part de la BAC. Alors qu’à Saint-Étienne, aucune casse n’a été faite depuis le début du mouvement, les réactions de la police laissent supposer une volonté de provocation.

Les sanctions juridiques face a cet acte de résistance peuvent être lourdes. Nous affirmons notre soutien indéfectible aux quatre jeunes poursuivis pour un acte politique symbolique fort dénonçant la dérive totalitaire de notre gouvernement.

N‘attendons plus et agissons tout de suite. Tous dans la rue le 17 et le 19 mai car ni casseurs ni voyous mais en colère et déterminés pour faire retirer cette loi et redonner le pouvoir au peuple !

Premiers signataires :

Organisation de Solidarité Étudiante (OSE)

Union des Étudiants Communistes 42 et Union des Étudiants Communistes (organisation nationale – UEC)

Union Locale CGT de Saint-Étienne et CGT 42

Jeunes Communistes 42 et le Mouvement Jeunes Communistes de France (organisation nationale – MJCF)

Parti Communiste Français 42 (PCF)

Loi Travail : Non Merci 42

Comité des Intermittents Précaires (CIP)

Union Nationale des Étudiants de France 42 (UNEF)

#OnPeutVivreMieux

Collectif Truc-Machin

Confédération Nationale du Travail 42 (CNT)

Union Nationale Lycéenne 42 (UNL)

Parti de Gauche 42 (PG)

Comité Antifasciste Saint-Étienne

Collectif pour la solidarité entre les peuples et contre les guerres impérialistes

Fédération Syndicale Unitaire 42 (FSU)

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Communiqué des organisations de jeunesse politiques et syndicales de la Loire

    Nous, organisations signataires, appelons toute la jeunesse de la Loire à manifester jeudi 17 mars 2016, rendez-vous à 10h30 devant l’université Jean Monnet, campus Tréfilerie (côté tramway) pour un départ en cortège.

En effet, nous estimons que la loi Travail présentée par la ministre Myriam El Khomri est une régression sans précédent du Code du Travail. C’est un retour au XIXe siècle ! Pour nos conditions de travail, celle de nos ainés et celles des générations futures, nous devons dès à présent nous mobiliser et demander le retrait total de ce projet de loi.

Comme partout en France, nous nous organiserons pour que cette loi ne passe pas. C’est pourquoi, nous appelons tous les jeunes à organiser des Assemblées Générales dans leurs lieux d’études, de travail et leur quartier, et proposer un mouvement immédiat, radical, en employant tous les moyens nécessaires et disponibles afin que cette lutte soit une victoire.

Face à un gouvernement qui tente de faire passer cette loi de force, qui a déjà imposé de nombreuses lois régressives et répressives (lois Macron, loi Rebsamen, ANI, loi sur le renseignement, Etat d’urgence, déchéance de nationalité,…), le devoir de la jeunesse est de ne pas lâcher un pouce de terrain. Aussi, nous devons, pour la première fois depuis des années, entrer dans un mouvement offensif pour gagner de nouveaux droits !

Nous sommes déjà la première génération à vivre moins bien que celle de nos parents à notre âge. Aujourd’hui, nous disons ASSEZ !

Nous invitons toutes personnes à diffuser largement ce communiqué.

Premières organisations signataires :
MJCF42, UEC42, OSE, CIP42, Réseaux Citoyen de Saint-Etienne, des élus lycéens du CVL et du CA, des élus étudiants d’UFR, des jeunes non-affiliés à des syndicats ou à des organisations politiques.

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30 ans de l’EDSA People Power: La révolution n’est pas finie!

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Le matin du 25 Février nous rappelle une révolution qui renversa un dictateur il y a maintenant 30 ans.

Sous la chaleur de l'après-midi le long de l'Avenue Ortigas, des drapeaux, principalement  rouges, s'agitent. Pour les centaines qui marchèrent le long de l'EDSA (Epifanio de los Santos Avenue), la révolte des People Power de 1986 ne fut pas tant une révolution qu'un simple changement de noms de l'élite dominante.

 

Des centaines d'agents de la Police Nationale Philippine (PNP) ont empêché les  manifestant d'accéder au sanctuaire de l'EDSA. Des affrontements ont éclatés entre la police et les manifestants alors que ces derniers se dirigeaient en direction du sanctuaire, une scène rappelant le triomphe historique du peuple sur cette même avenue.

 

Pendant ce temps, la commémoration officielle était aussi pompeuse et soignée que les débuts de People Power étaient désorganisés.

 

Plus tôt ce jour là, des confettis jaunes jonchaient rues et autoponts. Des drapeaux blancs, bleus et jaunes ornaient le sanctuaire de l'EDSA. Pendant la commémoration du 30ème anniversaire de la révolte du People Power, le Président Benigno "Noynoy" Aquino III rappelait ses parents Benigno Aquino, Jr. et Corazon Aquino au peuple Philippin, considérés par beaucoup comme des héros de notre démocratie restaurée.

 

Bien que le Bagong Alyansang Makabayan (BAYAN) considère que la révolte de People Power de l'EDSA a prouvé qu'une action collective pouvait renverser un régime tel que la dictature de Marcos, le groupe insiste cependant qu'un changement fondamental n'a pas encore été observé.

 

Réforme agraire, une creuse promesse

 

Selon le Kilusang Magbubukid ng Pilipinas (Mouvement Paysan des Philippines), neuf paysans sur dix ne possèdent aucune terre. Une véritable réforme agraire élude toujours aux haciendas et plantations de province.

 

People Power institua Corazon Aquino en tant que nouvelle présidente, cette dernière présentant le projet de réforme agraire comme un projet phare de son administration. Mais jusqu'ici, aucune réelle réforme n'a pu être observée.

 

Le fameux massacre de Mendiola causa la mort de 13 paysans lorsque l'armée ouvrit le feu sur la manifestation prenant place aux portes du palace de Malacañang le 22 Janvier 1987, moins d'un an après la révolte de l'EDSA et seulement quelques mois après l'investiture de Corazon Aquino.

 

"Le Programme de Réforme Agraire Complet de Cory (CARP) n'a jamais brisé les monopoles des propriétaires terriens. Comment cela pourrait être le cas alors que la famille d'Aquino fait partie des plus gros propriétaires du pays?", à interrogé Raymond Palatino, président du BAYAN du Grand Manille.

Grace au CARP, les Cojuangco-Aquino ont pu conserver la propriété de leur terres en utilisant l'option de distribution d'actions, faisant des paysans et ouvriers agricoles des actionnaires au lieu de propriétaires.

 

Le massacre de l'Hacienda Luisita coûta la vie de 7 paysans le 16 Novembre 2004, Noynoy Aquino étant alors député du district. Les paysans et ouvriers agricoles en grève, des soldats d'un camp militaire voisin ainsi que des gardes de sécurité ouvrirent le feu sur les manifestants.

 

La Cour Suprême décida en 2012 de céder la propriété de l'Hacienda Luisita de près de 5000 hectares au paysans.

 

"Les Cojuangco continuent encore à ce jour d'échapper à la réforme agraire, pour l'Hacienda Luisita par le biais d'une redistribution à la tambyolo (tirage au sort), vendant les lots de terrain à des entreprises privées ainsi qu'au gouvernement de Noynoy Aquino afin de réduire profits et terres normalement distribuées aux travailleurs" a rajouté Palatino.

 

Assauts de néo-libéralisation

 

Les travailleurs sont désormais exploités pour de maigres revenus et doivent constamment faire face à la menace de licenciement pesant sur eux, menace due à la contractualisation de leur emploi instituée lors du mandat de Cory.

 

La Loi Herrera, promulguée le 2 Mars 1989, amenda le Code du Travail et bâtit le terrain juridique afin de mettre en place les conventions de travail contractuels,  réduisant le revenu des travailleurs, tout en introduisant une politique de jurisprudence (Assumption of Jurisdiction,).

 

Selon les Articles  106-109 de la Loi Herrera, le Secrétaire du Travail est autorisé à ordonner l'emploi de contractuels et autres travailleurs non permanents, comme en témoigne l'exemple de l'Ordre Départemental 18-A passé en 2011. En parallèle, l'article 263 autorise le Secrétaire au Travail à ordonner jurisprudence, justifiant un déploiement prompt des forces de police et militaires en cas de litige entre patronat et travailleurs. Cette utilisation de la jurisprudence est une méthode gouvernementale de répression des grèves qui fut par exemple utilisée lors du massacre de l'Hacienda Luisita.

 

La vente des biens de l'État afin de financer le secteur privé au détriment des services publics, notamment l'électricité, l'eau ou l'irrigation commença également sous la présidence de Corazon Aquino.

 

"Le gouvernement a écarté l'opportunité de renforcer et de construire ses propres entreprises en privilégiant le secteur privé. Cette situation établie par le gouvernement a facilité leur entreprise de liquidation des biens d'État, bien souvent aux frais des Philippins. Nous devons désormais nous procurer les services les plus basiques auprès de compagnies privées, le gouvernement à même dérégulé de nombreuses industries d'intérêt général. Nous devons désormais faire face à la hausse des prix de ces services et ce, malgré la médiocrité ou l'inefficacité desdits services," affirme Palatino.

 

Perpétuation des atteintes aux Droits de l'Homme

 

Parmi les manifestants du 30ème anniversaire du  People Power se trouvaient des survivants de torture et répressions politique durant la Loi Martiale. Selon ces derniers, des répressions du même genre existent encore aujourd'hui.

 

Par le biais de plusieurs discours le long de l'EDSA, différents groupes ont décrit la violence des groupes paramilitaires et des milices apparues lors de la présidence de Cory Aquino; la guerre totale contre les groupes armés Moro de l'administration Estrada; les exécutions  extrajudiciaires (Extrajudicial Killings, EJKs) du régime Arroyo; ainsi que le nombre croissant de prisonniers politiques, EJKs et déplacement massifs de minorités nationales sous l'administration actuelle.

 

Un intervenant a rappelé qu'un jour avant l'anniversaire de People Power, le site d'évacuation de 700 Lumad (groupe indigène), la Maison Haran, appartenant à l'Église Unifiée du Christ des Philippines (UCCP) à Davao, a été incendié par des contingents supposés paramilitaires ainsi que militaires. Les Lumads subissent un harcèlement soutenu de la part de groupes militaires et paramilitaires depuis leur évacuation à l'UCCP Haran. L'existence de groupes paramilitaires aujourd'hui n'est pas sans rappeler le programme de conflit de faible intensité à but de contre-insurrection de Corey Aquino; présenté comme "axé sur le service communautaire" tandis que des milices perpétuent une violence systémique d'État.

 

No more Marcos, People Power toujours d'actualité

 

"Bien que les gens se rendent compte qu'aucun changement social de fond n'a eu lieu sous Cory ni sous les gouvernement suivants, et ce jusqu'à celui de son fils Noynoy, nous ne devons pas oublier la Loi Martiale de Marcos," a rajouté Palatino

 

Des membres de la Campagne Contre le Retour des Marcoses à Malacañang (CARMMA) a rejoint la manifestation. La CARMMA a lancé une série de rassemblements de victimes de la Loi Martiale ainsi que de nombreuses manifestations contre la candidature de Bongbong Marcos, l'une d'elle prenant place lors d'une messe en présence d'Imelda Marcos.

 

Alors que Bongbong continue de cibler la jeunesse, notamment de la génération Y, n'ayant pas connu la Loi Martiale afin de soutenir sa campagne, les membre de la CARMMA jurent de continuer à exposer les méfaits de la Loi Martiale et d'entraver son ambition pour le second poste le plus haut placé du pays.

 

Le secrétaire général du BAYAN Renato Reyes a rappelé l'importance du People Power au tournant du second tour des élections.

 

"People Power a pu se produire en raison de l'évidente incapacité des élections de résoudre les crises présente dans la société Philippine. People Power reste d'actualité face à l'injustice et l'oppression. Ce mouvement reste un outil valide afin de changer la société," a déclaré Reyes.

 

Erika Cruz

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Jeunesse communiste de Syrie:  «Nous n’abandonnerons jamais»

Jeunesse communiste de Syrie: «Nous n’abandonnerons jamais»

Jeunesse communiste de Syrie:

Interview spéciale avec Wessam Kahel,

membre du Comité des relations Internationales

de l’Union de la Jeunesse Communiste de Syrie (Bakdash)

ICP (International Communist Press),

le 9 Février 2016

ICP: Comment analyseriez-vous les positions et dynamiques des différents sujets d’actualité en Syrie aujourd’hui?

WK: J’aimerai donner quelques informations sur les derniers évènements. L’armée Syrienne a récemment progressé à différents endroits. Comme vous le savez, nous habitons un pays relativement grand. Par conséquence, l’armée Syrienne ne peut pas déployer ses forces de partout. Ce progrès peut cependant être attribué à la Russie que nous évoquerons plus tard.

À Alep par exemple, le sud est en grande partie sous le contrôle de l’armée Syrienne et les rebelles réactionnaires ont été repoussés. Ce progrès aussi important que rapide de l’armée Syrienne a été soutenu par la Russie. Plus de 75 positions au sud d’Alep sont désormais contrôlées par l’armée Syrienne. Pas seulement la ville mais également les alentours. Dans des villes plus petites, l’armée a balayé les rebelles en seulement quelques heures. Nous avons nous même été surpris par la rapidité de cette progression.

À l’ouest d’Alep, d’importants progrès ont également été réalisés, face à Daesh cette fois-ci.

Au sud se situe la principale organisation terroriste, le Front al-Nosra, affiliée à Al-Qaïda et d’autres organisations terroristes plus modestes, toutes contrôlées par al-Nostra.

À l’ouest des avancées ont été effectuées en direction de Racca, capitale autoproclamée de Daesh.

Nous sommes tous très surpris par cette progression et sommes optimistes.

Parallèlement, aux alentours de Damas, où la majorité des villes sont contrôlées par le gouvernement, dans la campagne, à l’ouest pour être précis, se trouve le Front Islamique contrôlé par l’Arabie Saoudite. Le chef de cette organisation a été tué lors d’une opération menée conjointement par la Syrie et la Russie. Il s’appelait Zahran Allouche. Ceci sous-entend bien entendu des complications importantes pour cette organisation uniquement assujettie à une personne et non à une idéologie.

Au sud de Damas, à Dara, près de la Jordanie et d’Israël ou le Front al- Nosra est également présent, l’armée Syrienne a recouvré le contrôle de plusieurs grandes villes et positions importantes. C’est une région extrêmement vaste mais l’armée Syrienne a vu de nombreuses avancées à ces différents endroits.

Au centre de la Syrie, à Homs, se situait une base mineure où les rebelles étaient bien établis. L’armée les a encerclés, combattus et forcé les rebelles à quitter la ville.

Homs, tout comme les alentours du Liban sont désormais sûrs.

ICP: Qu’en est-il de Palmyre ?

WK: Malheureusement, comme vous le savez des centaines, voire des milliers de rebelles ont attaqué cette petite ville afin de la capturer. C’est une ville extrêmement importante en raison de son historicité. L’armée Syrienne s’est retirée afin de ne pas endommager les artefacts. La ville est toujours sous le contrôle de ISIS, mais l’armée Syrienne se situe à 10km en amont. Ce n’est cependant pas l’endroit le plus important, il y a de nombreuses grandes villes dont l’armée Syrienne doit s’occuper.

ICP: Des dégâts ont-ils étés infligés à cette ville antique ?

WK: Malheureusement oui… Comme vous le savez, Daesh et ces autres organisations n’ont aucun idéal, aucune humanité, aucune cause; ils ne font que tuer et se battre, détruisent tout chose historique, parce qu’ils sont une organisation réactionnaire dotée d’idées réactionnaires, pouvant être désignées comme fascistes. «Si tu ne viens pas avec nous, je te tuerai» ou «Si cet endroit appartient à ton idéologie, je le détruirai», c’est la manière dont ils agissent.

ICP: En tant que communiste en lutte dans des conditions difficiles, comment voyez-vous l’intervention Russe et le rôle d’autres partis tel que le Hezbollah ou l’Iran, prétendant s’opposer à l’impérialisme Américain?

WK: Nous reconnaissons que la Russie est désormais un pays capitaliste, qu’il ne s’agit plus de l’URSS. Mais nous savons qu’actuellement le réel ennemi est l’impérialisme des USA, et c’est ce à quoi nous devons nous opposer aujourd’hui. Nous voyons l’intervention Russe comme un élément positif car elle a procuré, et procure toujours à l’armée et au peuple Syrien plus de pouvoir contre les organisations se battant contre eux.

Cette intervention était légitime dès le début car c’est le gouvernement Syrien qui a invité la Russie à s’immiscer dans le conflit. C’est pour cette raison que l’on ne peut pas qualifier cette intervention d’invasion ou d’agression, elle nous a été très utile. Dès le début elle a été vectrice d’actions positives et d’avancées considérables pour l’armée Syrienne. Un rôle similaire a été joué par le Hezbollah et l’Iran desquels nous avons reçu un soutien militaire ainsi que des positions de l’armée et du peuple Syrien. Nous estimons que jusqu’à maintenant, tout cela nous a été très favorable, vu que cela a constitué un véritable support afin de lutter contre les attaques impérialistes (en plus de nous faire gagner du temps.)

ICP: Qu’en est-il des activités de l’Union (Socialiste Arabe)? Nous imaginons que vous êtes activement impliqués dans la défense du pays, et aujourd’hui c’est une position réactionnaire que d’être contre Assad, bien qu’on puisse espérer que cela change. Pouvez-vous nous parler d’une éventuelle future stratégie pour votre organisation?

WK: À certains endroits, nous ne pouvons ni bouger ni faire quoi que ce soit, c’est «meurs ou pars». Dans ces endroits nous devons maintenir nos positions avec l’armée, et par conséquence n’avons pas d’activité indépendante. Mais dans les régions contrôlées par le gouvernement ou par l’armée Syrienne, nous sommes aussi actifs qu’avant la guerre. Je séparerai nos activités en deux parties. La première sous le slogan de «La Syrie ne pliera pas», créé par notre leader historique Khalid Bakdash il y a bien des années. Ce slogan patriotique est encore d’actualité. Sous cet étendard, nous continuons notre lutte, supportons l’armée Syrienne et les populations résistantes de Syrie. Nous partageons cet étendard non seulement avec d’autres communistes, notre union ou notre parti, mais également avec d’autres forces nationales importantes avec lesquelles nous partageons ce patriotisme. Nous ne considérons cela non seulement comme notre devoir de classe et national, mais également comme un devoir international car la Syrie représente une lutte internationale contre les agressions impérialistes mondiales.

Et la seconde partie se fait sous la bannière de la «Défense des droits de la jeunesse Syrienne» en lien à notre lutte économique et sociale contre le libéralisme économique de notre gouvernement. Nous nous opposons aux pratiques libérales de notre gouvernement dans les secteurs de la santé, de l’éducation etc. Nous tentons de défendre les acquis dans ces mêmes secteurs. Nous continuons également notre lutte afin d’obtenir plus de droits sociaux dans le logement ou l’emploi des nouvelles générations. Nous défendons également la nationalisation des moyens de production car nous pensons que cela constituerait un moyen de soutien économique pour le pays.

Nous organisons également d’autres évènements. Avant la guerre nous organisions un carnaval prenant place dans tout le pays. Mais maintenant, en raison des circonstances il ne s’organise que localement. Une autre de nos activités sont les «rencontres Khalid Bakdash», ayant lieu une fois par an lors desquelless nous invitons des artistes progressistes. En tant qu’organisation, nous analysons et discutons des questions d’actualité.

Nous avons également une école exclusive à notre parti et nos membres du syndicat.

Dans nos universités, en particulier à Damas et Alep nous représentons notre syndicat dans la plupart des facultés ainsi qu’au sein du «Syndicat des Étudiants Syriens». De cette manière nous pouvons nous rapprocher des revendications des étudiants et diffuser nos idées en tant que communistes, mais notre première responsabilité est de partager nos analyses et opinions avec les autres étudiants. Notre seconde responsabilité est de communiquer les revendications des étudiants et des jeunes en général.

Nous tentons de continuer notre lutte malgré la guerre et n’abandonnerons jamais …

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Pétition pour l’arrêt des poursuites contre les 8 de Goodyear !

Suite à la décision de justice scandaleuse dont sont victimes 8 ex-salariés du groupe GOODYEAR à Amiens, condamnés comme des criminels à 9 mois de prison ferme et à 15 mois avec sursis, alors qu’ils ne faisaient que défendre leur emploi, nous reproduisons ci-dessous le texte de la pétition demandant l’arrêt de toute poursuite judiciaire envers ces salariés ainsi que le lien pour la signer:

Pétition adressée à François Hollande par la CGT Goodyear d’Amiens-Nord.

Pour la première fois depuis un demi siècle un gouvernement a demandé que soit requis des peines de prison ferme contre des syndicalistes pour avoir participer avec les salariés à des actions en vue d’empêcher la fermeture de leur usine.

En même temps qu’ils préparent la suppression dans quelques mois de plus 1000 articles du Code du travail, Hollande, Valls et Macron ont décidé de déclencher une répression sans précédent des syndicalistes qui luttent dans les entreprises.

Avec les 8 condamnés de GOODYEAR l’exécutif veut faire un exemple.

Le gouvernement affiche sa volonté de mettre les Procureurs et les forces de polices aux services des grands groupes pour briser toute résistance à la destruction des emplois et de l’industrie.

Évidemment les militants de terrain en général et ceux de la CGT en particulier sont les plus touchés.

C’est pourquoi nous en appelons à l’ensemble des salariés, aux militants, aux syndicats d’entreprises, unions locales, départementales, régionales, fédérations ou simples salariés solidaires, pour qu’ensemble nous fassions la démonstration de notre force.

Nous pouvons être des millions à faire reculer Hollande, Valls et Macron en commençant par leur imposer l’arrêt des poursuites contre les 8 de GOODYEAR et en organisant le plus grand rassemblement solidaire en prévision de l’appel.

Je signe l’appel Nous Sommes Tous Des Goodyear:
SIGNER LA PÉTITION

jesoutiensgy

L’action syndicale n’est pas un crime, les syndicalistes ne sont pas des voyous!
Face à cette attaque sans précédent, mobilisons-nous et soyons nombreux à signer cette pétition!

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