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Côte d’Ivoire et néocolonialisme

Communiqué du Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF)
sur la situation en Côte d’Ivoire :

Lundi 4 avril en début de soirée la force française Licorne a ouvert un nouveau front en attaquant le camp Gbagbo pour soit disant détruire son armement lourd.
Le Mouvement Jeunes Communistes de France condamne une nouvelle fois fermement l’ingérence de la France dans les affaires Ivoiriennes. La France qui promeut une sortie belliciste du conflit au niveau interne (en soutenant unilatéralement le camp d’Alassane Ouattara et en l’encourageant à la guerre) et qui pousse à une intervention étrangère sur le plan international (au niveau de l’ONU). L’action que mène la France depuis la semaine dernière est illégale car elle n’est effectuée sous aucun mandat international, la résolution 1975 des Nations Unies ne parlant que de l’ONUCI. Le tour de passe-passe effectué depuis 24h pour reconnaitre la légitimité de la France à intervenir n’est qu’une caricature et doit être dénoncé comme étant contraire au droit international. Cette offensive ne peut qu’entrainer une hausse du nombre de victimes dans le pays.

Rappelons que la France est présente militairement en permanence dans tous les pays d’Afrique Sub-saharienne qui étaient avant colonisés et que son intervention déjà en 2004 avait entrainé un bain de sang laissant derrière lui un bel exemple de démocratie à l’occidentale. C’est cette même logique de “démocratie par les bombes” que l’on voudrait imposer aujourd’hui!
L’image de la France est souillée par cette logique va-t-en-guerre en Afghanistan, en Lybie et aujourd’hui en Cote d’Ivoire. Cette intervention participe au durcissement des relations entre les deux camps et à la déstabilisation du pays. Il est possible de trouver une issue pacifique au conflit telle que l’avait proposé l’Union Africaine en forçant les deux camps à se rassoir à la table des négociations ou en promouvant le désarmement immédiat et global des forces rebelles et miliciens au service de Ouattara ainsi que ceux au service de Laurent Gbagbo.
Nous pensons que les Ivoiriens sont à même de régler leurs problèmes sans ingérence de l’Occident et des grandes puissances qui n’a aujourd’hui abouti qu’à une évolution de la crise vers la guerre civile. Nous appelons au retrait immédiat de la force française Licorne de la Côte d’Ivoire, et soulignons l’importance d’une reprise des négociations organisée avant tout par les Ivoiriens, avec la médiation de l’Union Africaine.

Il semblerait que le chef d’état-major de l’armée loyale à Laurent Gbagbo, le général Philippe Mangou, ait déclaré que ses troupes avaient “arrêté les combats” et “demandé un cessez-le-feu” à la force onusienne. Quelque soit l’issue de cette guerre, la crise politique, institutionnelle, économique et sociale qui sévit en Côte d’Ivoire mettra des années à cicatriser. Il faut dès aujourd’hui s’attaquer aux enjeux fondamentaux que sont la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes sans ingérence extérieure et du droit des populations à gouverner leur propre destin sans être les victimes des décisions de quelques oligarques.
Les responsables des crimes de ces dernières semaines devront être traduits en justice et ceci inclut ceux qui jugent que le temps des colonies n’est pas encore révolu!

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Révolution Tunisienne en danger !

De grands dangers guettent la révolution tunisienne d’après le Parti Communiste Ouvrier de Tunisie (PCOT).

PCOT
Communiqué du PCOT, relayé par le Parti du travail de Belgique (PTB) et repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Deux mois et demi sont passés depuis la glorieuse révolution du 14 janvier. Pendant cette période, le peuple a réalisé d’importants acquis grâce à sa lutte et ses sacrifices. Après avoir fait chuter le dictateur et les deux gouvernements Ghanouchi, le peuple tunisien est parvenu à imposer sa revendication portant sur une assemblée constituante, la dissolution du “Rassemblement constitutionnel démocratique” et de la police politique. Il a aussi imposé de grands progrès sur le terrain des libertés d’expression, d’organisation, de réunion et de manifestation. Malgré tous ces acquis, la révolution demeure à mi-chemin, de grands périls la guettent et la menacent et grandissent jour après jour.

Le pouvoir n’est pas entre les mains du Peuple qui s’est soulevé contre la tyrannie, l’exploitation et la corruption, il est toujours détenu par les forces réactionnaires. Ces dernières tentent, par le biais de la présidence provisoire et le gouvernement de transition, de s’emparer de la révolution pour la réduire en un simple toilettage de l’ancien régime. Mbazaâ et Beji Kaïd Sebssi ne sont soumis à aucun contrôle, ils ont refusé de reconnaitre “le conseil national pour la protection de la révolution” pour échapper à tout contrôle, en contre-partie ils ont érigé une instance consultative dont ils ont désigné les membres.

Si Mbazaâ et Beji Kaïd Sebssi ont accepté l’élection d’une assemblée constituante, ils ont en outre fixé la date des élections sans prendre en considération les intérêts du peuple. D’un autre côté, la dissolution du RCD n’a pas empêché son retour sous couvert de nouveaux partis, les organisations qui lui sont liées continuent à exister. Il s’est avéré que la dissolution de la police politique est une disposition presque formelle, elle existe toujours, elle pratique la répression, la torture, la surveillance, les écoutes téléphoniques, les coupures d’internet. Certains de ses symboles, occupent de hautes fonctions au ministère de l’intérieur, les responsables d’assassinats et de torture n’ont pas été inquiétés.

Le langage de la menace est réapparu comme lors de l’ère ancienne, au nom de « la lutte contre la violence et le désordre ». La police a réprimé des sit-in à la Qasbah et à Mahdia. Les discours manipulant l’aspiration des citoyennes et des citoyens à la sécurité se sont multipliés, au détriment des questions sociales et politiques, dans le but de détourner la révolution.

Malgré la suspension de la constitution, les lois liberticides sont toujours en vigueur : le code de la presse et les lois régissant les associations, les partis, les réunions, les manifestations. Ces lois auraient dû être abrogées et remplacées par des décrets garantissant les libertés, afin d’éviter leur incidences fâcheuses sur notre peuple.

L’administration est toujours sous l’emprise des symboles « destouriens » de la tyrannie et de la corruption, qui sont en train de revenir en force, à leurs postes dans les différents gouvernorats. Ils ont renoué avec leurs pratiques anciennes opprimant la population, marginalisant les comités de protection de la révolution locaux et régionaux, dans la perspective de les anéantir.

La situation dans les établissements économiques et financiers n’est guère différente, les responsables du pillage du peuple, complices de « la bande criminelle » préservent leur puissance comme si de rien n’était.

L’état de la justice, minée par la corruption, n’a pas changé non plus, situation confirmée par l’association des magistrats. Les médias sont encore sous le joug des commis du régime de Ben Ali et fonctionnent toujours selon les instructions. Il n’y a eu aucune avancée sur le plan des poursuites et de la condamnation des emblèmes de la tyrannie et de la corruption y compris les assassins des martyrs de la révolution à Sidi Bouzid, Menzel Bouzayane, Regueb, Thala, Kasserine, Tunis et les autres régions. Des membres du cercle proche de Ben Ali ont refait surface pour poursuivre leurs activités de façon provocatrice.

Sur le plan socio-économique, le gouvernement transitoire ne manifeste aucune volonté de prendre des mesures urgentes, en cette période décisive, au profit des classes populaires. La grande majorité de la population, particulièrement dans les régions marginalisées, a le sentiment qu’aucun changement n’est intervenu dans leurs situations critiques. Le chômage et la cherté de la vie sévissent encore, les services publics continuent à se dégrader et le gouvernent ne donne aucun signe démontrant sa volonté de faire face à ces difficultés.

Le gouvernement n’a pas encore mis ses pendules à l’heure de la révolution, il n’a pas remis en cause la minorité qui a pratiqué les pillages en s’appuyant sur le despotisme. Le gouvernement applique encore les termes du budget décidé par le dictateur Ben Ali en décembre dernier, où la priorité est donnée au remboursement de la dette extérieure contractée par l’ancien régime et pour financer son gigantesque appareil sécuritaire. Malgré son caractère provisoire, ce gouvernement ne s’est pas gêné pour souscrire de nouvelles dettes externes, alors qu’il n’a pris aucune mesure pour la baisse des prix y compris pour les produits et services qui étaient sous le monopole des membres de la bande régnante. Les familles des martyrs n’ont pas été indemnisées et aucune aide urgente n’a été fournie aux régions paupérisées… Le gouvernement justifie son comportement en prétextant son caractère provisoire et en affirmant ne pas détenir « la baguette magique » pour régler tous les problèmes…

Pourtant, c’est bien le gouvernement qui freine la poursuite et le jugement de la bande des pilleurs de l’argent public, ainsi que la saisie de leurs biens. D’ailleurs, qu’est ce qui l’empêche de suspendre le remboursement de la dette pour un temps et en profiter pour régler les problèmes de notre peuple, comme cela a été le cas dans d’autres pays? Pourquoi les prix des denrées de base, de l’eau et de l’électricité ne baissent-ils pas? Pourquoi la redevance télé n’est pas supprimée? Pourquoi, ne fournit-il aucune aide aux habitants de Sidi Bouzid pour l’électrification de leurs puits? Pourquoi n’est-il pas à l’écoute des propositions des enseignants pour permettre l’embauche des hauts diplômés chômeurs?

Si le parti communiste des ouvriers de Tunisie insiste sur les dangers qui menacent la révolution, c’est pour assumer les responsabilités qui sont les siennes. Le peuple a le droit d’utiliser tous les moyens légaux pour défendre sa révolution et ses acquis, pour faire face aux dangers qui la menacent, il est aussi habilité à lutter contre le gouvernement qui porte atteinte aux libertés et qui veut enfermer toutes actions à l’intérieur des seuls débats de « la haute instance ». Cette période exige l’approfondissement du processus révolutionnaire, pour parvenir à son aboutissement :

-1- Le maintien du conseil national pour la protection de la révolution, comme un outil pour contrôler la présidence provisoire et le gouvernement transitoire et veiller sur la période transitoire.

-2- le report de l’élection de l’assemblée constituante après l’été, pour permettre au peuple le choix conscient et aux forces politiques une bonne préparation.

-3- empêcher les pivots du RCD de s’organiser dans de nouveaux partis.

-4- La dissolution effective et de façon transparente de la police politique, ainsi que la poursuite des donneurs d’ordre et des auteurs de la torture, des assassinats et du pillage.

-5- Assainir l’administration publique et semi publique de la corruption et des symboles de la répression.

-6- Assainir l’institution judiciaire et permettre aux magistrats d’élire leur conseil supérieur.

-7- Assainir le secteur médiatique des figures de l’ère révolue.

-8- Abroger des lois répressives et respecter les droits du peuple à la liberté d’expression, de réunion et de manifestation.

-9- Livrer, urgemment, les assassins des martyrs et les responsables des crimes commis contre le peuple, juger les figures de l’ancien régime, saisir leurs biens et récupérer leurs fortunes placées à l’étranger.

-10- Suspendre le remboursement de la dette extérieure pendant trois ans et la consacrer à la création d’emplois et au développement des régions marginalisées. S’abstenir de contracter de nouveaux prêts qui seront aux dépens de l’indépendance de notre pays.

-11- Baisser les prix des produits de consommation de base, de l’eau, de l’électricité, du gaz et la suppression de la redevance de télévision.

-12- Indemniser en urgence les familles des martyrs et les victimes de la répression et du pillage pendant la révolution et pendant les évènements du bassin minier, de Benguerdane, etc.

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UMP et “islamalgames”

Ayant plus d’une corde à son arc pour reconquérir l’électorat du Front national, 
la majorité gouvernementale invente le concept des racines chrétiennes de la laïcité.

«Je n’ai pas de problème pour faire un débat sur la cueillette des olives en Basse-Provence […] je ne suis pas certain que ça créera d’énormes polémiques. Moi, je prends les débats qui intéressent les Français.» C’est ainsi que Jean-François Copé a résumé, le 4mars, à Troyes, le débat sur la laïcité voulu par l’UMP. De son côté, Nicolas Sarkozy, lors de son voyage au Puy-en-Velay (Haute-Loire) pour promouvoir le patrimoine culturel, a évoqué les racines chrétiennes de la France, avant de justifier ses propos : «Président d’une république laïque, je peux dire cela parce que c’est la vérité.» Belle illustration d’une laïcité à la française.

Ce débat n’est pas réactivé par hasard : multiples lois sur le voile, déclarations xénophobes en série. Il ne s’agit pas d’un débat sur la laïcité mais d’une campagne de communication à quatorze mois de la présidentielle, faisant passer au second plan le démantèlement de la Sécurité sociale, la suppression de l’ISF, les coupes budgétaires dans le secteur public,etc.

Outre ces contradictions, c’est clairement la religion musulmane qui est visée dans ce débat en agitant le spectre de l’islamisme autant dans les affaires intérieures qu’en politique étrangère, avec les révolutions arabes. Ces «islamalgames» entre islam, fanatisme et violence font de la laïcité (obtenue historiquement contre la droite conservatrice) un pur instrument politique. Thème qui mobilise les voix de droite et d’extrême droite mais qui évite de traiter des problématiques essentielles (chômage, coupes budgétaires, scandales ­politico-financiers).

Espérons que les Français ne se retrouveront pas derrière la figure prophétique du chanoine Sarkozy, qui invite à la communion autour d’une nation française unie et absolue et qui porte les paroles d’évangile d’un héritage chrétien de partage et d’amour du prochain. Amen.

L’huma

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Libye : le coût de la guerre

Par Emmanuel Cugny, sur France Info.

Lybie

La guerre en Libye… la France est engagée aux côtés de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis. La guerre a toujours un coût… que peut-on dire à ce sujet pour la France ?

Il est encore trop tôt pour dire combien cela coûtera au final puisqu’on ne connaît pas la durée exacte de l’opération. Je vais simplement vous donner quelques chiffres qui montrent l’ampleur des sommes en jeu… ce sont des chiffres à relativiser, je vous dirai pourquoi ensuite. Prenez un carnet et un crayon, on y va : le coût d’une heure de vol d’un Rafale est de 40.000 euros (pour les autres avions, il faut compter en moyenne 15 à 30.000 euros de l’heure). Le porte-avions Charles de Gaulle : 50.000 euros l’heure d’intervention ; un sous-marin : environ 10.000 euros. A quoi il faut ajouter, bien sûr, missiles et munitions. Pour donner une idée, et je vous laisserai faire le calcul : en trois jours, les avions français ont déjà effectué un total de 55 sorties et 400 heures de vol. Attention : c’est le coût d’utilisation normal des appareils et non le surcoût engagé par la guerre. En clair, que ces moyens soient déployés ou pas, ils coûtent autant, la seule variable d’ajustement est le carburant. Ces coûts rentrent dans le cadre du budget de fonctionnement du ministère de la Défense… pour 2011, ce budget s’élève à 31 milliards d’euros.

Mais on ne peut pas exclure un dépassement de ces budgets si la guerre dure plus longtemps que prévu ?

C’est vrai… si je peux vous rassurer, la France ne possède pas de Tomahawk, ces missiles de croisière américains dont le prix unitaire atteint… : 650.000 dollars !!! Songez qu’au cours du week-end dernier, les forces américaines en ont lancé pas moins de… 112 sur la Libye. Pour revenir à la France, s’il y a enlisement du conflit et dépassement de budget, l’Etat procède par rallonges budgétaires qui passent par voie parlementaire et mouillent la majorité comme l’opposition. Et il vaut mieux car, en cas de dépassement, on peut vite monter à plusieurs milliards d’euros… autant qu’il y ait consensus entre les représentants de la Nation.

Peut-on comparer l’opération libyenne avec d’autres opérations à laquelle la France a participé ?

Aucun conflit n’est comparable. Si l’on se réfère au Kosovo, en 1999… les frappes aériennes avaient duré près de 80 jours et la France avait porté environ 10% de l’effort de la coalition. 48 sorties par jour à l’époque… la question est de savoir si, sans rallonge budgétaire, les forces françaises pourront faire autant en Libye.

Qui plus est, en période de réduction de déficit budgétaire !

En raisonnant froidement, on pourrait dire que consacrer une partie des deniers publics pour alimenter l’effort de guerre soutient le secteur industriel et l’emploi… sujet polémique mais bien réel ! Et puis, n’est-ce pas une occasion pour l’avion de combat Rafale fabriqué par Dassault de montrer à de potentiels clients internationaux ce qu’il sait faire ? L’une des principales questions est de savoir si l’on peut, dans l’état actuel des finances de la France, se permettre d’augmenter le déficit budgétaire pour faire la guerre. Le choix politique a été fait… il faudra en tirer les conclusions le moment venu si l’offensive en Libye est plus longue que prévu… d’autant que nos soldats sont déjà engagés pour des missions de sécurité en Afghanistan, dans les Balkans, en Côte d’Ivoire ou en Somalie. Pour la seule année 2010, cet engagement dans les opérations extérieures a coûté 900 millions d’euros.

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Touche pas à ma Sécu

Depuis son élection en 2007, Sarkozy n’a eu de cesse de multiplier des attaques à l’encontre des travailleurs, jeunes, précaires, et immigrés. En excellent ambassadeur du capitalisme, il est à la tête de la plus grande opération de régression sociale que la France ait connue dans toute son Histoire! Face à ce hold-up démocratique, à ce pillage organisé des richesses que produisent les travailleurs français, et à ce vaste programme de démantèlement & destruction des services publics et de la sécurité sociale de notre pays, les JC de la Loire appellent à la résistance!

Et puisqu’on parle de Résistance, pourquoi ne pas rappeler les origines de la Sécu?

Certains veulent nous le cacher en nous faisant apprendre en cours d’Histoire que sa création est inspirée des politiques keynésiennes du New Deal pratiqué aux Etats-Unis. Ah bon? Pourquoi omettent-ils donc de nous parler du CNR, et du ministre communiste Ambroise Croizat, le père fondateur de notre organisme de protection sociale français?
Croizat

Jugez plutôt par vous-même de l’inspiration politique de la Sécu, de sa nécessité et de ses objectifs ; en voici les textes fondateurs:

“La sécurité sociale est la garantie donnée à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes. Trouvant sa justification dans un souci élémentaire de justice sociale, elle répond à la préoccupation de débarrasser les travailleurs de l’incertitude du lendemain, de cette incertitude constante qui crée chez eux un sentiment d’infériorité et qui est la base réelle et profonde de la distinction des classes entre les possédants sûrs d’eux-mêmes et de leur avenir et les travailleurs sur qui pèse, à tout moment, la menace de la misère.”

“Envisagée sous cet angle, la sécurité sociale appelle l’aménagement d’une vaste organisation nationale d’entraide obligatoire qui ne peut atteindre sa pleine efficacité que si elle présente un caractère de très grande généralité à la fois quant aux personnes qu’elle englobe et quant aux risques qu’elle couvre. Le but final à atteindre est la réalisation d’un plan qui couvre l’ensemble de la population du pays contre l’ensemble des facteurs d’insécurité ; un tel résultat ne s’obtiendra qu’au prix de longues années d’efforts persévérants, mais ce qu’il est possible de faire aujourd’hui, c’est d’organiser le cadre dans lequel se réalisera progressivement ce plan.”

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Où s’arrêtera le FN?

Alexandre Gabriac, jeune élu régional FN, était candidat au second tour des cantonales, dimanche, à Grenoble.

Cependant, durant la semaine, le NouvelObs, a fait paraître des photos « compromettantes » sur le jeune prodige frontiste. En effet, la photo ci–dessous, ou l’on voit ce cher Alexandre Gabriac faire un salut nazi devant une croix gammée et tenir un poing Américain dans l’autre main, est parue le 25 mars mettant en cause le candidat d’un canton Grenoblois…
Gabriac

A droite sur la photo que s’est procurée le Nouvel Observateur, Alexandre Gabriac est muni d’un coup de poing américain.

De ce fait la direction nationale du FN a de suite décidé de lui retirer son étiquette pour le deuxième tour et de le suspendre du parti, en outre, la question qui se pose aujourd’hui est : Est-ce que ce jeune homme mérite t-il encore d’être élu de la République au conseil régional ? Et bien NON, après avoir été condamné pour avoir fait l’apologie de crime contre l’humanité, et avoir exprimer des injures à caractère raciste en 2009.

Aujourd’hui, il s’illustre dans la photographie de propagande Hitlérienne, et en plus le jeune homme nie farouchement : «Cela ne me dit rien du tout. De toute façon, j’avais reçu il y a quelque temps une lettre anonyme m’avertissant que des montages effectués par des anarchistes circuleraient».

Rappelons-nous tout de même que Gabriac avait organisé une « rencontre régionale », pour ne pas dire une rencontre où l’on fait des photos le bras tendu, en novembre dernier a Saint-Etienne. La rencontre avait été émaillée par des incidents opposant extrème droite et extrème gauche…

Alexandre Gabriac, a perdu les élections du 6ème canton de Grenoble ce dimanche, après avoir réalisé tout de même une progression de 4% sur le premier tour … Si nous ne faisons rien aujourd’hui, ces actes vont se banaliser au sein de notre pays, alors soyons à la hauteur et résistons contre les idées fascistes, racistes et nostalgiques du nazisme qu’arbore si fièrement le FN !

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Palestine, j’écris ton nom

Israël s’attaque aux civils dans la bande de Gaza : des attaques au mortier et des frappes aériennes ont fait au moins 8 tués en 2 jours, dont deux adolescents de 11 et 16 ans.
Palestiniens

Stop au terrorisme d’Etat Israëlien!

-> Infos

L’escalade militaire contre Gaza

mercredi 23 mars 2011, par Ziad Medoukh

Depuis une semaine, les forces de l’occupation israélienne poursuivent leurs attaques, incursions et bombardements contre la bande de Gaza, attaques qui ont déjà fait beaucoup de martyrs, de blessés, en majorité des civils, et évidemment beaucoup de destructions des infrastructures de cette prison à ciel ouvert. Gaza la blessée, Gaza l’enfermée, Gaza sous blocus, Gaza la ville martyre, a de nouveau subi les attaques sanglantes d’une armée barbare qui se sert d’ avions, de chars, de missiles et de toutes sortes d’armes interdites pour atteindre des enfants et des femmes dans leurs maisons, dans leurs immeubles.

L’armée israélienne profite de ce que tous les regards soient tournés vers les régions voisines et les évènements qui s’y déroulent, révolutions populaires dans le monde arabe et intervention militaire en Lybie, pour accentuer son escalade. Son objectif est de saboter les efforts des jeunes palestiniens qui ont organisé des manifestations pacifiques contre la division et pour l’unité nationale, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Ces crimes israéliens sont un nouvel épisode dans l’histoire sombre de cette occupation qui s’installe sur la souffrance et le sang des enfants, des femmes et des vieillards innocents. Tous ces massacres se font sous le regard d’une communauté internationale insensible face aux violations permanentes des droits des Palestiniens par un Etat qui se prétend libre et démocratique, un Etat qui n’a jamais respecté ni appliqué aucune résolution des Nations Unies. L’absence de réaction efficace de cette communauté comme toujours complice, aveugle et silencieuse, encourage l’occupant à poursuivre ses agressions contre Gaza.

Depuis 63 ans dans l’histoire de notre pays, le point noir est incontestablement l’impunité d’Israël. Cet Etat colonial a commis des massacres des crimes, des faits de guerre et impose actuellement à une population blessée et enfermée un blocus inhumain sans aucune sanction des puissances internationales. Bien au contraire, celles-ci encouragent cet état raciste par leur soutien politique, économique et militaire. La communauté internationale se garde bien de dénoncer, voire même de blâmer ces massacres perpétrés par les israéliens, bien au contraire elle les protège de toute critique que ce soit aux Nations Unies ou au Conseil de Sécurité. La réaction de ces grandes puissances internationales est d’une grande hypocrisie Elles appliquent constamment la politique du “deux poids, deux mesures” : elles réagissent rapidement dans certains pays comme la Lybie, sous prétexte de protéger la population civile et quand il s’agit des crimes israéliens quotidiens contre les Palestiniens de Gaza ou de Cisjordanie, c’est toujours le silence complet, le silence complice.

Free Palestine

Nous réclamons l’application du droit international, nous demandons la protection immédiate des habitants de notre pays qui continuent de souffrir et de donner leur sang parce que personne ne bouge dans ce monde dit libre qui déclare protéger les populations civiles , ce monde qui se manifeste ailleurs et fait semblant de ne rien voir et de ne rien entendre quand il s’agit des Palestiniens. Notre message, adressé aux Israéliens comme à cette communauté internationale impuissante, est clair et précis : nous, Palestiniens, sommes déterminés, nous allons continuer de résister sur notre terre, elle est ici notre terre, elle est ici notre patrie, ni les massacres israéliens contre nos civils, ni les attaques aveugles de leur armée contre nos maisons, nos écoles et nos usines, ne pourront jamais changer l’attachement qui est le nôtre à ce grand pays qui s’appelle : la Palestine, la Palestine, la Palestine.

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Hausse des prix

Alors voilà, depuis un mois, les médias, dans leurs chroniques politiques ne parlent « que » de la Libye et de la montée du Front National. Ces deux sujets ont, certes, une importance indéniable. En revanche, personne, ni le gouvernement, ni les médias, ne parle réellement de ce qui préoccupe les gens au quotidien : la hausse des prix, et par là même, la baisse du pouvoir d’achat. Ce sujet est évidemment un problème depuis déjà des années mais la perte de pouvoir d’achat a pris ces dernières semaines une importance capitale. Il faut savoir que les Français consacrent en moyenne 13,6% de leur budget à l’alimentation (source Insee). Jacques Creyssel, délégué général de la FCD (Fédération des entreprises, du Commerce et de la Distribution) déclare que l’augmentation globale des prix « sera modérée, de l’ordre de 2% ». Mais cette augmentation comprend l’alimentaire et le non alimentaire. Intéressons nous maintenant à la hausse des prix des produits de premières nécessité comme la farine, le beurre, le pain…

·Les farines : Augmentation en moyenne de 15 à 20 %
·Les pâtes : de 5 à 10 %
·Le café : de 10 a 20 %
·Le beurre de 4 à 8 %
·Le pain : de 5 à 7 %
·L’essence : environ 17 %

Et nous ne parlons même pas d’EDF qui a prévu une hausse des prix de 30 % d’ici la fin de l’année…

Tout ça pour dire que la montée du Front National et son matraquage médiatique, ainsi que l’intervention de la France dans le conflit Libyen, permettent de faire oublier que le peuple français, encore et toujours, subit le capitalisme et la recherche du profit de plein fouet. Je ne cherche en aucun cas à dédramatiser la situation critique de la Libye ou la sur-médiatisation d’un parti fasciste et la banalisation de ses discours, mais je souhaite montrer à quel point les politiciens (qu’ils soient à l’UMP ou au PS) font la meilleure publicité que l’on puisse imaginer pour le FN. A propos de l’intervention en Libye je m’appuierais sur un discours du président vénézuelien Hugo Chavez qui répondait au président des Etats-Unis de manière plutot directe (Obama avait dit que Chavez ne respectait pas la Déclaration des Droits de l’Homme) : Sarkozy, « vas te laver le cul » avant d’essayer de soigner les hémorroïdes du monde entier! Les problèmes internes de la France n’intéressent pas notre président, bien trop préoccupé à aller guetter du pétrole en Libye en utilisant la Déclaration des Droits de l’Homme comme prétexte. Ses qualités de philanthrope feront peut-être bientot sa renommée dans le monde entier…

Léa D.

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1er tour Cantonales

Le 1er tour des élections cantonales a eu lieu ce dimanche. Nous obtenons pour le Front de Gauche une moyenne départementale à 6,83 % sur les 21 cantons, mais 7,22% sur les 19 où nous étions présents. Au niveau national : 8,82% pour le Front de Gauche dont 7,87% pour le PCF (+1point sur 2004). Nous avons 20 élus dès le premier tour, 93 ballottages et perdu 5 sortants. Le candidat présenté à Rive de Gier, Jean Point, a notamment fait un très bon résultat de 18.3%!

Nous voyons globalement ces chiffres d’un bon oeil, même si nous aurions certainement pu obtenir de meilleurs résultats encore si cette élection n’avait pas été totalement passée sous silence par les médias : tout juste en parlaient-ils le jour même, et encore, ils n’expliquaient pas l’utilité de ces élections. Ils portent là une grande responsabilité dans les résultats du scrutin. Certains d’entre nous ont même pu découvrir avec effarement un article de la presse locale parlant de personnes croisées avec leur carte d’électeur en main parce qu’ils avaient aperçus des panneaux électoraux, mais se retrouvant obligés de rentrer chez eux lorsqu’ils découvraient que leur canton n’était pas concerné. Entre autres anecdotes, on aura pu aussi entendre des gens confondre les cantons et les santons (les petites figurines dans la crèche de Noël), ou penser qu’aux cantonales, “on élit les cantonniers”… Bref : une partie de la population n’était même pas au courant que ces élections se tenaient, une autre ne savait pas pour quoi elles étaient, une autre encore n’a pas pu se déplacer parce que le travail le dimanche c’est vraiment rentré en vigueur, une dernière s’est dit que de toute façon “avec la réforme territoriale, les cantonales ne servent plus à rien”, et on ne compte plus tous ceux que les politiciens agacent et qui choisissent l’abstention pour ne pas avoir à trancher entre “la peste et le choléra” puisqu’ils sont “tous pourris”. Sachant que ces catégories ne sont pas hermétiquement séparées, et que beaucoup se retrouvaient dans plusieurs d’entre elles; ça fait un paquet de raison de ne pas se rendre aux urnes!

Voilà donc 55.63% d’abstention. Une abstention qui profite à l’extrème droite comme nous l’avions déja bien expliqué dans un précédent tract, et peu importe le motif pour laquelle le peuple l’a pratiqué si massivement (manque d’infos ou rejet de l’offre politique), ce n’est pas la classe politique qu’elle déssert vraiment mais le peuple lui-même! Nous comprenons ce chiffre, et à vrai dire, nous pensions même qu’il allait être plus élevé. Mais pour autant, nous devons condamner l’abstention pour toutes les répercutions qu’elle peut avoir. C’est en grande partie à cause de cette abstention au premier tour que nous nous retrouvons avec des duels UMP-FN au second, conduisant par là-même au “vote républicain” qui n’est autre qu’un choix par défaut, pour éviter à tout prix l’extrème droite. Cela ne peut que traduire une grave crise politique. Souhaitée par le pouvoir lui-même, puisqu’en profitant au FN elle permet aux capitalistes de garder leurs postes (l’extrème droite a toujours été la meilleure alliée de la droite ; mieux vaut pour elle un conseiller général FN que PCF, et n’oublions pas l’utilité du “vote républicain” pour l’UMP) et qu’elle peut servir d’appui pour montrer aux citoyens à quel point “la réforme territoriale est nécessaire et merveilleuse”.

Malgré tout, nous appellons à ce vote républicain. Cela ne réjouit personne bien entendu, mais la priorité est de barrer la route à l’extrème droite. Soyons clairs, et fermes : pas un conseil général ne doit basculer FN. Il serait intolérable de laisser une porte ouverte aux fascistes, et les répercutions de leur politique ont déja fait bien assez de bruit à Orange ou Vitrolles. Une gestion FN, à l’échelle locale ou nationale, c’est la catastrophe assurée! Pour faire simple : l’extrème droite, c’est pire que la droite. Jamais ils ne feront quoi que ce soit en faveur de la population. Notre rôle est de faire passer ce message et de mettre les français en garde : ne vous trompez pas de colère! Le prix à payer serait trop élevé…

Enfin, chers camarades, n’oubliez pas que le vote n’est pas la seule manière d’exprimer son avis! Et c’est particulièrement valable dans une démocratie bourgeoise. Il est difficile d’obtenir quelque chose par les urnes et nous comprenons le désarroi de certains, par contre la rue a déja fait ses preuves!

Quel que soit le mode d’action que vous choisissez pour mettre à bas le système capitaliste, la JC partage le combat!

Contre l’oligarchie bourgeoise et le capitalisme, vos seuls alliés sont les communistes!

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Liberté pour Salah

Salah Hamouri; Lettre de Jean Claude Lefort à Alain Juppé…

Monsieur le Ministre d’Etat,

Dans votre réponse, en date du 15 mars, au député Patrick Braouezec qui vous interrogeait sur le cas de Salah Hamouri, vous affirmez clairement que celui-ci « n’a commis aucun crime » et qu’il ne « constitue pas un danger pour Israël ». Vos écrits sont à rapprocher des propos tenus en juin dernier devant Madame Denise Hamouri, la mère de Salah, par le Conseiller diplomatique du Président de la république, M. Jean-David Levitte, indiquant clairement que la détention de Salah était « arbitraire ». Tout cela confirme ce que nous ne cessons de dire, depuis des mois et des mois, à savoir que notre compatriote est bien innocent et qu’il est emprisonné injustement depuis 2005 pour des raisons uniquement politiques. C’est le seul détenu politique français à l’étranger. Dans ces conditions où l’innocence de notre compatriote est établie, il ne devrait être qu’une attitude possible : agir sans perdre une seconde, avec une détermination sans faille, pour obtenir sa libération immédiate et sans conditions. Or ce n’est pas le cas, c’est le moins qu’on puisse dire. Et pour tenter de « justifier » cette attitude vous avancez trois considérants qui n’ont strictement aucune consistance.

1. Vous indiquez que rien ne peut se concevoir pour vous hors « le respect de l’indépendance de la justice d’Israël. » Mais comment pouvez-vous considérer que les tribunaux militaires israéliens sont partie prenante de « la justice d’Israël. » ? Ce sont des tribunaux d’exception qui accompagnent et renforcent l’occupation illégale par Israël des Territoires palestiniens. Cette occupation est universellement condamnée. Et ces tribunaux militaires sont tout aussi illégitimes que le tribunal de Clermont-Ferrand qui, en août 1940, condamna à mort par contumace le général de Gaulle parce qu’il avait choisi la résistance et non pas la collaboration. Ce dernier déclara d’ailleurs, apprenant cette sentence, qu’elle était « nulle et non avenue ». Mais c’était le général de Gaulle, il est vrai…

De plus, dès lors qu’un Français était ou est victime d’un arbitraire judiciaire aux yeux des autorités de notre pays, celles-ci ne se privent pas d’interférer publiquement, jusqu’à tendre les relations diplomatiques avec le pays concerné. Le dernier cas en date c’est le Mexique qui n’est pas un Etat en guerre et qui n’a pas jugé notre compatriote devant un tribunal militaire d’exception. Vous n’avez pas hésité à « commenter » et à ignorer « l’indépendance de la justice » mexicaine. Pourquoi en va-t-il autrement pour Salah Hamouri dès lors qu’il est innocent et ceci sans hésitation possible ? Pourquoi ? Parce que c’est Israël ? Ce pays peut donc tout se permettre sans que cela ne vous émeuve ? Les droits de l’Homme, selon vous, vaudraient partout sauf dans un endroit sur cette planète : en Israël ? C’est intenable.

2. A cela qui vous disqualifie gravement, ainsi que notre pays dans cette région du monde, vous ajoutez une contrevérité absolue. Selon vous Salah Hamouri n’aurait pas déposé de demande de « remise de peine ». C’est totalement faux. Une demande de remise de peine a bien été présentée aux deux tiers de sa peine accomplie. Sa libération a été refusée, le 26 juillet 2009 – vous lisez bien : en 2009 – par une commission militaire israélienne. Motif invoqué : « Salah n’était pas guéri ». Je crois pouvoir dire qu’il n’est pas près de « guérir », Monsieur le Ministre. Salah refuse en effet politiquement, de manière non violente, l’occupation par une force étrangère du pays qui l’a vu naître et en particulier de la ville où il réside : Jérusalem-Est. Voilà pourquoi il est en prison. Il dit « Non ! » à l’occupation. Cela devrait lui valoir les honneurs de la France.

3. Non seulement il subit un emprisonnement inique depuis plus de 6 ans mais il devrait en plus, selon vous, s’humilier totalement et prononcer des « regrets » qui seraient, écrivez-vous, « nécessaires » ! Des regrets pour quoi ? Parce qu’il refuse l’occupation de la Palestine ? Si quelqu’un devait prononcer de profonds regrets c’est Israël. Certainement pas lui. Et s’il devait regretter quelque chose c’est l’inaction de la France et son soutien de facto de l’occupation israélienne. Mais votre posture et votre inaction face à ce déni de justice que finalement vous « couvrez » depuis des années ne nous décourageront pas pour autant. C’est qu’à votre différence nous avons la justice et le droit avec nous ! Impossible en France d’arrêter ces valeurs de s’exprimer. Vous n’y parviendrez pas, Monsieur le Ministre !

Plus que jamais nous agirons pour que notre compatriote soit libéré car il n’a strictement rien à faire en prison où l’on tue sa jeunesse et où le droit se fracasse dans un silence assourdissant et peu glorieux des autorités françaises.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre d’Etat, en l’expression de mes salutations distinguées.

Jean-Claude Lefort

Député honoraire

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